top of page

191 résultats trouvés avec une recherche vide

  • LE LOTUS ROSE SOUS TOUTES SES FORMES...

    Le lotus que l’on appelle Dok boua (ดอกบัวิ์) ou de son petit nom scientifique Nelumbo nucifera Gaertn ou encore lotus sacré ou lotus d’orient, est très populaire en Thaïlande pour plusieurs raisons. Tout d’abord d’un point de vue religieux. La fleur de lotus est très largement donnée en offrandes à l’entrée des temples, que ce soit pour rendre hommage aux personnalités royales ou aux défunts. On les donne aussi en offrandes aux esprits, devant les petites maisons aux esprits présentes aux abords de chaque maison Thaï. Outre l’aspect religieux ou sacré le lotus est également très largement consommé car, peu de gens le savent, tout est bon dans le lotus. On peut manger les pétales de la fleur, son goût n’est pas désagréable et ce pétale est un très bel assortiment pour servir des plats salé-sucré qui ne manqueront pas de vous surprendre (dans le bon sens) à la fois par les saveurs mais aussi par la beauté de la présentation. Vous pourrez aussi trouver des spécialités réalisées avec la racine qui est très largement utilisée. Elle n’a pas en elle-même un goût très particulier mais bien préparée avec de multiples herbes et condiments le plat ne manque pas de saveurs. On citera aussi le pollen. Cette fleur d’assez grande taille a une bonne quantité de pollen dont les vertus médicinales sont reconnues pour traiter de multiples maux dont par exemple le mal de gorge. Un autre avantage est que là où le lotus prolifère il y a généralement beaucoup de poissons car ceux-ci trouvent de quoi se nourrir en consommant les larves de moustiques qui prolifèrent. Donc très peu de moustiques là où il y a beaucoup de lotus (même si il y en a quand même mais c’est vrai qu’on peut constater qu’il y en a beaucoup moins que dans les eaux dormantes sans lotus). Enfin il faut citer la graine de lotus. On en trouve un peu partout dans les rues où les marchandes vous vendent ces graines pour quelques bahts. Nul doute que vous en verrez lors de vos promenades dans les marchés locaux ou aux alentours (regardez la photo et ça vous rappellera peut être quelque chose). Ces graines sont bonnes et rappellent fortement le goût de la noisette ou de la cacahuète bouillie (et non grillée). Les Thaï consomment volontiers les graines de lotus pour accompagner un verre de whisky-soda… Il existe aussi des fermes de lotus. Il n’y en a pas énormément mais vous pourrez notamment en voir une si vous visitez les klongs de Mahasawat près de Bangkok. Vous verrez ainsi leur récolte et les différentes préparations culinaires. De toute façon, que l’on consomme ou pas, en tous les cas les lacs où poussent ces superbes fleurs vous raviront par leur spectacle au lever du soleil (pendant la journée la fleur se referme pour s’ouvrir la nuit).

  • LES DISTANCES ET LES TEMPS DE TRANSPORT EN THAÏLANDE...

    Je pense qu’il est nécessaire de traiter ce sujet car je vois très souvent des personnes qui sous estiment les durées de transport en Thaïlande et ainsi se font un itinéraire de voyage dont elles ne font malheureusement que la moitié. Tout d’abord un peu de géographie. La Thaïlande a à peu près la même superficie que la France mais sa configuration est bien différente. Tout d’abord la forme du pays est plus compliquée avec une partie sud-est et une partie sud-ouest séparée par le golf de Thaïlande . Pour ce qui est du nord la partie nord-ouest remonte beaucoup plus au nord que la partie nord-est avec une enclave du Laos qui ne permet pas de liaison en ligne droite de l’extrême nord-ouest à l’extrême nord-est (sauf en avion ou à passer par le Laos mais là c’est une autre aventure…) Il en est de même pour les deux parties sud qui obligent à passer par Bangkok pour aller de l’ouest à l’est, les liaisons maritimes étant rares pour faire ces trajets. Ainsi les déplacements par la route ne sont pas faciles. A cette géographie compliquée s’ajoute un réseau routier qui n’est pas toujours à la hauteur avec l’absence de vraies autoroutes mais plutôt des voies rapides qui ne permettent néanmoins pas d’aller très vite. Par vraies autoroutes je veux dire des autoroutes avec un parfait macadam et fermées réellement sur les côtés (il y en a un peu mais de loin pas partout. Le réseau routier secondaire est souvent assez mauvais et le trafic routier important fait perdre beaucoup de temps en traversant les villes. Au niveau distance, juste pour donner une idée, la distance entre Chiang Rai (nord-ouest) et Narathiwat (sud-ouest) est à peu la même qu’entre Paris et Gibraltar. Vous imaginez aisément que le faire en voiture nécessite une trentaine d’heures ! En votre qualité de touriste vous aurez le choix pour vous déplacer entre les bus, les trains et les avions (je mets à part la voiture car louer une voiture sur de longues distances est assez rare et en tous les cas risqué). Si vous voulez aller de Bangkok au nord-ouest, nord-est, sud-ouest ou sud-est c’est assez simple dans tous les cas. Pour les bus ceux-ci desservent tout le pays et circulent jour et nuit. Il ne vous en coûtera pas très cher même avec les bus VIP plutôt confortables mais le trajet sera long. Pour les trains c’est un peu plus compliqué car ils ne desservent pas l’ensemble du territoire (sauf les villes principales) mais aller par exemple de Bangkok à Chiang Mai nécessitera au minimum 12h (sans compter les retards fréquents…) soit pour moins de 700 km une moyenne horaire entre 50 et 60km/h. Le train de nuit est souvent utilisé par les touristes mais, même si l’expérience est à vivre cela entraine une grosse perte de temps car il faut être à la gare au minimum une heure avant le départ (car c’est la cohue et quand on n’est pas habitué il faut trouver le bon train…), 12h de trajet, une heure ou deux de retard et ensuite aller à votre hôtel à destination. Si vous voulez un train couchette confortable il faudra opter pour le V.I.P qui coûtera le même prix (et même parfois plus) que l’avion. Ensuite il vous reste le choix de l’avion. A mon sens c’est la meilleure option pour plusieurs raisons. Tout d’abord le prix est tout à fait raisonnable. Ensuite bien évidemment le temps de trajet est très court (maximum 2 h du nord au sud). Il faut aussi dire que les compagnies aériennes sont (pour la quasi-totalité) fiables, sûres et confortables. Enfin il faut ajouter que la Thaïlande compte énormément d’aéroports de sorte que l’on peut se rendre partout, soit en vol direct soit au maximum avec une escale à Bangkok. Arrivé à l’aéroport vous ne serez jamais très loin de votre destination finale qui sera assez simple à rallier par le bus ou des transports en van. En ce qui concerne les îles du sud le problème est un peu plus complexe. En effet certaines ont des aéroports ( Koh Samui par exemple) mais pas la plupart. Il vous faudra donc composer avec un voyage en avion, puis du bus ou du van de l’aéroport au port maritime puis du bateau et pour finir du van ou du taxi pour arriver à votre hôtel. Par exemple, si vous voulez aller de Chiang Mai à Koh Samui vous pourrez soit prendre un vol direct avec Bangkok Airways qui est la seule compagnie à faire cette liaison et vous serez arrivé en moins de 2 h. Parfait me direz-vous. Oui certes mais moyennant environ 250 euros c’est-à-dire très cher, surtout quand on est une famille. Comme vous n’aurez pas envie de dépenser autant d’argent vous adopterez la solution qui consiste à prendre un vol pour Surat Thani. Air Asia vous y conduira en 2h en prenant le vol unique à 11h10. Ainsi vous quitterez votre hôtel vers 9h30 à Chiang Mai, prendrez votre vol pour arriver à 13h à Surat Thani. A l’arrivée vous prendrez un bus vers 14h et arriverez au port vers 15h30, juste à temps pour prendre un bateau vers 16h (ce sera trop court pour avoir celui de 15h30) et vous arriverez à 19h30. Il vous faudra ensuite prendre un van ou un taxi collectif (ou la navette de votre hôtel si le service existe). Le temps de débarquer, de trouver le véhicule et d’arriver, vous serez à votre hôtel vers 20h30. Ainsi vous aurez mis 11h pour rejoindre votre île préférée c’est-à-dire le même temps qu’un vol Paris Bangkok ! Je pourrai ainsi prendre d’autres exemples. Ensuite il faut aussi parler des distances entre les îles. Si les îles sont sur le même océan il y a en générale des liaisons inter îles mais qui malgré tout peuvent être très longues. Si les îles ne sont pas du même côté c’est très long. Par exemple pour aller de Koh Lanta (côté mer d’Andaman) à Koh Samui (golf de Thaïlande) vous mettrez une dizaine d’heures à laquelle il faudra rajouter les temps pour aller au port et à l’hôtel soit une bonne douzaine d’heures c’est-à-dire une journée complète. Je ne donnerais pas plus d’exemple mais j’invite les futurs visiteurs à bien prendre conscience de l’importance de ces déplacements pour construire leurs itinéraires. Malgré tout, ces déplacements font aussi partie du voyage et ne doivent pas forcément être considérés comme du temps perdu. C’est souvent l’occasion de rencontres avec la population locale et quand on prend le bateau ce sont des petites croisières qui peuvent être très agréables… Bon voyage !

