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  • LES FRUITS ET LÉGUMES DU JARDIN EN THAÏLANDE...

    En Thaïlande comme en Europe, on aime faire du jardinage . Par plaisir mais aussi souvent par nécessité, surtout bien sûr dans les campagnes où les gens ne sont pas riches et le jardin est à la fois une source de nourriture mais aussi de revenus en vendant les produits au marché local. De par un climat chaud et humide et souvent une terre fertile il est assez facile de faire pousser un peu de tout. Découvrons les légumes et les fruits de Thailande . Les Légumes Sans exhaustivité on rencontre le plus souvent des salades, des concombres, des haricots, des tomates, choux fleur, choux blanc et toutes les herbes utilisées dans la cuisine Thaï sans oublier le piment. Le concombre est soit d’une grosseur à peu près similaire de ceux que l’on trouve en Europe soit plus petit, de la taille d’un gros cornichon. Il est mangé en accompagnement des plats et notamment dans la région Issan des salades de canard ou de bœuf pour adoucir aussi l’agression du palais par le piment. Le concombre ne subit aucune préparation et est mangé tel que sans aucune sauce. Les haricots verts sont d’une variété différente de ceux que l’on voit en Europe. Ils sont très longs (environ 30 cm) et comme le concombre sont mangés crus en accompagnement des salades de viande. On peut essayer de les cuire même si les Thaïlandais ne le font pas mais ils restent assez durs même après cuisson. Les tomates sont surtout des tomates de petites tailles ou des tomates cerise, on voit rarement de grosses tomates à part dans les grands supermarchés mais ce sont des légumes importés. On peut trouver des tomates un peu plus grosses du côté de Chiang Mai mais ce n’est pas une culture intensive. La tomate est surtout utilisée dans la préparation des soupes (Tom Yum). Le choux fleur est assez couramment consommé, en accompagnement d’une fricassée de porc ou poulet mais est très peu cuit et craque sous la dent. Le choux blanc est consommé soit cru en accompagnement des salades de viande, comme le concombre et le haricot vert, soit cuit dans ce qu’on appelle le « hot pot », pot traditionnellement en terre mais de plus en plus aujourd’hui un appareil électrique, dans lequel un bouillon porté à ébullition permet de cuire viandes et légumes. On trouve peu ou pas de pommes de terre dans les jardins thaïlandais car c’est un légume très peu consommé. Les fruits On trouve différents fruits dans les jardins parmi lesquels : La banane. Le bananier pousse très vite et seul, ne demandant aucun soin particulier. La banane est petite, une dizaine de cms et plus parfumée que les bananes des Antilles de plus grande taille. Il est assez rare de trouver un jardin ou un terrain autour d’une maison sans voir des bananiers. Il faut savoir que les bananiers peuvent atteindre une taille assez imposante avec un tronc de belle dimension. Des pousses prennent naissance assez rapidement et on se trouve assez vite avec un bosquet de bananiers. Si l’on coupe un bananier on s’aperçoit que la sève est très collante et il est difficile de se laver les mains pour éliminer cette colle. La papaye. Là encore tout comme le bananier on en trouve partout. Aucun soin particulier, l’arbre pousse vite et donne rapidement des fruits. L’arbre se présente sous la forme d’un tronc sans feuille, celles-ci se trouvant à la cime où poussent les fruits qui ont leur attache directement sur le tronc. Le fruit mûr est de couleur orangé, assez peu sucré. En Thaïlande il est assez peu consommé mûr mais vert et en salade ( papaya pok pok ). La Goyave. La croissance de l’arbre est plus lente, il faut compter 3 à 4 ans avant de vraiment avoir une récolte. La goyave est d’un goût assez fade, un peu le goût d’une poire un peu verte. Pour relever le goût les Thaïlandais consomment la goyave avec du sucre pimenté. Une fois que l’arbre commence à vraiment donner des fruits, la saison est de juillet à octobre et il n’est pas rare d’avoir plus de 100 kgs de fruits sur un arbre. La mangue. Un peu comme la goyave il faut attendre 3 à 4 ans pour avoir une récolte intéressante. La mangue est un fruit très juteux et très parfumé et un des plus apprécié parmi les fruits de Thaïlande . La récolte s’étend de mars à juin avec quelques variations selon les régions. Un gros manguier peut donner une très grosse quantité de fruits. Les agrumes. On trouvera en premier le citron vert qui est largement présent dans les jardins car on en consomme beaucoup pour assaisonner les salades dont la salade de papaye. On trouvera également des oranges. Elles sont d’assez petite taille avec une peau qui reste généralement verte avec quelques tons orangés. Le fruit est extrêmement sucré et donne des jus délicieux. Le pamplemousse que l’on appelle ici pomelo qui est assez particulier en comparaison de ce que l’on connait. Le fruit est de la taille d’un beau melon avec une peau