  • LE WAT TRAIMIT ET LE MYSTERE DU BOUDDHA EN OR MASSIF...

    Un petit temple qui de l’extérieur ne présente pas de particularités extraordinaires et qui, si on ne sait pas ce qu’il y a à l’intérieur ne suscite pas spécialement la curiosité du touriste. Il faut d’abord connaitre l’histoire qui est pour le moins surprenante. Tout commence vers 1930 quand il fut décidé d’aménager les berges du fleuve Chao Phraya. Dans le quartier chinois il y avait un vieux temple abandonné depuis longtemps et où personne n’allait plus. Il fut décidé de détruire le temple mais se posait un problème car il contenait une grande statue de Bouddha en stuc doré. C’était un problème car en Thaïlande toutes les statues de Bouddha sont vénérées et on ne peut pas si facilement les détruire. Face à ce problème on décida bien sûr de ne pas détruire la statue mais de la déplacer dans un temple situé dans les environs, le Wat Traimit dans le quartier chinois . Le problème était que le temple n’avait pas de bâtiment assez grand pour recevoir la statue et on décida de la laisser dehors, vaguement abritée sous un toit de tôle où elle resta ainsi pendant une vingtaine d’années. En 1955 il fut décidé de construire un nouveau bâtiment et on décida d’y mettre la statue. Ainsi on prit beaucoup de précautions lors du déplacement de la statue pour ne pas abîmer celle-ci en stuc. Les moines prièrent beaucoup et il y eu une grande cérémonie lors du déplacement. Malgré tout ça un des câbles de la grue cassa et la statue chuta lourdement dans la boue. Cet épisode fut considéré comme étant indéniablement un mauvais présage et tout le monde, moines et ouvriers abandonnèrent la statue à son triste sort. En même temps ou presque un très gros orage s’abattit sur la ville qui dut faire face à d’énormes trombes d’eau, le mauvais présage ainsi se confirma. La statue, une fois passé l’orage était couverte de boue et le lendemain un responsable du temple prit le soin de la nettoyer quand il aperçut soudain une fissure (due à la chute de la statue et l’eau déversée sur celle-ci) qui laissait apparaître du métal doré. On entreprit alors de regarder plus en détail et on découvrit que le stuc n’était qu’une couverture et que la statue était en fait en or massif. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre dans tout le pays et le petit temple tranquille Wat Traimit devint rapidement célèbre et devenir un des temples les plus visités du pays et de renommée planétaire. Personne ne connait l’origine de la statue, on suppose néanmoins qu’elle serait originaire d’ Ayutthaya avant d’avoir été déplacée à Bangkok . Il est couramment admis que lors des invasions birmanes et pour éviter que la statue fut volée, celle-ci fut couverte de stuc par les moines pour ne pas éveiller la convoitise des envahisseurs. Le secret ne fut jamais dévoilé car lors des invasions birmanes tous ceux qui connaissaient le secret furent massacrés. On sait avec certitude que l’époque est celle du style Ayutthaya (1238 à 1370) par la flamme au-dessus de la tête symbolisant l’énergie spirituelle. En contemplant cette merveille on prend pleinement conscience que l’or est éternel car sa magnificence n’a pas été altérée par les siècles mais le mystère reste entier en ce qui concerne l’origine de ce chef d’œuvre de 3m de hauteur et 5,5 tonnes d’or massif qui en fait la plus grosse statue en or du monde…

  • ÉCOTOURISME - TOURISME RESPONSABLE EN THAÏLANDE...