extrêmement épaisse d’environ 5 cms et il faut s’armer de patience pour défaire et préparer le fruit. Le jacquier. L’arbre va donner sur son tronc (un peu comme la papaye) des fruits à la peau rugueuse et très dure dont la taille peut être impressionnante avec un poids pouvant atteindre 7 à 8 kgs. Défaire le fruit est tout un art car il faut d’abord s’attaquer à la carapace avant de pouvoir trouver à l’intérieur des quartiers de fruit de couleur orangée avec un goût de banane qui n’est pas désagréable. Le tamarin. Cet arbre de grande taille est assez fréquent et donne un fruit en forme de gousse. On ouvrira la gousse pour récolter une sorte de confiture qui viendra en accompagnement de certains plats. On utilisait jadis beaucoup en France la confiture de ce fruit qui s’appelait « tamarine » pour lutter contre la constipation Le mangoustan. Ce fruit n’est pas présent partout et pas toute l’année mais surtout dans certaines régions du sud. Il se présente sous la forme d’un fruit de la taille d’une petite orange avec une peau cartonnée de couleur violette. A l’intérieur on trouvera des quartiers de couleur blanche avec un noyau brun. Le fruit est très sucré et un peu acidulé. La grenade. Le grenadier et son fruit la grenade est assez fréquent. L’arbre pousse sans soin particulier. Le fruit est utilisé pour en faire des jus. IL est curieux de constater qu’en Thaïlande on ne taille pas les arbres. Certes certains n’en ont pas besoin (banane, papaye par exemple) mais d’autres donnent beaucoup plus de fruits (rapport de 1 à 6) si l’on fait une taille convenable à la bonne période. Ayant appris l’art de la taille en France je me suis prêté à l’exercice sur les agrumes (notamment les citronniers) et la goyave. Le résultat fut tellement spectaculaire que maintenant tout le village a voulu que je leur apprenne la technique de la taille… Ce panorama peut encore être bien sûr complété mais il revêt ce que l’on voit le plus souvent et ainsi en vous promenant en Thaïlande vous saurez maintenant reconnaître les principaux fruits et légumes …

  • THAÏLANDE TERRE DE FRUITS...

    La Thaïlande est vraiment un eldorado pour les amateurs de fruits. Nous vous parlerons ici de ceux que nous trouvons les plus populaires et les plus emblématiques. D’avance nous nous excusons si nous en avons oublié…ce qui est certainement le cas. La banane Certainement le fruit le plus courant puisque chaque maison en Thaïlande a ses bananiers tant l’espèce est presque endémique. On ne s’étendra pas sur ce fruit que tout le monde connait en disant quand même que l’espèce la plus commune est une banane de petite taille, très goûteuse et sucrée. La papaye Extrêmement populaire le fruit mûr de couleur orange est peu consommé par la population locale quand il est mûr. La papaye est un fruit qui pousse en grappe au sommet du troc et s’attache sur le tronc. L’arbre peut atteindre plusieurs mètres de hauteur, généralement 5 à 6m et les fruits peuvent avoir un poids de plusieurs kilos pour certains. Quand l’arbre est haut les Thaï cueille la papaye avec un bambou surmonté d’un petit panier pour la détacher et la récupérer en évitant de la faire tomber. Là encore on trouve des papayes dans quasiment tous les jardins. La consommation locale est sous fore de salade (papaya pok pok ou somtam). Après épluchage de la peau la papaye verte est râpée au couteau un peu comme les carottes râpées. Dans un pilon on mélangera nombre d’ingrédients comme le piment , le citron, avec différentes sauces locales. On ajoutera des demies petites tomates cerise et souvent les Thaï ajoute encore des petits crabes de rizière (crus), le tout saupoudré de brisure de cacahuètes. En région Issan le riz collant accompagnera la salade avec parfois du poulet cuit au barbecue… un délice ! La goyave Le fruit est peu connu en Europe même si on en trouve dans certains rayons frais. Il pousse sur un arbre fruitier un peu à la manière des pommes ou des poires. Son goût est assez fade rappelant la poire pas assez mûre. Les Thaï consomme la goyave en la coupant en quartier que l’on trempe dans du sucre mélangé à de la poudre de piment ce qui effectivement est bien meilleur. On peut aussi faire du jus de goyave qui lui, contrairement au fruit est beaucoup plus agréable. La mangue Le fruit est maintenant connu par tout le monde tant il est apprécié par son goût incomparable. La mangue pousse sur un manguier qui est un arbre qui peut atteindre une taille respectable de plusieurs mètres de haut et qui pousse assez vite. La mangue est un fruit de saison qui ne produit qu’une fois par an et à des périodes différentes selon les régions et les variétés. La mangue peut peser plus de 500g et l’arbre en produit énormément de sorte que le poids de mangues sur un manguier adulte est assez impressionnant. Le fruit pousse au bout d’une tige de 10 à 15cm et a en son centre un noyau plat. On peut le déguster tel que ou bien comme ici en Thaïlande avec du riz collant sucré arrosé de crème de coco ce qui en fait un des dessert les plus appréciés. L’ ananas Tout le monde connait ce fruit apprécié dans le monde entier. Cultivé quasiment uniquement en plantations on en trouve rarement dans les jardins car il demande un sol drainant et ne supporte pas trop d’humidité stagnante. Il en existe différentes variétés dont le célèbre tout petit que l’on trouve partout en Thaïlande auprès des marchands ambulants . L’ananas ne pousse pas sur un arbre mais au ras du sol. Le jaque Encore un fruit très peu connu en Europe il est le fruit du jaquier. L’arbre à feuilles vertes foncé et lisses peut atteindre une hauteur de plus de 10m avec un tronc de plusieurs mètres de circonférence (un spécimen est remarquable au temple Doi Suthep au dessus de Chiang Mai ). Le fruit pousse depuis le tronc ce qui est assez surprenant. C’est un des fruits les plus gros du monde (le record semble être de 55 kg). Généralement son poids est autour de 6 à 7 kgs. Son écorce rugueuse est difficile à rompre et il y a un coup de main pour le faire avec des couteaux adaptés. A l’intérieur on trouvera de nombreuses cosses dont le goût rappelle un peu la banane avec une touche de vanille. Le durian Fruit quasiment inconnu en Europe il est vraiment très particulier. Son écorce dure et sculpturée ainsi que sa forme et sa taille le font souvent confondre avec le jaquier. Il pousse également d’une manière relativement similaire. Ce fruit est pourtant bien différent avec plusieurs grandes différences qui le caractérise. Tout d’abord son odeur qui est réputée forte et extrêmement malodorante, il sent un peu le gaz, à tel point que la majorité des hôtels en Thaïlande interdisent l’introduction de ce fruit à l’intérieur des établissements. Une fois la coque ouverte on trouve à l’intérieur généralement 2 grosses cosses. Le goût est à l’image de l’odeur, très tenace et la texture est grasse. Les estomacs fragiles le digèrent mal et une de ses particularités est qu’à forte dose il inhibe une enzyme du foie qui notamment est une protection en cas d’ingestion d’alcool. Chaque année on dénombre des morts dues à la consommation de durian avec de l’alcool… Le citron vert Fruit très populaire dans le monde entier il pousse très facilement et très vite en Thaïlande. Très largement utilisé dans la cuisine Thaïlandaise sont goût est très apprécié et il relève avantageusement bon nombre de plats sans compter ses multiples utilisations et déclinaisons. Le litchi et le longane On trouve principalement 2 variétés de litchi. Le litchi chevelu que beaucoup connaissent. Son aspect effectivement chevelu et sa couleur rouge orangée le distinguent facilement. Une fois ouverte l’enveloppe on trouve à l’intérieur le fruit de couleur grisâtre avec en son centre un petit noyau. Le goût sucré et légèrement acidulé est apprécié. Le longane est une variété de litchi qui pousse en grappes sur l’arbre et c’est le plus populaire en Thaïlande, présent dans de nombreux jardins et même à l’état sauvage au bord des routes. L’avocat Tout le monde connait bien sûr l’avocat. Il est présent en Thaïlande surtout dans le nord ouest où dans la région de Chiang Mai on en cultive beaucoup. Il est ici généralement de forme beaucoup plus arrondie que celui que l’on voit habituellement en Europe dans nos supermarchés mais le goût reste le même. L’avocat pousse sur un arbre, l’avocatier, arbre qui peut atteindre une belle taille. Le fruit est peu présent sur les tables thaïlandaises et sa culture est surtout destinée à l’exportation même si depuis peu on en trouve dans les supermarchés Thaïlandais de manière continue. Le fruit de la passion Fruit bien connu partout dans le monde il est apprécié pour son goût très prononcé et agréable bien qu’un peu acide. Il est le fruit d’une liane qui peut atteindre 10m de longueur et qui s’accroche à son support avec de petits tortillons. En Thaïlande on le cultive généralement à l’horizontale sur des support à 2m du sol. Il est le fruit de la passiflore qui donne avant le fruit des fleurs de toute beauté. On le consomme ici soit en fruit soit en jus ou en sorbet. L’ orange Nul besoin de la décrire… En Thaïlande on trouve de grandes fermes d’orange qui sont généralement une variété où le fruit n’est pas très gros et la couleur plutôt verte avec quelques parties légèrement orangées. Le goût rappelle plus la mandarine que l’orange et le jus est très sucré. On en trouve partout en Thaïlande et notamment auprès des marchands ambulants qui pressent le jus directement à la demande. La fraise Bien sûr tout le monde connait la fraise mais beaucoup ignorent que la Thaïlande est un pays producteur de fraises. On en trouve beaucoup du côté de Chiang Mai avec de nombreuses fermes et même une fête de la fraise à Samoeng à 1h30 de Chiang Mai. Cette se déroule en février sur 5 jours. La fraise est très appréciée des Thaïlandais qui la considère