    La Thaïlande est victime de son succès avec un tourisme de masse grandissant dramatiquement chaque année. Beaucoup de voyageurs recherchent une autre forme de tourisme alliant les découvertes, les rencontres, la nature et une authenticité que ne propose pas le tourisme de masse. Une forme de tourisme responsable existe, apportant le plaisir du voyage avec un respect de l’environnement et une redécouverte des valeurs fondamentales de l’interculturalité. Proposer des circuits où sont prises en compte les principales exigences d’un tourisme responsable nécessite une réflexion constante et une adaptation dans un milieu qui fonctionne à l’inverse par le développement effréné et mal contrôlé d’un tourisme de masse. On peut citer 2 éléments qui montrent combien le pays n’est pas réellement tourné et sensibilisé à une démarche responsable en matière d’environnement : 1) Le problème du plastique et principalement des sacs. Alors qu’en France et un peu partout en Europe le sac plastique est banni, chaque Thaïlandais en utilise en moyenne 8 par jour, ce qui positionne le pays en 6e place des pays les plus pollueurs des océans (étude menée par l’Université de Georgie) 2) Le problème de l’eau. 2014 a été une année de grande sécheresse mais les années qui suivent voient ce problème resurgir régulièrement. Les causes en sont multiples avec principalement les modifications climatiques comme partout mais aussi une déforestation massive et des constructions immobilières intensives dans les zones urbaines et balnéaires. Paradoxalement, pour lutter contre la concurrence des pays voisins proposant des sites incontournables comme les temples d’Angkor au Cambodge ou la baie d’Halong au Vietnam, la Thaïlande cherche à développer un tourisme axé sur le golf. Ceci est effectivement paradoxal quand on sait que le golf est un très gros consommateur d’eau. On voit donc qu’un tourisme responsable a sa place pour offrir une alternative et faire face à une destruction inéluctable de l’ environnement si rien n’est fait. Proposer un tourisme responsable est un challenge mais c’est pourtant possible et le challenge est relevé chaque jour un peu plus. Quand on parle de challenge il suffit de regarder quelques chiffres concernant la Thaïlande : - Dans les années 70 on recensait 350.000 touristes et 35,4 millions en 2017 soit 100 fois plus - Le tourisme représente 18% du PIB contre 9% en moyenne à l’échelle mondiale - Les touristes chinois étaient 900.000 en 2006 et sont 10 millions en 2017 Les conséquences sont malheureusement dramatiques : destruction de la faune et de la flore , pollution, populations déplacées au rythme des constructions effrénées et encore bien d’autres effets induits et pervers. Face à ce tourisme de masse il se développe heureusement une forme de tourisme plus responsable, plus écologique, plus respectueux de la planète et des populations. On peut l’appeler écotourisme mais je n’aime pas trop le terme car sa définition reste encore vague et peu encadrée malgré les efforts déployés depuis de nombreuses années, donnant ainsi une porte largement ouverte à certains, peu scrupuleux qui revendiquent un label qu’elles n’appliquent pas. Je préfère parler de tourisme responsable car la responsabilité est celle de chacun et celle-ci augmente au fil de voyages où les personnes sont initiées et comprennent de plus en plus l’intérêt et se transforment en ambassadeur auprès des autres. Un tourisme responsable prendra en compte la préservation des sites et des populations et participera activement à la préservation de l’existant. Quelles sont les actions simples que l’on peut décrire comme actrices d’un tourisme responsable ? - Tout d’abord être en petit groupe . En se déplaçant à 6 ou à 8 on peut facilement (en qualité d’agence) éduquer beaucoup plus facilement qu’avec des groupes de 30 ou 40 personnes. Ensuite, en petit groupe on peut facilement, en se promenant dans un parc naturel, marcher en file indienne sur un sentier sans aller piétiner la flore ou déranger la faune de part et d’autre. - Essayer de choisir des moyens de transport dont l’empreinte carbone est la plus basse. Sur ce sujet il y a beaucoup à dire car les avis sont partagés. En effet, on peut par exemple préférer un voyage en avion d’une heure par rapport à un transport en van de 12 heures. Je reste un peu interrogatif car il convient de tout intégrer. Durant un voyage de 12 heures on consommera du carburant (en avion aussi certes) mais également on consommera de l’eau en bouteille plastique, on s’arrêtera plusieurs fois pour se restaurer et ainsi on consommera de l’énergie, surtout si l’on s’arrête dans des endroits climatisés. D’autre part, le voyage étant beaucoup moins confortable qu’en avion, les touristes réticents auront tendance à rejoindre les adeptes du tourisme de masse gros consommateur d’énergie ce qui n’est pas le but. Il est compliqué de faire un calcul précis sur l’empreinte carbone (même si des formules existent, elles restent encore loin d’une science exacte) et je laisse à chacun choisir ce qui lui parait le plus juste. - Choisir de visiter des endroits qui sont préservés. Ceci est intéressant à double titre. Tout d’abord ce sera très formateur et les touristes seront beaucoup plus attentifs en découvrant des endroits préservés et très beaux que s’ils sont dans des endroits surpeuplés avec des détritus partout. Ensuite, dans les endroits préservés il sera beaucoup plus facile d’aider les populations locales en consommant sur place les produits du terroir ou l’ artisanat local. - Avoir à l’esprit que l’eau est un bien rare et qui nous est vital. Prendre 5 douches par jours ne sert à rien, pas plus que laisser couler l’eau inutilement pendant que l’on se savonne. On évitera, n’en déplaise aux golfeurs, les activités à très fort impact comme le golf qui est un gros consommateur d’eau. Il en sera de même pour les ballades en quads ou autres engins à moteur. - Eviter d’avoir trop d’emballages plastiques et surtout ne pas les jeter n’importe où. Certains vont dire que c’est compliqué d’avoir moins de plastique. Pour autant c’est possible. La Thaïlande est un des plus gros consommateurs de sacs plastiques au monde. Si vous allez dans un supermarché vous constaterez avec effroi qu’on vous met vos achats dans un nombre incroyable de sacs. Personnellement, et j’invite chacun à en faire de même, je vais faire mes achats avec un sac tissu et refuse les sacs plastiques. Un petit geste, certes, mais un début d’éducation. - Choisir des hôtels ou des hébergements le plus près possible de ce que l’on veut visiter. Ceci parait logique mais on voit trop souvent des agences privilégier un emplacement par rapport à des critères purement économiques (ou mercantiles parfois) et c’est bien dommage. Faire 2kms pour aller faire une visite est évidemment beaucoup moins impactant que d’en faire 15 ou plus. - Quand l’on se promène dans la nature et spécialement dans les parcs nationaux on ne nourrira pas les animaux car ce n’est pas leur rendre service et les attire dans des secteurs où ils peuvent causer des dégâts. - Au niveau des populations locales on sera respectueux, ceci est aussi une part entière d’un tourisme responsable. Les populations locales et les villages ruraux ne sont pas des zoos humains et quand on veut prendre une photo il est normal de demander l’autorisation avant. Ensuite, ces gens étant bien souvent pauvres, quelques bahts suffiront à les aider et vous fera découvrir leur large sourire de remerciement. - On respectera également la Royauté, la culture locale et la Religion en adoptant une tenue adaptée dans les lieux de cultes notamment. Personnellement, et c’est aussi une forme d’attitude responsable, nous faisons travailler exclusivement les populations locales (chauffeurs par exemple). Nous pourrions avoir notre propre chauffeur et notre propre véhicule mais en agissant ainsi nous ferions d’abord beaucoup plus de kms puisque nous nous déplacerions d’un point à l’autre du pays et nous ne ferions pas travailler les locaux mais un seul chauffeur. Bien sûr, visiter la Thaïlande en écotourisme ou tourisme responsable à 100% est impossible. C’est impossible car inévitablement nous allons dans des endroits qui sont très visités. Pour autant nous essayons de faire toujours au mieux et nous créons nos circuits en tenant compte au maximum des critères de ce qu’on appelle un tourisme responsable. Enfin il est utile de noter que quand nous allons dans des villages à la rencontre des populations locales, partager leur repas ou dormir chez l’habitant, ceci est le fruit d’un long travail fait avec eux et se fait en accord avec leur culture et dans un total respect de leur personnalité et de leurs spécificités. Quelques exemples de ce que l’on peut rencontrer dans un tourisme responsable en Thaïlande : Les voyageurs auront le plaisir de voir des choses étonnantes comme par exemple - une distillerie de rhum en commerce équitable où tout un village travaille du début à la fin de la chaîne, c’est-à-dire depuis la plantation et la récolte de la canne à sucre jusqu’à l’embouteillage et le collage manuel des étiquettes sur les bouteilles. - Ce sera aussi une ferme de café organique dans la montagne où un village ethnique de la tribu Lahu trouve ainsi un travail rémunérateur sur place et sans quitter son milieu naturel. - Ce seront les villages ethniques de l’extrême nord du pays et les tribus Akha où l’agriculture a été initiée pour pallier à l’époque à la disparition de la culture du pavot et où aujourd’hui l’agriculture bio se développe de plus en plus. Le voyageur dormira chez l’habitant et partagera son quotidien en lui permettant ainsi de mieux vivre par un apport complémentaire à ses revenus. - Ce sera encore un camp d’ éléphants où ceux-ci sont recueillis et sauvés de la maltraitance des usines à touristes. Le voyageur en prendra soin, sans le monter, simplement en prenant part au travail avec les soigneurs et en se baignant avec eux dans la rivière. Il dormira sur place, dans une tente et dans ce camp il découvrira l’utilisation de l’énergie solaire et hydraulique, la climatisation par pulvérisation d’eau, la fabrication de papier avec les excréments d’éléphants ainsi que la fabrication d’engrais. Le prix des circuits en écotourisme n’est pas nécessairement supérieur à des circuits dits « classiques » et reste dans des moyennes raisonnables et permettant au plus grand nombre de profiter de ce tourisme alternatif. De plus le voyageur saura qu’il contribue, en se faisant plaisir, à un monde plus propre et plus respectueux et où une part du prix sera directement bénéfique à ceux qui en ont le plus besoin. Il est bon aujourd’hui de prendre conscience que notre terre est réellement menacée mais prendre conscience ne suffit pas, il faut que chacun (ou du moins espérons-le, le plus grand nombre), ait une action réelle par de petits gestes pour que nous laissions demain à nos enfants une terre plus propre et pas un dépotoir et l’exemple d’une irresponsabilité. SIAM-HOLIDAYS.COM a choisi de construire ses circuits en appliquant au mieux les recommandations d’un tourisme responsable et en appliquant la charte « QUANTUM PLANETAE » Faire un circuit en tourisme responsable n’est pas se priver des visites mais c’est les faire autrement, au bon moment, selon certaines règles (qui d’ailleurs amèneront du confort au voyageur) et c’est vouloir donner plus, aussi bien au voyageur qu’aux populations locales. Ce n’est pas non plus se priver de confort, bien au contraire et ce n’est pas voyager de manière spartiate mais simplement vouloir sortir et s’échapper du tourisme de masse pour voir le monde autrement. Il y a en Thaïlande de nombreux endroits où l’on peut encore voir une vraie nature et c’est un ravissement et un encouragement de voir que cela existe et combien c’est beau. Si vous voulez consulter la Charte « QUANTUM PLANETAE » cliquez sur le logo :

  • RECETTES THAILANDAISES FACILES

    Le curry est à base de beaucoup de recettes de la cuisine Thaï . Ces recettes sont faciles à réaliser, même en France et l'on peut aussi acheter de la pâte de curry toute prête ce qui facilite beaucoup la préparation, même si bien sûr la saveur n'est pas la même qu'une pâte fraîche. Voyons ces différentes recettes. LES INGRÉDIENTS POUR FAIRE UNE PÂTE DE CURRY - 20 piments verts frais, 2 tiges de basilic doux - 10 gros piments rouges séchés, hachés et bouillis - 3 cuillères à soupe d’échalotes hachés - 2 cuillère à soupe d’ail émincé - 1 cuillère à café de gingembre thaï émincé (galanga) - 1 cuillère à café de lemon grass haché - 1 cuillère à café de Thaï ginseng - 1 cuillère à café de pâte de crevettes - 1 cuillère à café de zest de kaffir haché - 1 cuillère à café de racine de coriandre fraîche ou séchée - 1 cuillère à café de curcuma Réalisation Mettre tous les ingrédients en une fois dans un mortier et bien les mélanger et les piler au moyen d’un pilon jusqu’à avoir une pâte homogène. Comment réaliser différentes pâtes de curry Thaï En partant de la pâte de curry rouge pour faire une pâte de curry jaune - Ajouter : 1/2 cuillère à café de graines de coriandre 1/2 cuillère à café de graines de cumin 1/2 cuillère à café de poivre 1 cuillère de poudre de curry En partant de la pâte de curry jaune pour réaliser une pâte de curry panang -Ajouter une cuillère à soupe de cacahuètes grillées. En partant de la pâte de curry rouge pour réaliser une pâte de curry jungle -Ajouter des piments frais et séchés et bien mélanger POULET AU CURRY VERT ET ROUGE Ingrédients : -100 g de tranches de blanc de poulet -1 cuillère à soupe de curry vert ou rouge -50g de purée d’aubergine et de carottes -½ tasse de crème de coco -½ tasse d’eau -1 cuillère à soupe de fish sauce -2 à 3 cuillère à café de sucre -2 cuillère à soupe d’huile -2 feuilles de kaffir, de basilic doux et de piment rouge Préparation: Mettre l’huile dans le wok à feux doux, ajouter la pâte de curry vert ou rouge, la crème de coco, laisser mijoter et remuer pendant 1 à 2 mn. Ajouter le poulet et remuer vigoureusement jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Rajouter de nouveau de la crème de coco et de l’eau ainsi que la fish sauce et le sucre, le tout à feu vif. Ajouter la purée d’aubergines et de carottes, les feuilles de kaffir et laisser bouillir jusqu’à parfaite cuisson puis ajouter à la fin les feuilles de basilic doux et les piments rouges. Servir très chaud. POULET AU CURRY PANANG Ingrédients : -100 g de morceau de blanc de poulet coupé en dés -1 cuillère à soupe de curry panang -100g de mélange de haricots, carottes et mais doux - 1 tasse de crème de coco -½ tasse d’eau -1 cuillère à soupe de fish sauce -3 à 4 cuillère à café de sucre -2 cuillère à soupe d’huile -2 feuilles de kaffir , de basilic doux et de piment rouge Préparation: Mettre l’huile et la crème de coco dans le wok à feux doux, ajouter la pâte de curry panang, laisser mijoter et remuer pendant 1 à 2 mn. Ajouter le poulet et remuer vigoureusement jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Rajouter de nouveau de la crème de coco et de l’eau ainsi que la fish sauce et le sucre, le tout à feu vif. Ajouter le mélange de haricots, carottes et mais doux et les feuilles de kaffir Décorer avec les feuilles de basilic et les piments rouges. Servir très chaud. MASSAMAN CURRY Ingrédients : -100 g de morceau de blanc de poulet coupé en dés -1 cuillère à soupe de pâte de massaman curry -1 tasse de morceaux de pommes de terre cuites à l’eau, d’ ananas et d’oignon - 1 tasse de crème de coco -½ tasse d’eau -1 cuillère à soupe de fish sauce -1 à 2 cuillère à café de sucre -2 cuillère à soupe d’huile -1 cuillère à soupe de sucre de palme Préparation: Mettre l’huile, la crème de coco et le sucre de palme dans le wok à feux doux ou moyen, ajouter la pâte de curry panang, laisser mijoter et remuer pendant 1 mn. Ajouter le poulet et remuer vigoureusement jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Rajouter de nouveau de la crème de coco et de l’eau ainsi que la fish sauce et le sucre, le tout à feu vif et laisser bouillir 2 mn avant de couper le feu. Servir très chaud. JUNGLE CURRY Ingrédients : -100 g de morceau de blanc de poulet -1 cuillère à soupe de pâte de jungle curry -200g de tranches d’aubergines, de haricots coupés en dés et de ginseng, 1 à 2 tiges de poivre en branche, carottes et mais doux -50g de tranche de piment rouge -2 à 3 tige de « holy basil » - 1 tasse d’eau -1 cuillère à soupe de fish sauce -1 cuillère à café de sucre -2 cuillère à soupe d’huile Préparation: Mettre l’huile dans le wok à feux doux et ajouter la pâte de curry jungle et bien remuer sans s’arrêter pendant 1 à 2 mn. Ajouter le poulet et remuer vigoureusement jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Ajouter l’eau ainsi que la fish sauce, le sucre et tous les légumes, le tout à feu vif et laisser bouillir jusqu’à cuisson des légumes. Ajouter les tiges de holy basil et le piment puis stopper le feu. Servir très chaud. POULET AU CURRY JAUNE Ingrédients : -100 g de morceau de blanc de poulet coupé en dés -1 cuillère à soupe de pâte de curry jaune -10 morceaux de pommes de terre cuites à l’eau -1 tasse de morceaux d’un gros oignon - ½ tasse de crème de coco -¼ tasse d’eau -1 cuillère à soupe de fish sauce -2 à 3 cuillères à café de sucre -2 cuillère à soupe d’huile -1 cuillère à soupe de poudre de curry Préparation: Mettre l’huile et la crème de coco dans le wok à feux doux, ajouter la pâte de curry jaune, laisser mijoter et remuer pendant 1 à 2 mn. Ajouter le poulet et remuer vigoureusement jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Rajouter de nouveau de la crème de coco et de l’eau ainsi que la fish sauce et le sucre, le tout à feu vif puis ajouter les pommes de terre et l’oignon et laisser bouillir jusqu’à parfaite cuisson. Servir très chaud. Bon appétit !!!

  • LA THAÏLANDE IMPORTE DES FRUITS ET LEGUMES QU'ELLE PRODUIT EN QUANTITES....

    La Thaïlande, comme beaucoup et on peut même dire la majorité des pays, importe des productions dont elle n’a pas besoin. Ceci n’est pas nouveau et cette absurdité est maintenant connue de tout le monde, la loi du commerce internationale faisant que l’on se retrouve parfois dans des situations stupides où l’on importe des produits que soi -même on a en grande quantité et que l’on ne peut pas vendre à cause d’une concurrence extérieure et une guerre des prix sans pitié. La Thaïlande est connue pour être un pays béni des dieux en matière de culture et où tout ou presque pousse très bien et très vite, l’humidité et la chaleur contribuant à donner aux plantes les deux choses les plus importantes pour leur croissance. Chiang Mai est particulièrement concerné et ceci pour plusieurs raisons. Tout d’abord le climat est particulièrement favorable avec, surtout sur les reliefs, des températures plus fraîches et propices à un très grand nombre de culture. Ensuite, après la volonté Royale de faire disparaître la culture du pavot, en 1974 sont nés plusieurs projets Royaux pour promouvoir une culture biologique et responsable en remplacement de la culture du pavot. Ces projets ont perduré et aujourd’hui encore permettent aux villageois de vivre de leur culture en vendant leur récolte dans les magasins des projets Royaux notamment. Cette culture représente une faible partie de la masse cultivée dans la région mais cela méritait d’être souligné. A part cette forme de culture on rencontre la culture traditionnelle qui malheureusement utilise beaucoup les pesticides comme partout malheureusement mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui. En allant sur les marchés on est surpris de la profusion et de la variété des fruits et légumes et on peut admirer aussi bien de superbes salades que des choux fleurs, haricots ou concombres. Si vous allez vous promener dans les supermarchés en Thaïlande vous verrez par exemple des fraises et des avocats (je prends ces 2 exemples car ils sont très représentatifs). On trouve effectivement des fraises mais qui n’ont que peu de goût, conservées au froid depuis des jours et des jours dans des barquettes en plastique et quand on regarde l’origine on voit différents pays assez lointains mais pas la Thaïlande. Pour les avocats c’est la même chose ils sont en générale pas très gros, très très durs car pas mûrs et extrêmement chers, venant également de très loin. C’est stupéfiant car quand vous allez à Chiang Mai vous voyez des plantations de fraises partout, sur des hectares et vous pouvez en acheter soit directement à la ferme soit sur les marchés pour des prix ridicules. Il est d’ailleurs drôle de voir quand vous prenez l’avion à Chiang Mai , des dizaines de personnes ramenant leurs barquettes de fraises à la maison, une véritable institution la fraise de Chiang Mai. Pour l’avocat c’est la même chose on en trouve partout. L’avocat est plutôt de forme ronde, assez gros et très goûteux. Là encore le prix est ridicule et pour ma part, adorant l’avocat j’en ramène toujours quand je reviens de Chiang Mai. Pour le moment on n’importe encore pas les bananes qui poussent de manière endémique partout mais j’ai quand même réussi (une seule fois) à trouver des bananes des Antilles dans une grande enseigne à Bangkok. C’était juste un petit coup de gueule sur une absurdité de notre fonctionnement de société, je sais que je ne peux rien changer à mon niveau sinon consommer local et je vous invite à en faire de même surtout qu’en allant dans les campagnes on peut encore trouver du bio, du vrai, issu de culture locale et sorti du potager du fermier du coin… A déguster sans modération…

  • HERBES ET CONDIMENTS - 4 SOUPES...