encore comme un luxe même si elle s’est maintenant démocratisée. La noix de coco Encore un fruit bien connu. La Thaïlande est des plus gros producteur de noix de coco au monde. On fait énormément de choses avec la noix de coco (nous avons publié une récente newsletter sur la noix de coco et les singes cueilleurs) et tous ceux qui sont venus en Thaïlande ont déjà pu apprécier un jus de coco frais. Le cocotier est également un symbole, arbre mythique des pays tropicaux. On trouve en Thaïlande de nombreuses cocoteraies et le visiteur est souvent étonné de voir des canaux entre chaque rangée de cocotiers car l’arbre demande beaucoup d’eau. Les visiteurs sont souvent étonnés du prix bas de la noix de coco en Thaïlande en comparaison du prix en Europe mais cela s’explique, entre autre, par son poids élevé donc un coût élevé de transport. La grenade Le fruit est connu mais pas encore par tout le monde car même si on en trouve en Europe la grenade reste encore peu consommée. En Thaïlande on en cultive mais pas de façon très extensive même si de plus en plus on en trouve auprès des marchands ambulants qui pressent la grenade fraiche pour offrir un jus agréable et frais. La grenade pousse sur le grenadier qui est généralement un arbuste qui n’a pas une taille impressionnante. Le fruit une fois ouverte l’enveloppe a de nombreuse petites cosses agglomérées les unes aux autres. Son goût sucré est agréable. On en trouve dans les jardins Thaïlandais où le fruit pousse un peu à l’état sauvage et sans grand entretien. Le pamplemousse On l’appelle ici pomelo . C’est une variété de pamplemousse qui est différente du pamplemousse que l’on trouve en Europe sur les étals. Sa taille est impressionnante et peut atteindre celle d’un melon. La peau ext est très épaisse avec une couche blanche qui une fois retirée laisse apparaître le fruits. Défaire un pomelo est tout un art si l’on ne veut pas y passer une heure… Son goût est sucré contrairement au pamplemousse que l’on connait et qui est plutôt acide. Il convient de le manger sitôt défait car sinon avec la température il sèche vite et son goût n’est pas si bon car il perd du jus. Le combawa Peu connu en Europe c’est un fruit qui est de la variété des citrons (on l’appelle plus souvent lime kaffir). Il pousse sur un arbuste dont les feuilles rappellent celles du citronnier. Il est largement utilisé dans la cuisine Thaïlandaise et notamment pour les soupes où on utilise également les feuilles. Le fruit (jus) lui-même est rarement utilisé car extrêmement acide. On utilise le zeste qui est râpé légèrement et dont le goût citron est très prononcé. Sa peau rugueuse le distingue des autres variétés de citrons. Le mangoustan On en trouve en Europe mais pas de façon habituelle car c’est un fruit qui supporte assez mal le transport. De couleur violacée il pousse sur un arbre d’une taille à peu près similaire au manguier.. Sa coque renferme de petits quartiers de fruit blanc et dont certains ont un petit noyau. Son gout sucré et légèrement acidulé est très agréable et très apprécié. Le tamarin Fruit du tamarinier il est peu connu en Europe même si la confiture de tamarine était largement utilisée par nos anciens pour combattre la constipation. Le tamarinier est un arbre qui peut atteindre une grande taille. Il donne de très nombreux fruits que l’on ramasse quand ils tombent. Le fruit se présente sous la forme d’un gros haricot de 1,5 à 2cm de diamètre et de couleur brun clair. A l’intérieur, après avoir cassé l’écorce on découvre la pulpe qui se présente sous la forme d’une sorte de confiture avec ça et là des petits noyaux noirs de la taille d’un petit pois. La préparation est un gros travail… Le tamarin est utilisé en cuisine pour la préparation de certaines sauces mais attention à ne pas en consommer trop car c’est un puissant laxatif… Son goût sucré est agréable et rappelle un peu une confiture. La pastèque Nul besoin de la décrire, elle est largement cultivée et consommée en Thaïlande. Les visiteurs ne manqueront pas de constater qu’elle est beaucoup plus sucrée que les pastèques que l’on trouve en Europe car elle est fraîche et n’a pas voyagé. Le soleil généreux de la Thaïlande lui procure également toutes les conditions favorables à son développement. C’est un des fruits les plus consommés par les Thaïlandais. Le fruit du dragon On en trouve en Europe mais le fruit demeure encore assez peu connu. En Thaïlande on en trouve un peu partout. Son aspect particulier et reconnaissable entre tous attire souvent la curiosité des touristes qui se demandent ce qu’est ce fruit bizarre. Son nom est Pithaya mais on dit le plus souvent fruit du dragon ou dragon fruit en anglais. Une fois enlevé l’écorce rose la pulpe à l’intérieur est blanche avec une multitude de petits grains noirs. Son goût est légèrement sucré et un peu acidulé. Il ne pousse pas sur un arbre mais est le fruit d’une variété de cactus. Le jamalac On l’appelle le plus souvent « pomme de java ». Le fruit pousse sur un arbre appelé le jamalaquier. Il a la forme d’une poire mais avec un goût de pomme… C’est un fruit assez largement consommé en Thaïlande et rafraîchissant. Voilà pour ce petit tour d’horizon sur les principaux fruits que l’on trouve en Thaïlande en espérant que ce voyage au pays des fruits vous aura donné l’envie de venir les goûter sur place… CONTACTEZ-NOUS

  • KOH LARN, UNE ÎLE MECONNUE…

    Si vous venez en Thaïlande vous allez inévitablement vous renseigner sur les plus belles îles et vous trouverez multitudes d’informations sur Koh Lanta , Koh Phi Phi, Koh Tao, Koh Chang, Koh Kood, Koh Samui etc… Par contre vous ne connaitrez pas forcément Koh Larn. Située à 8kms au large de Pattaya, Koh Larn (encore appelée Coral island) n’est pas dépourvue de charme. C’est une petite île de 4 kms sur 2 kms qui aujourd’hui voit augmenter le nombre de touristes mais où l’on peut encore trouver des plages tranquilles Il est facile d’y aller à partir du port de Pattaya (Bali Hai pier) où des bateaux partent toutes les heures pour vous y conduire en 45mn. Il y a 6 plages principales (plus quelques petites non signalées et presque désertes). Samae beach fait plus de 500 m de long avec de nombreux restaurants mais vous trouverez de toutes façons toutes les commodités et restaurants sur toutes les plages. Il y a maintenant sur Koh Larn de nombreux petits resorts pour y dormir à des prix raisonnables. L’avantage de Koh Larn est que l’eau est limpide et turquoise (contrairement à Pattaya) et vous pourrez y pratiquer la plongée, le snorkeling, le kite-surf ou encore le jet ski. Vous pouvez aller sur toutes les plages, des songtaews (taxis collectifs) partant constamment des ports pour vous conduire tout autour de l’île. Vous pouvez aussi louer un scooter qui vous donnera plus de liberté et vous permettra de visiter toutes les plages et ainsi choisir celle qui vous plait le plus. Vous pourrez aussi, en vous enfonçant dans de petites routes, trouver les petites plages oubliées des touristes. Le relief de l’île est très accidenté et les côtes sont en certains endroits très pentues. Le port de Nabaan pier est le port principal et vous serez à la descente du bateau, à la « capitale », petit village avec des commerces, restaurants, resorts et même un 7 Eleven. Vous pouvez passer une journée sur l’île et profiter de la plage ou bien y passer une nuit (ou plus). Il est recommandé de prendre le 1er bateau du matin (à 8h) qui est moins envahi de touristes et surtout qui vous permettra d’arriver sur les plages en premier et ainsi avoir tout le loisir de choisir votre emplacement. D’autre part en partant tôt vous pourrez reprendre le bateau de 15h ou 16h plutôt que le dernier qui est toujours surchargé. N’hésitez pas à aller à Koh Larn si vous êtes à Pattaya, vous vous baignerez dans une eau turquoise et propre, se baigner à Pattaya est plutôt réservé aux téméraires qui n’ont pas peur de se baigner dans des eaux pour le moins…douteuses…

  • LES DEUX AÉROPORTS DE BANGKOK...

    Il y a à Bangkok 2 aéroports. AEROPORT SUVARNABHUMI Généralités Le plus connu car c’est celui par lequel on arrive généralement en Thaïlande quand on vient d’Europe est l’aéroport Suvarnabhumi. Cet aéroport est ouvert depuis le 28 Septembre 2006. C’est le 20e plus gros aéroport du monde et le 6e en Asie. Le nombre de passagers en 2016 était de 56 millions et 61 millions en 2017 et l’on voit donc clairement que la croissance en nombre de passagers est énorme (9% par an) alors même que lors de sa conception l’aéroport était prévu pour un maximum de 45 millions de passagers. L’aéroport possède la tour de contrôle la plus haute du monde et le terminal aéroportuaire est le 3e au monde avec plus de 56 hectares, la superficie totale de l’aéroport étant de plus de 3240 hectares. Il y a actuellement 2 projets d’extension pour avoir une capacité de 125 millions de passagers en 2024. L’aéroport de Suvarnabhumi est classé 5e meilleur aéroport au monde dans la catégorie des aéroports recevant plus de 40 millions de passagers. L’aéroport est situé à 32km à l’est de Bangkok. Accès et déplacements dans l’aéroport On accède facilement à l’aéroport depuis le centre-ville par l’autoroute si l’on s’y rend par la route et il faut compter entre 30mn et 1h selon l’endroit d’où l’on part. On y accède aussi au moyen du shuttle, train aérien qui relie le centre-ville à l’aéroport en une trentaine de minutes pour un prix modique. La gare du shuttle se situe sous le 1er niveau au sous-sol. Une fois sur place il est très facile de se repérer dans l’aéroport. 