    La cuisine Thaï est composée de préparations fortes en arômes par l’utilisation de nombreuses plantes aromatiques. Elle est aussi un équilibre entre les 4 saveurs : sucré, salé, acide et amer (plus ou moins optionnel) sans oublier l’épicé. Les plats Thaï sont traditionnellement dégustés en utilisant les doigts mais également la fourchette et une cuillère, la fourchette servant à pousser les aliments dans la cuillère mais non pas comme en Europe à manger. Il n’y a pas de couteau car tous les plats servent des aliments pré découpés. Pour certains mets on utilisera également des chopsticks (baguettes), principalement pour la soupe de nouilles . QUELQUES INGREDIENTS ET HERBES COURAMMENT UTILISES : LES HERBES Le galanga ou gingembre thaï () On l’utilise dans différents plats dont les préparations au curry , les soupes dites « hot and sour » et la soupe de lait de coco. Lemon grass () On l’appelle communément citronnelle. On l’utilise dans de nombreuses préparations mais principalement le tom yum (soupe) et dans la préparation de la pâte de curry. Thai ginseng () Une autre forme de gingembre que l’on utilise très souvent et peut être également consommé comme légume après épluchage. Kaffir lime () On le connait en Europe sous le nom de combava. C’est un agrume à peau rugueuse dont la saveur est très proche de celle du citron. On l’utilise principalement dans la préparation des soupes et de la pâte de curry. Turmeric () On le connait en Europe sous le nom de curcuma ou safran des indes. Il est utilisé principalement dans la confection du curry jaune pour lui donner sa couleur. Sweet basil () C’est la basilic, que l’on connait et que l’on utilise dans de très nombreuses préparations de curries où sa saveur anisé relève avec succès le goût. Holy basil ou hot basil () On le connait sous le nom de basilic tulsi ou basilic sacré. Une saveur épicé se dégage après cuisson et on l’utilise surtout dans les préparations de poissons. Lemon basil () Encore appelé basilic citron on l’utilise couramment dans les salades et certains curries. LES ASSAISONNEMENTS Fish sauce () C’est un des ingrédients de base de la cuisine Thaï. Translucide de couleur brun doré on l’utilise souvent pour les marinades de poissons ou viandes ainsi que comme condiment en association avec le pîment et le jus de citron. En fait c’est utilisé un peu comme nous on utilise le sel et le poivre et on en trouve sur toutes les tables de restaurant en Thaïlande. Oyster sauce La traduction est « sauce d’huitre » bien que l’huitre ne soit pas son principal composant. Cette sauce brune très foncée est assez épaisse, faite de sucre, sel, eau épaissie à la fécule de maïs et parfumée avec une essence ou un extrait d’huitre. Cette sauce est couramment utilisée dans la cuisine Thaï mais également en Chine, au Vietnam et au Cambodge. Soy sauce Encore appelée sauce de soja elle est faite à partir de la fermentation des pois de soja (soybeans) avec de l’eau et du sel. Utilisée pour la cuisine et également comme condiment. Palm sugar C’est un sucre non raffiné, de couleur brune et issu de différentes sortes de palmiers mais principalement la fleur de cocotier. Il est réputé riche en vitamines et minéraux et bien meilleur à la santé que le sucre classique. Il est utilisé dans la cuisine Thaï à petite dose dans beaucoup de préparations, dans les desserts bien sûr. L’huile de palme Elle est couramment utilisée dans la cuisine Thaï car très peu chère. Personnellement je ne la recommande pas pour des raisons écologiques concernant les dégâts occasionnés en Asie par la culture intensive de l’huile de palme. On pourra utiliser toutes les autres huiles, le choix est large. Black soya sauce C’est une sauce épaisse préparée avec la sauce de soja vue précédemment que l’on fait fermenter avec du sucre. Cette sauce apporte une saveur sucrée-salée et est très couramment utilisée dans les préparations de riz, nouilles, soupes… LES SOUPES 4 différents types de soupes : * Hot and sour soup (aigre et piquante) * Soupe de poulet au lait de coco * Soupe aigre et crémeuse * Soupe épicée au basilic Les ingrédients : - 50g de poulet ou de prawn (grosses crevettes) - 1 cuillère à soupe de lemongrass coupé très fin - 1 ou 2 feuilles de combava (kaffir lime) - 7 ou 8 piment écrasés-pilés - 1 citron vert - Du sirop de sucre - 30g de pleurote - ½ cuillère à café de galanga (râper la peau) - 1 cuillère à café de coriandre et oignons - 50g d’ognons et tomates coupés en 4 - 1 cuillère à café de fish sauce Préparation : (pour toutes les soupes) 1) Mélanger dans un récipient avec de l’eau, un bouillon cube (poulet), un peu de feuilles de combava (kaffir lime), quelques feuilles de lemongrass, du galanga et 1 ou 2 piments. 2) Arrivée à ébullition on ajoutera l’ognon, tomate, pleurote et le poulet (ou prawn) 3) On ajoute la fish sauce, le sucre, un peu de pâte de piment, le jus de citron, la coriandre et oignons. Ceci quel que soit le type de soupe. Comment réaliser les différents types de soupes . On ajoutera à la 1ère préparation commune ci-dessus : Hot and sour soup 1 bonne tasse d’eau, 1 cuillère à café de fish sauce, 1 cuillère à café de sucre et 1 cuillère à café de pâte de piment (chili paste) Remuer pour bien mélanger et laisser mijoter à feux doux 15mn Soupe de poulet au lait de coco ½ tasse d’eau et ½ tasse de lait de coco. Ajouter 1 cuillère à café de fish sauce et 2 cuillère à café de sucre. Remuer pour bien mélanger et laisser mijoter à feux doux 15mn Soupe aigre et crémeuse ½ tasse d’eau et ½ tasse de lait de coco. Ajouter 1 cuillère à café de fish sauce, 1,5 cuillère à café de sucre et 1 cuillère à café de pâte de chili (piment). Remuer pour bien mélanger et laisser mijoter à feux doux 15mn Soupe épicée au basilic 1 tasse d’eau. Ajouter une cuillère à café de fish sauce, une cuillère à café de sucre, de pâte de chili (piment), 2 à 3 piments grillés et 1 à 2 tiges de basilic. Remuer pour bien mélanger et laisser mijoter à feux doux 15mn Bon appétit !!!

  • DES HOTELS NON CONFORMES A KOH PHI PHI …

    A Koh Phi Phi la police a récemment lancé une grande opération de contrôle sur les hôtels de l’île. Sur les (à peu près) 130 hôtels, 104 ont été contrôlés et seulement 9 remplissent les conditions d’un enregistrement dans la légalité… La cause première réside dans le fait que les hôteliers ne peuvent pas demander une licence car ils n’ont pas de documents officiels prouvant qu’ils sont propriétaires du terrain sur lequel est construit l’établissement (ceci pour des raisons diverses et variées qui peuvent aller de l’indivision à la construction sauvage en passant par une autorisation verbale du propriétaire du terrain). Certains établissements ont la preuve de la propriété du terrain et ont la licence hôtelière mais sont totalement en dehors des normes en ce qui consiste la sécurité ou les normes de confort et salubrité minimum. Pour l’heure tous ces établissements restent ouverts avec une injonction de régulariser leur situation à court terme sous peine de fermeture administrative. Cette opération menée pour l’instant dans la province de Krabi et principalement à Koh Phi Phi sera à n’en pas douter étendue à l’ensemble des zones les plus touristiques ce qui laisse présager un résultat plutôt mauvais si l’on se réfère aux résultats sur Krabi. Le touriste lui-même n’est pas pénalement concerné certes mais, il convient néanmoins de faire attention sur 2 points qui sont primordiaux : La possibilité toujours présente d’une fermeture administrative de l’établissement durant votre séjour ce qui aurait pour effet de vous mettre soudainement sur le trottoir avec vos valises et retrouver un hébergement qui remplisse toutes les conditions de légalité serait fort compliqué du fait de leur rareté. D’autre part, surtout en haute saison, trouver un hébergement au pied levé n’est pas simple. Le problème de la sécurité n’est pas à prendre à la légère. Avoir sa chambre au 2e étage avec un incendie au rez de chaussée peut être évidemment dangereux d’autant plus que dans les établissements ne respectant pas les normes de sécurité il n’y a pas d’extincteurs partout ou quand il y en a ceux-ci n’ont jamais été vérifiés et ne fonctionnent souvent plus. A signaler également que les réservations en ligne auprès des centrales les plus connues (je ne citerai pas de noms mais vous les connaissez) ne vous garantissent pas que les hôtels présentés soient aux normes puisque vous pouvez constater qu’elles présentent toutes un nombre d’hôtels entre 120 et 130 sur Koh Phi Phi... Si vous réservez par vous-mêmes le mieux est de demander à l’hôtel la copie de sa licence hôtelière, c’est déjà un premier point. Vous pouvez aussi réserver par une agence locale de voyage et là (à condition qu’elle soit sérieuse), vous n’aurez aucun problème car elle aura vérifié pour vous auprès des autorités. Bon voyage...

  • BANGKOK... AU HASARD DE MES BALLADES, ENTRE BEAUTE ET INSOLITE...

    Bangkok… la cité des anges… La ville de tous les contrastes, toutes les surprises, tous les excès parfois mais une ville attachante et pleine de mystères si l’on s’y attarde un peu. On peut aller voir ce que l’on appelle les incontournables et il le faut car il y a des choses merveilleuses ( le Grand Palais , le Wat Arun, le Wat Pho , la Maison de Jim Thompson etc…) mais on peut aussi s’attarder dans des endroits moins connus à condition parfois d’y aller au bon moment. On peut citer le quartier chinois, en y allant le soir quand l’activité bat son plein, on est alors plongé dans un autre monde, un monde qui bouge, qui court, qui grouille, qui crie, qui travaille… au milieu des couleurs et des odeurs. Le marché aux fleurs, en y allant vers minuit. Vous serez plongé dans l’univers des fleurs, des senteurs où chacun a sa place dans ce commerce particulier. Ici arrive des tonnes de fleurs pour être préparées, emballées et expédiées partout dans le monde. Un tourbillon de couleurs. Vous pourrez aussi vous promener en bateau le long des klongs où vous verrez une vie toute particulière. Des habitants entre terre et eau dans des habitations souvent précaires, des mini jardins de 4m², de quoi semer quelques piments et herbes aromatiques, une vie à part, celle des gens de peu qui subsistent tant bien que mal au sein d’une mégapole tentaculaire. Vous pourrez aller à Thonburi, également dans les klongs mais préservés ceux-là. Peu de différences entre aujourd’hui et ce qu’on a pu voir il y a 50 ans. Ici résistent encore des maisons en bois sur pilotis, des vergers, des exploitations d’orchidées et un calme de la campagne en pleine ville. Des varans vous tiendront compagnie… un monde témoin du passé mais jusqu’à quand ? Vous pourrez aller à Silom , le quartier des pierres précieuses et vous perdre dans les ruelles où ne vont pas les touristes pour rencontrer des petits artisans de toutes sortes. N’oublions pas les quartiers de la nuit avec sa réputation sulfureuse où l’on voit de tout. Reflet de société, témoin de la nature de l’homme, soupape de la violence. Un univers ouvert à tous mais très fermé finalement quand on veut creuser un peu plus et savoir… ici vouloir savoir n’est pas bien vu, le but est de consommer, de tout, tout le temps, sans limite. Trop long de tout décrire, Bangkok mérite une vie de visite pour tout voir et tout comprendre. Ici j'ai regroupé des moments pris au hasard de mes ballades, des visages, des expressions, des contrastes... plus de 160 photos... Regardez : https://siam-holidays.com/dropbox

  • LE CELEBRE TEMPLE BLANC DE CHIANG RAI...SON HISTOIRE ET SES PHOTOS....