4e niveau Vous arriverez au niveau du hall des départs qui est le 4e et dernier niveau. Le hall est simple et vous trouverez sans aucune difficulté le guichet de votre enregistrement . Le passage de l’ immigration pour se rendre ensuite aux portes d’embarquement est à peu près au milieu du hall sur le côté opposé à l’entrée. Il vous faudra monter un étage pour d’abord satisfaire au contrôle des portiques avec vos bagages cabine avant de redescendre à l’immigration. Vous choisirez ensuite la bonne direction pour accéder à votre hall d’ embarquement , ce qui est très simple, l’aéroport ayant une forme de croix et vous irez vers une porte qui sera sur un des hall de A à G en sachant que les hall A, B et C sont pour les vols domestiques. Le duty free est vaste, aéré et agréable et vous trouverez largement de quoi faire du shopping. 3e niveau Ce niveau qui est plutôt un demi-niveau est le niveau de la restauration et des magasins . Vous trouverez ici toutes les sortes de restaurants ou cafés ainsi que d’autres commerces comme la pharmacie ou les commerces type 7 Eleven. Le 2e niveau C’est le niveau des arrivées. Lors de votre arrivée vous serez canalisé automatiquement en direction de la porte n°3 qui est celle du meeting point c’est-à-dire là où tout le monde attend les arrivants. C’est extrêmement simple, il vous suffit de marcher jusqu’à la bonne porte. Le 1er niveau En fait il est en sous-sol et c’est là que vous prendrez un bus pour vous rendre à votre prochaine destination (Pattaya, Hua Hin…) ou bien un taxi . Pour prendre un taxi vous prendrez un ticket avec un n° qui vous indiquera le n° du taxi, c’est très simple, très pratique et très bien organisé et vous pourrez même choisir des taxis grande capacité si vous êtes plus nombreux (SUW). A signaler qu’à ce niveau se trouve un food-court où vous pourrez très bien manger pour très peu cher (contrairement au niveau 3 où les prix des repas sont des « prix aéroport ». A signaler que lors de votre arrivée, le passage pour les formalités d’immigration (ce qu’on appelle couramment la douane ) peut prendre, selon les périodes et les heures, beaucoup de temps. En effet il arrive que l’on mette 3h ou plus et il faudra en tenir compte si vous devez notamment prendre un vol pour vous rendre sur une autre destination que Bangkok. Le problème ne se pose pas au départ, le passage pour l’immigration ne prenant généralement jamais plus de 30mn. AEROPORT DON MUEANG Généralités C’était jusqu’en 2006 le seul aéroport de Bangkok . A noter que c’est un des plus anciens aéroports au monde et le plus ancien d’Asie. En effet il existe depuis 1914 (et même un peu avant) où il était à l’époque l’aéroport de la Royal Thai Air Force avant de commencer les premiers vols commerciaux en 1924. Il est situé à 24kms au nord de la ville de Bangkok et on y accède facilement par la route. Un shuttle qui reliera l’aéroport de Suvarnabhumi est en cours de construction, qui permettra outre de relier les 2 aéroports, de se rendre à Don Muang par le shuttle de manière économique. En 2004 l’aéroport accueillait 25 millions de passagers par an. Après l’ouverture de l’aéroport Suvarnabhumi en 2006, il fut fermé avant de rouvrir en 2007. Il accueille aujourd’hui principalement les compagnies AIR ASIA, NOK AIR et LION AIR pour des vols domestiques, ceci ayant été mis en place pour désengorger Suvarnabhumi. Déplacements dans l’aéroport L’aéroport n’est pas compliqué. Pour prendre votre vol vous trouverez aisément votre guichet d’enregistrement. A signaler toutefois que pour la compagnie AIR ASIA on ne prend plus son billet au guichet, sauf exception, mais aux machines automatiques donc veillez bien à avoir sur vous votre n° de dossier. Vous imprimerez dans le même temps le cercle en papier auto collant pour vos bagages et vous devrez ensuite aller au guichet pour uniquement l’enregistrement de vos bagages. Pas d’inquiétude pour ceux qui ne sont pas familiers de ces machines, il y a des hôtesses qui vous prennent en charge et le font pour vous. Ensuite il vous suffit de suivre les indications pour rejoindre votre porte d’embarquement. Pour l’arrivée c’est la même chose mais vous arrivez par le niveau supérieur et la sortie se fait par une porte unique de 5 m de largeur, donc aucune chance de rater la personne qui vous attend si ce doit être le cas. Au niveau au-dessusde celui des départs vous avez un food court où vous pourrez vous restaurer facilement et pour un prix raisonnable. Au sous-sol vous pourrez prendre un bus ou un taxi. Comme à Suvarnabhumi vous prendrez un ticket pour le taxi. Il existe un bus qui fait la liaison avec Suvarnabhumi et qui est gratuit pour ceux qui ont un billet d’avion pour prendre un vol. Une chose à signaler concernant l’aéroport de Don Muang est la longueur des couloirs et le temps nécessaire aussi bien pour aller prendre son vol que celui lors de l’arrivée de votre vol. Il y a certes des tapis roulants mais pas partout et il faut quand même marcher beaucoup. Ce temps doit être intégré surtout quand on prend un vol. Cette courte présentation n’a pas la vocation d’être totalement complète mais vous donnera déjà quelques renseignements pouvant vous être utiles je l’espère. Bon séjour au pays du sourire !

  • LES RISQUES NATURELS EN THAÏLANDE...

    On parlera ici des risques naturels et également des autres principaux risques même si ceux-ci ne sont pas classés à proprement parlé dans les risques naturels, nous les nommerons les risques généraux. RISQUES NATURELS Il y en a principalement 3 : -Les tsunami -Les typhons et les inondations -Les séismes Les tsunami Ils sont rares mais malheureusement, et on en a le souvenir, cela arrive. Le tsunami majeur de 2004, classé dans les 100 plus grandes catastrophes naturelles de l’histoire nous le rappelle. La zone Asie du sud-est est une zone à forte activité sismique et même si les séismes ne touchent pas directement la Thaïlande leurs effets induits, comme les tsunami, sont un risque qui existe. organiser son voyage en thailande Depuis lors des mesures ont été prises et toutes les zones de Thaïlande pouvant être potentiellement touchées comportent une signalisation précise (marquage en bleu) permettant de gagner rapidement les zones les plus élevées en cas d’alerte. A l’échelon mondial, une meilleure détection des risques permet également une meilleure anticipation permettant d’informer plus rapidement. Les séismes Ils ne sont pas rares mais heureusement peu destructeurs. Pour autant le pays est une zone sismique et on ne peut pas exclure un jour un séisme majeur. tour operator thailande En 2014 un séisme d’une amplitude de 6,3 a été ressenti dans la région de Chiang Rai, à la frontière avec la Birmanie et le Laos (triangle d’or). Les dalles de l’aérogare de Chiang Rai sont tombées, précipitant les passagers en attente de leur vol à l’extérieur. Certaines routes se sont affaissées entre Chiang Rai et Chiang Mai. Le séisme a été ressenti dans tout le nord du pays mais il n’y eut que des dégâts matériels. Les typhons, orages tropicaux sévères et inondations Ce risque est plus important et plus fréquent que les deux précédents. Le changement climatique se fait également ressentir avec une fréquence plus élevée des typhons et un accroissement de leur intensité. Classiquement les typhons (encore appelés cyclones) sont généralement plus fréquents dans les zones maritimes, le typhon puisant sont énergie dans les eaux chaudes. Néanmoins et de plus en plus on constate des typhons dans les zones plus éloignées de la mer. voyage organisé thailande La Thaïlande avec ses larges ouvertures maritimes est particulièrement exposée et même les provinces du nord ne sont pas épargnées. Les risques sont de divers ordres : 1) Durant le typhon ou l’orage tropical -Risque de chute d’arbres ou objets divers entraînés par le vent pour les personnes à l’extérieur -Risque lié à la foudre qui peut tomber sur un arbre sous lequel les personnes s’abritent -Risque de chute liée au vent pour les 2 roues -Risque d’accident de la route (manque de visibilité, aqua planning…) 2) Après le typhon ou l’orage tropical - Risques liés aux inondations pouvant survenir dues aux très fortes précipitations sur un temps très court Les graves inondations ont déjà causé de lourdes pertes en Thaïlande. En ce qui concerne les campagnes il y a de très nombreuses habitations situées près des fleuves ou rivières et dans les zones rurales beaucoup de ces habitats ne sont pas construits pour résister à la furie des flots. Dans les zones urbaines, et notamment Bangkok, la minéralisation des surfaces ne permet pas à l’eau de s’infiltrer et le réseau d’évacuation n’est pas capable d’absorber un flux soudain et important. A signaler également que pour préserver Bangkok, les vannes situées sur les cours d’eau majeurs restent fermées bien souvent, ceci pour éviter à la capitale de devoir faire face à un afflux encore plus important, ce qui ne fait malheureusement qu’accroître le problème de tous ceux qui sont en amont. voyager thaïlande - Risques liés aux conséquences des inondations Ils sont de divers ordre mais nous pouvons en citer quelques uns : - La pratique de la spéléologie qui est dangereuse en période de fortes pluies, même avec un guide. - Les cascades et chutes d’eau qui sont de fortes zones touristiques et où des glissements de terrains peuvent fréquemment avoir lieu. - La multiplication des zones d’eaux stagnantes où peuvent proliférer insectes et serpents notamment dans les zones rurales. - La fragilité des habitats dans les zones près des cours d’eau pouvant présenter un danger. RISQUES GENERAUX Le risque routier On ne le rappellera jamais assez mais la Thaïlande est un pays à haut risque sur la route et notamment pour les 2 roues et c’est (selon les classifications internationales), le 1er ou le 2e en terme de nombre de mort sur la route, 75% de ceux-ci étant représentés par les 2 roues. circuits thailande