    Le Wat Rong Khun ou « temple blanc » de Chiang Rai est sans doute le monument le plus visité de la ville. Il a été construit par Chalermchai Kositpipat un artiste Thaï qui a voulu honorer le Roi Rama IX par ce présent artistique. Le temple rayonne de sa blancheur qui est la pureté du Bouddhisme et ses miroirs symbolise la réflexion de l’illumination. En Mai 2014, un tremblement de terre fait craindre sa fermeture définitive mais finalement les experts décident qu’il peut être rénové et ouvert de nouveau au public. Situé à 13km de la ville il est facile d’accès. Il est construit à l’emplacement d’un vieux temple qui tombait en ruine. L’artiste qui a construit ce temple estimait qu’il ne serait pas terminé avant 2070…à voir ce que l’avenir nous dira… On voit ici beaucoup de symboles de significations mystiques ayant trait au Bouddhisme ou plus simplement à une réflexion sur la nature humaine et ses déviances, la cupidité, la tentation, le désir… organiser son voyage en thailande On voit ici des représentations de Harry Potter, Superman et Hello kitty ce qui peut très largement surprendre dans l’enceinte d’un temple mais l’artiste a voulu faire passer le message que tout le monde dans notre univers est méchant… Le bâtiment doré est le symbole du corps et le bâtiment blanc le symbole de l’esprit. L’or représente les désirs mondains, l’argent et tous les biens basiques terrestres. Le bâtiment blanc est symbole de l’esprit, le mérite, à l’opposé des choses vénales et de la possession. tour operator thailande Il est important ici de comprendre cette philosophie car il s’agit plus d’une réalisation artistique dévouée à un Roi bien aimé plutôt qu’à un véritable temple dédié à la prière. L’ensemble est certes un peu hétéroclite mais donne une vision assez large d’une philosophie asiatique et principalement Thaï de l’interprétation des vertus et des moyens de trouver une forme de sagesse. specialiste voyage thailande Devenez membre et regardez les photos : https://www.siam-holidays.com/dropbox

  • OU ET COMMENT MANGER EN THAÏLANDE ???

    Question superflue pour ceux qui connaissent la Thaïlande mais vraie question pour ceux qui ne la connaisse pas. Il faut d’abord savoir que la Thaïlande a une des meilleures cuisines du monde qui sait agrémenter les préparations avec une multitude d’herbes qui donnent toutes les saveurs, du salé au sucré, à l’aigre doux en passant évidemment par le « relevé » c’est-à-dire épicé. agence de voyage thailande Où que vous soyez vous pourrez trouver à manger jour et nuit, manger très bon et pour un prix très bas sauf exception ou choix particulier. voyage thailande famille A savoir aussi que les Thaï ont un rapport très particulier à la nourriture car ils mangent très souvent et aiment la bonne nourriture (celle de chez eux car leur faire avaler une nourriture européenne est souvent compliqué). De ce fait ils aiment aussi cuisiner. agence de voyage thailande En arrivant en Thaïlande on est toujours surpris de voir qu’il y a des stands de cuisine de rue partout et en très grand nombre, à croire dans certains quartiers que la moitié de la population passe son temps à cuisiner pour l’autre moitié. voyage organisé thailande Les différentes solutions pour manger Dans la rue : les multitudes de stands de nourriture dans les rues ne vous laisseront que l’embarras du choix entre les soupes de nouilles, le pat thaï, les brochettes, le khao pad, le papaya pok pok etc etc… C’est toujours bon et frais car préparé uniquement à la demande. Le prix varie selon les plats et les régions entre 40 et 70 bahts soit entre environ 1 et 2 euros. Parfois vous pouvez vous asseoir pour manger, quelques tables sont dressées sur le trottoir, parfois non mais ce n’est pas trop un problème, la cuisine de rue n’a pas vocation de vous installer confortablement mais de vous servir du bon et du frais rapidement. Pour le dessert vous trouverez toujours des fruits (mangues, ananas, papaye, banane…) préparés et près à être dégustés ou encore des crêpes indiennes. sejours thailande Les restaurants : vous pourrez opter pour les restaurants Thaï ou ceux pouvant vous proposer de la cuisine européenne. Les restaurants Thaï La cuisine sera la même que la cuisine de rue avec l’ajout d’autres plats dont les fameux curry, le tom yam kung ou le tom kha kai ou encore d’autres spécialités selon les restaurants. Vous pourrez trouver des restaurants très peu chers (à peu près au même prix ou légèrement plus cher que la cuisine de rue). Vous serez installé à une table avec un ventilateur ou climatisé pour les plus évolués. voyagiste thailande Les restaurants thaï « haut de gamme » Ces restaurants vous proposeront la même cuisine mais dans un cadre très agréable, dans un jardin, sur le bord d’une rivière ou d’un étang. Les prix ne sont évidemment pas les mêmes, comptez entre 200 et 300 bahts (voir plus) pour un plat (entre 7 et 8 euros), ce qui pour une bourse européenne reste néanmoins raisonnable. Certains restaurants sont également, tout en servant une cuisine excellente, atypiques tel le condom & cabbage qui existe à Bangkok et à Pattaya. specialiste voyage thailande Le « hot pot » et le « barbecue » Ces deux solutions sont une institution en Thaïlande car les Thaïlandais adorent (on y voit que peu d’étrangers d’ailleurs et c’est dommage…) Dans les deux cas ce sont des buffets en générale. circuit voyage thailande Le hot pot est une sorte de wok posé soit sur un système de chauffe électrique soit sur un pot en argile rempli de braises rouges. On vous amènera des petits plats de viande (porc, bœuf, foie, rognons, poulet), de fruits de mer (crevettes, calamars) et de nombreux végétaux. Vous plongerez le tout dans un bouillon en ébullition et dégusterez avec une sauce un peu pimenté mais excellente. Le barbecue est un peu différent. Au centre de votre table un trou est aménagé pour recevoir un pot d’argile rempli de braises rouges. Au-dessus est placé un chapeau en aluminium de forme convexe. Quand vous vous installez on place le pot en argile et le chapeau et on vous donne un morceau de graisse de porc pour graisser le métal. Vous allez ensuite au buffet vous servir en viande et légumes (sans oublier le riz) que vous ramènerez à votre table pour faire griller le tout, les légumes étant placés dans le bouillon situé dans la partie basse du chapeau. organiser son voyage en thailande Le tout est excellent et à volonté. Les prix sont de l’ordre de 200 à 300 bahts (entre 5 et 8 euros). Il y a aussi très souvent un bac à glace pour le dessert sans compter d’autres desserts ou des fruits. Je vous conseille de tester le hot pot et le barbecue, c’est excellent et pas cher… Vous pouvez toujours demander à votre hôtel où se situe le plus près, où aux chauffeurs de taxis, il y en a certainement un pas très loin… visite thailande Les restaurants européens ou étrangers Vous pourrez assez facilement trouver des restaurants servant une cuisine soit spécialisée (restaurants italiens, indiens, français…). En se renseignant un peu pour savoir si la qualité est bonne il y en a de nombreux qui sont très satisfaisants. Les prix sont assez chers si l’on veut de bonnes viandes (une belle entrecôte de bonne qualité coûtera aux alentours de 500 bahts et le repas complet sera aux alentours de 650 à 800 bahts…selon les endroits). On trouvera aussi dans cette catégorie les must et les étoilés où les prix seront globalement les mêmes qu’en Europe (un peu moins à cause du coût de la main d’œuvre mais néanmoins ce sera dans les prix de la catégorie). tour operator thailande Un dernier plan à signaler est le buffet international des grands hôtels. Beaucoup d’enseignes internationales (Hilton, Marriott, Landmark…) L’avantage est que ces buffets sont d’une qualité exceptionnelle et souvent les chefs sont des chefs français. Tout est bien sûr à volonté dans un cadre des plus agréables. Certains hôtels servent ces buffets quotidiennement et d’autres uniquement certains jours ou le weekend. Les prix varient entre 1200 et 1500 bahts ce qui est très raisonnable compte tenu de la qualité. Bon appétit…

  • LES INFRASTRUCTURES EN THAÏLANDE

    Ce dossier va traiter des infrastructures en Thaïlande. Nous parlerons du réseau routier, de bus, de trains, les aéroports et compagnies aériennes, la conduite, l’eau, l’électricité, le téléphone, internet, le système bancaire (la médecine et les hôpitaux seront traités ultérieurement dans un dossier spécial) Vous pourrez être parfois surpris…dans un sens ou dans l’autre… La Thaïlande disposent d’infrastructures dont la qualité est variable selon les secteurs et les régions. Le Réseau routier : Le réseau routier est plutôt de bonne qualité si l’on compare à ses voisins (Cambodge, Laos, Birmanie, Vietnam…) Ce réseau est bien plus développé que le réseau ferroviaire (159.000 km contre 5000 km). Le frêt routier est privilégié par le Gouvernement qui veut développer les infrastructures routières. Le réseau routier est bien développé pour desservir tout le royaume avec des autoroutes et des routes à 4 voies. Le réseau secondaire offre également un maillage intéressant avec néanmoins des disparités en terme d’entretien, certaines routes présentant de nombreux tous ou crevasses, surtout à la saison des pluies. Il est très aisé de se déplacer par la route en Thaïlande, soit en ayant son propre véhicule (que l’on peut aussi louer très facilement à un prix intéressant), soit en prenant un des très nombreux taxis (il y en a partout à des prix très bas en comparaison avec l’Europe), soit en prenant un bus (le Royaume est entièrement couvert), soit en ville en prenant un tuk tuk, soit en moto (ce sont plutôt des scooters). Quelques détails sur ces différents modes de transport : Tout d’abord il faut savoir que la conduite est à gauche ce qui n’est pas forcément facile, du moins au début. Concernant la conduite auto on peut louer une voiture auprès des grandes agences que l’on connait et qui sont présentes dans la plupart des villes (Hertz, Sixt…). Il est préférable d’éviter les loueurs « locaux » pour éviter d’hériter d’un véhicule mal entretenu et les arnaques sans compter des assurances plus ou moins efficaces voir parfois inexistantes. Pour conduire en Thaïlande il faut avoir un permis international. Celui-ci est gratuit et délivré en quelques jours sur simple demande à la Préfecture de son lieu de résidence en France. Même si conduire est apparemment facile il faut néanmoins savoir que ça devient vite une galère dans les grandes villes. Dans tous les cas, pour un court séjour, il est préférable de louer une voiture avec chauffeur. Les chauffeurs sont en générale assez prudents et respectueux des touristes. Le prix est un forfait et vous pouvez aller où vous voulez, visiter ce que vous souhaitez, le chauffeur vous attendra des heures si il le faut. Ceci parait toujours curieux aux Européens qui sont habitués à ce que le temps soit de l’argent et il est vrai qu’on a du mal à imaginer un chauffeur en France attendant ses clients pendant des heures, sauf à des prix très élevés. Concernant les taxis il y en a absolument partout. Pour prendre l’exemple de Bangkok il y avait en 2009 selon les chiffres gouvernementaux plus de 100,000 taxis prenant en charge plus d’un million de passagers par jour (il y avait 13,000 taxis en 1992). Les taxis sont facilement reconnaissables à leur couleur vive (vert et jaune, rose fluo, bleu fluo…) Ce sont des taxi meter c’est-à-dire que l’on paye comme en France la course au temps et kms. Dans les grandes villes le compteur est en principe toujours mis sauf si la course est très longue ou tard dans la nuit où les chauffeurs essaient de négocier un forfait. A chacun de voir mais même le forfait reste à un prix très raisonnable. Pour exemple une course de l’aéroport de Bangkok au centre ville d’une durée de 45mn environ (tout dépend du trafic) coûte plus ou moins 500 bahts soit environ 13 euros (comparez avec la France…) soit très peu surtout si on est plusieurs. C’est également plus pratique pour gagner son hôtel car le taxi vous déposera à la porte contrairement aux autres modes de transport. Concernant les bus le réseau est très dense car les Thaïlandais privilégient ce mode de transport qui couvre l’intégralité du territoire. Il y a différents types de bus : -Les bus gouvernementaux avec ou sans climatisation. On les prend généralement à des terminaux, sorte de grandes gares routières où circulent tous les voyageurs dans une ambiance bonne enfant autour des nombreux stands de street food (nourriture de rue). -Les bus sans air conditionné desservent toutes les petites localités dans les environs des grandes villes amis ils sont souvent bondés et assez inconfortables pour de longs trajets. D’autre part si l’on ne parle pas le Thaï et que l’on souhaite se faire arrêter dans un petit village il sera difficile de se faire comprendre et vous risquez au final de vous retrouver assez loin de ce que vous avez espérez. -Les bus privés climatisés. On en trouve partout où il y a des touristes. Ils sont confortables, rapides, ponctuels en étant un peu plus chers que les précédents (plus ou moins 25 euros pour parcourir 500 kms). Ces bus parcourent de longues distances et circulent pour la plupart la nuit. Les sièges inclinables (plus inclinables que dans les avions) permettent de dormir dans une position acceptable. Avant le départ un steward vous remettre une bouteille d’eau avec un gâteau ou un sandwich assez basique. Le bus s’arrêtera en générale une fois à mi trajet pour permettre aux passagers de se dégourdir les jambes et se restaurer. L’arrêt se fait en général sur une grande aire où s’arrêtent des dizaines de bus et où foisonnent de petits restaurants. L’ambiance de ces aires d’arrêt est tout à fait particulière avec une vie intense 24h/24. -Les bus VIP. Plus chers ils offrent un très grand confort avec une inclinaison maximale des sièges. Vous serez étonnés de voir que le bus sert aussi de relai pour envoyer toutes sortes de choses à l’autre bout du pays. Certaines fois vous verrez même un scooter mis dans la soute par exemple. Celui qui expédie remets au chauffeur le nom du destinataire qui attendra le bus à l’arrivée pour prendre possession des marchandises. Certains envoient également des documents ce qui est une alternative à la poste et va plus vite puisqu’en remettant l’enveloppe le soir celle-ci est à destination le lendemain matin. Vous serez également sans doute étonné du « design » de ces bus dont certains sont de véritables œuvres d’art… Concernant les tuk tuk : Présents dans toutes les villes ils sont une institution en Thaïlande. Ce sont des véhicules à 3 roues aménagés pour transporter entre 4 et 6 personnes (tout dépend de la taille des passagers…) A bangkok ce sont des scooters alors que dans le nord notamment ce sont des motos. C’est un moyen facile et pas cher de se déplacer et de visiter la ville. Il faut savoir ques tuk tuk ont le statut de taxi. En ce qui concerne la moto il faut plutôt parler de scooter d’une cylindrée qui est généralement de 110 à 125 cm3 pour la grande majorité. Il n’y a pas un thaïlandais qui ne possède pas un scooter car c’est le mode de transport privilégié. C’est un mode de transport qui permet d’aller partout, se faufiler et se garer facilement ce qui en ville est un grand avantage. Au départ la conduite est un peu stressante mais avec un peu d’habitude c’est agréable si l’on respecte les mesures de prudence élémentaire et que l’on sait anticiper les réactions des autres qui sont souvent imprévisibles… Vous serez surpris de constater que le port du casque est optionnel dans l’esprit de beaucoup de Thaïlandais. Le manque d’éducation à ce niveau, la chaleur et les amendes très faibles expliquent cela. Il n’y a pas non plus de répression si l’on est 3 ou 4 (voir plus) sur une moto… Le permis de conduire : Il faut également pour être complet dire un mot sur l’examen du permis de conduire tant la différence est abyssale avec la France… Le candidat va la veille à l’organisme chargé des permis pour remettre quelques documents (preuve de son adresse, copie de sa carte d’identité notamment) et il lui est remis une convocation pour le lendemain matin vers 8h généralement. Ce jour là il aura droit à un cours de code sur rétro projecteur d’une durée de 3 heures qui reprend les grandes lignes de ce qu’il faut savoir. Vers midi, pause déjeuner et à 14h examen du code. Chaque candidat est assis devant un ordinateur et doit répondre à des QCM. Il n’y pas de temps limite et les questions défilent selon le bon vouloir du candidat qui appuie sur un bouton pour passer à la question suivante. L’examen dure plus ou moins 1 heure pour passer en revue les 50 questions. Quand il a terminé il appui sur le bouton « finish » et voit s’afficher un signal vert (si il a réussi) ou rouge (si il est recalé). Moins de 5 fautes et c’est réussi. Une fois réussi le code un papier lui est remis pour qu’il aille passer la conduite sur le petit circuit se trouvant à l’extérieur du bâtiment. Ce circuit rappelle les circuits que l’on a en France pour sensibiliser les élèves de primaire à la prévention routière. L’examen de conduite est à peu près le même pour la conduite auto que pour la conduite moto. Le candidat doit venir avec son propre véhicule (il conduit jusqu’au centre d’examen sans le permis vu qu’il vient pour passer celui-ci…) A son tour il est appelé par l’examinateur qui est assis sous un auvent et qui d’ailleurs ne voit qu’une partie du circuit… Le candidat prend d’abord une courte ligne droite d’une centaine de mètres, après quoi il doit marquer un stop, redémarrer, faire le tour d’un rond point puis faire un créneau entre deux poteaux espacés de 8 à 10m. Le créneau terminé il vient se garer le long du trottoir devant l’examinateur, le but étant que les roues ne soient à plus de 30cm du trottoir. Si tout s’est bien passé (ce qui est le cas dans 95% des cas), l’examinateur remet un papier au candidat qui retourne dans le bâtiment. Là il se rend dans un bureau où on va prendre sa photo et fabriquer en 5mn la carte plastifiée (style carte d’identité en France). Voilà, il a le permis et peut rouler comme il veut…. Pas d’auto école bien sûr… Le réseau ferroviaire Il est assez peu dense en Thaïlande (environ 5000 km), les trains sont assez peu ponctuels et roulent lentement (40 km/h en moyenne). Le prix des trains est un peu plus cher que celui des bus mais pour les longs trajets il est recomandé de prendre le train car c’est plus confortable, les trains disposant d’un wagon restaurant ou pour le moins de vendeurs ambulants. Il y a 3 classes différentes : -La 3e classe qui est à déconseillé pour les longs trajets (pas d’air conditionné puisqu’il n’y a pas de fenêtre, quelquefois bondé) -La 2e classe qui est ventilée ou climatisée -La 1ère classe évidemment plus chère mais toujours climatisée et assez « chic » - Les réservations peuvent se faire par internet auprès de différents sites ou aller acheter directement son billet à l’avance dans une gare. Il est vivement conseillé de réserver à l’avance durant les périodes chargées. Le réseau ferroviaire comprend 4 lignes : Nord, sud, est et nord est. Le train présente un avantage qui est celui de côtoyer la population locale et l’on fait souvent de belles rencontres même si le dialogue n’est pas toujours simple et il n’est pas rare de se voir offrir des fruits ou autres nourritures par des Thaï toujours très gentils. Pour cela on préfèrera la 3e classe pour les trajets courts car c’est ici que l’on profitera au mieux de la population locale. La profusion des vendeurs ambulants qui vous proposeront des fruits, cuisse de poulets, noix de cajou, boissons….est un véritable spectacle. En 1ère classe pas de vendeurs ambulants mais 1 ou 2 repas compris dans le prix du billet et une hôtesse par wagon. Il existe aussi pour les voyages de nuit des wagons avec couchettes. Les aéroports et compagnies aériennes La Thaïlande a un très bon réseau international et domestique avec 33 aéroports (27 pour la France). Prendre l’avion en Thaïlande est, comme partout, le moyen de transport le plus sûr et le plus rapide. Les aéroports sont de qualité et modernes pour la grande majorité avec un niveau de sécurité élevé. Les vols intérieurs sur les compagnies low cost sont très bon marché. Pour exemple un vol de Udon Thani (frontière du Laos dans le nord est) à Bangkok vous coutera 25 euros en moyenne. Les principales compagnies low cost sont entre autre Air Asia et Bangkok Airways. La compagnie nationale Thaï Airways est une excellente compagnie classée 13e sur les 100 meilleures compagnies au monde (devant Air France et la plupart des compagnies européennes). Bangkok airways est classé 20e et Air Asia 23e. L’aéroport de Bangkok : Il y a 2 aéroports à Bangkok. L’ancien aéroport Don Mueang était le seul aéroport international de Bangkok jusqu'en 2006. Il est aujourd’hui principalement utilisé pour des vols domestiques. Le nouvel aéroport Suvarnabhumi (prononcer « souvanaboum) a ouvert en septembre 2006. Il est classé 5e meilleur aéroport du monde pour les aéroports accueillant plus de 40 millions de passagers. C’est le 14e aéroport mondial et le 6e d’Asie. Sa fréquentation en 2012 était de 53 millions de passagers. Il possède la plus haute tour de contrôle du monde et son terminal aéroportuaire est le troisième plus grand du monde avec 563 000 m2 (56,3 hectares) derrière l'aéroport de Pékin et celui de Hong Kong. L'aéroport international de Bangkok-Suvarnabhumi constitue la principale plate-forme de correspondance pour plusieurs compagnies aériennes thaïlandaises, Thai Airways International et Bangkok Airways. L’eau et l’électricité en Thaïlande L’électricité : La Thaïlande a un des plus grands réseaux d'électrification en Asie du Sud-Est et la quasi-totalité de sa population dispose de l'électricité. Certains bâtiments anciens à Bangkok et dans le reste de la Thaïlande n'ont pas une ligne de masse ce qui signifie qu'il n'y a pas de prise de terre ce qui peut conduire à des chocs électriques se produisant plus souvent. Les coupures d'électricité sont également très fréquentes, en particulier durant les orages. Ces coupures peuvent durer jusqu’à 3 ou 4h voir plus si un transformateur a sauté ce qui n’est pas rare. Les hôtels et bâtiments publiques sont généralement pourvus de groupes électrogènes pour pallier à cet inconvénient. Le courant électrique en Thaïlande est de 220V, 50Hz. La prise Thai typique est la multiprise standard qui a soit deux trous (type A ou de type C) ou trois (avec un connecteur de masse). Les deux types acceptent les prises standards européennes. Ce qui surprend généralement le plus un touriste à son arrivée est la densité de fils du réseau aérien. L’enchevêtrement est indescriptible mais malgré tout le système fonctionne… L’eau : La Thaïlande connait de plus en plus de problèmes de sècheresse et de pénurie d’eau. Ce problème ne touche que très peu le consommateur qui d’ailleurs n’a aucune conscience du phénomène et n’a jamais été éduqué à faire attention à sa consommation et ce d’autant plus que le prix du m3 est très bas. Par contre ce problème touche de plein fouet les riziculteurs qui depuis quelques années ne font plus qu’une récolte annuelle alors que par le passé ils en faisaient 2 et même quelquefois 3. A Bangkok et dans la majeur partie des grandes villes l’eau est une eau de surface ou puisée dans la nappe. On rencontre très souvent des châteaux d’eau, ceux-ci présents dans chaque petits villages puisent l’eau dans la nappe pour la redistribuer au travers d’un réseau assez basique et vétuste fait de bric et de broc. Compte tenu de l’absence de stations d’épuration et de réseau correcte d’évacuation des eaux usées, l’eau n’est pas potable. Lors de la saison sèche et notamment en campagne il n’est pas rare d’avoir un débit très limité. A savoir également que lorsqu’il y a une coupure d’électricité il n’y a pas d’eau puisque la pompe du château d’eau ne fonctionne plus. Beaucoup d’habitants dans les campagnes ont des cuves de 2000 litres ou plus posées en hauteur leur permettant de faire face en cas de baisse de pression ou coupure, ce sytème est très efficace et très simple à mettre en place. Téléphone et internet La Thaïlande dans les dernières décennies a considérablement évoluée en terme de téléphonie. A part dans les villes le téléphone fixe était assez peu présent dans les foyers ou du moins beaucoup moins qu’en Europe. De ce fait quand le téléphone portable est arrivé il y a eu une ruée vers celui-ci beaucoup plus rapide que dans les pays d’Europe qui avait déjà un téléphone à la maison. Au travers de quelques sociétés majeurs le développement du téléphone portable a té très rapide et aujourd’hui la quasi-totalité du territoire est couverte d’un réseau efficace et performant. SI vous arrivez d’Europe le plus simple est d’acheter un téléphone basique avec une carte sim, le tout vous en coutera environ 15 euros et vous pourrez toujours réutiliser le téléphone à votre retour puisqu’il n’est pas locké. Il est toujours intéressant d’avoir un téléphone Thaï durant votre séjour pour pouvoir appeler en cas d’urgence, votre hôtel, une connaissance sur place ou l’ambassade si nécessaire. Egalement, si vous vous promenez, ayez toujours la carte de l’hôtel avec son téléphone avec vous. Les chauffeurs de taxis ne parlant pas ou peu l’anglais il vous sera facile avec votre téléphone d’appeler l’hôtel qui expliquera où il se trouve directement avec le chauffeur si il ne sait pas. Les recharges peuvent être achetés dans les 7 Eleven qui sont ouverts 24h/24 et 7j/7. Le prix des appels locaux est dérisoire. L’indicatif téléphonique pour appeler la ThaÏlande est le +66 (ou 00 66) suivi du n° de votre correspondant sans le 0. Dans tous les hôtels (ou presque) vous aurez un téléphone dans votre chambre vous permettant d’appeler l’international mais attention si vous êtes bavard, la facture peut vite être élevée. En ce qui concerne internet le wifi à haut débit est présent partout et gratuit donc vous n’aurez aucun mal à vous connecter dans un hôtel ou un restaurant. Vous pourrez aussi acheter des packs pour votre téléphone, ils sont bon marché et disponible chez tous les opérateurs. Le système bancaire Le système bancaire en Thaïlande n’a rien à envier au système bancaire européen. Toutes les grandes banques sont présentes dans le pays dans la plupart des villes. Vous pourrez retirer de l’argent dans tous les ATM qui sont présents absolument partout et vous ne pourrez pas faire plus de 500m sans en voir un. Les ATM acceptent toutes les cartes sans problème. Il n’est pas conseillé d’avoir beaucoup d’argent sur soi, mieux vaut retirer au fur et à mesure. A savoir que le paiement par carte, en dehors des villes et des établissements de quelque importance, est peu accepté, le paiement en espèces étant largement privilégié. Vous pourrez néanmoins assez souvent payer votre hôtel par carte. Il est inutile de venir avec des devises thaïlandaises, vous aurez toute facilité pour faire votre premier retrait à l’aéroport et cela vous coutera moins cher que le change à la banque de votre pays de résidence. #LesinfrastructuresenThaïlande

bottom of page