Les causes en sont multiples mais on peut citer notamment l’absence du port du casque, des casques qui ne sont pas aux normes, la vitesse excessive, l’alcoolisation des conducteurs et l’absence d’une réelle formation à la conduite. Si vous roulez en Thaïlande soyez prudent, conduisez lentement et ne buvez pas avant de conduire en sachant qu’il est toujours préférable de prendre les transports en commun ou taxis et tuk tuk, surtout quand on n’a pas l’expérience de la conduite locale. Les dangers liés à la mer - l’insolation et le coup de soleil. Ce danger est trop peu souligné et pourtant c’est un danger majeur. En effet en Thaïlande l’indice UV est extrêmement élevé et peu de touristes en sont informés de sorte que l’on compte un nombre très élevé de coups de soleil « majeurs » avec brûlures au 2e ou 3e degré. Si vous allez à la plage, hydratez vous convenablement et buvez fréquemment, même si vous n’avez pas soif. Si vous allez au soleil allez y couvert ou alors enduisez vous copieusement de crème solaire avec un indice très élevé. - Les créatures de la mer potentiellement dangereuses Même si les eaux claires et turquoises vous attirent (et à juste titre), sachez qu’elles ne sont pas forcément sans danger et que, sans dramatiser, il faut avoir connaissance de certains de ses secrets. • Les méduses Elles sont fréquentes notamment dans le golf d’Andaman. Certaines, assez similaires à celles que l’on peut rencontrer en méditerranée sont certes désagréables car elles occasionnent des piqûres douloureuses à type de brûlures mais ne sont pas dangereuses, une application de vinaigre ou de jus de citron suffira à traiter les lésions, l’acidité neutralisant le venin. Par contre il existe une autre variété de méduses appelées cubo méduses (ou méduses boîtes ou guêpes de mer) qui sont responsables chaque année de quelques dizaines de morts. On les reconnaît à leur large ombrelle d’à peu près 20 centimètres en forme de cube sur laquelle s’attachent environ 60 tentacules mesurant de quelques centimètres à trois mètres. Les tentacules peuvent inoculer un venin et la toxine peut entraîner un choc cardiovasculaire aigu par paralysie des muscles respiratoires et cardiaques. L’atteinte d’une de ces méduse constitue une urgence médicale comparable à une morsure de serpent venimeux. • Le serpent de mer Il concerne surtout les plongeurs mais peu parfois être en contact avec des baigneurs qui ne plongent pas. Ce serpent n’est pas agressif mais on ne peut pas exclure la possibilité de poser le pied dessus ou se faire mordre en l’approchant sans le voir. C’est aussi une urgence médicale car son venin est très toxique car entraînant une paralysie musculaire progressive. • Les raies à aiguillon Elles ne sont pas agressives mais mettre le pied dessus par inadvertance est toujours une éventualité. En cas de piqûre le décès est très rare mais il convient de se faire hospitaliser pour éviter tout problème. Les serpents et insectes - Les serpents Sur environ 160 espèces de serpents répertoriées, une cinquantaine sont venimeux. Sur ce, pas de panique, le serpent est une créature peureuse et qui n’est pas agressive si on ne la cherche pas. Il suffit, en campagne, et ce comme en Europe où les variétés venimeuses sont également nombreuses, de taper des pieds et faire du bruit pour ne pas les rencontrer car ils fuiront. En cas de morsure, bien sûr, prévenir les secours et se faire hospitaliser. - Le scolopendre (ou mille pattes) Cet animal a la fâcheuse habitude de se cacher dans les chaussures ou sacs, donc placer ceux-ci en hauteur ou vérifiez l’intérieur avant d’y enfiler vos mains ou pieds. La piqûre n’est pas dangereuse (sauf pour les jeunes enfants ou personnes allergiques, auquel cas il est recommandé de consulter en milieu hospitalier). En cas de morsure, du paracétamol pour la douleur et nettoyer la plaie… - Les scorpions Fréquents dans les campagnes il y en a 2 sortes. Les « gros noirs » et les « petits blancs ». Les blancs seraient plus nocifs que les noirs mais dans les 2 cas en cas de piqûre il n’y a pas danger (sauf en cas d’allergie). En cas de morsure il suffit de désinfecter la plaie. - Les moustiques Evidemment fréquents dans toute la Thaïlande ils sont, on le sait, à l’origine de diverses pathologies dont le paludisme, l’encéphalite japonaise, la dengue, le chikungunya et zika. Certes le risque existe mais on peut assez facilement se protéger en utilisant des répulsifs efficaces. Le risque est plus important dans les campagnes mais il ne faut pas paniquer pour autant car le nombre de personnes contaminées chaque année en Thaïlande rapporté au nombre de touristes est relativement infime mais, effectivement si vous vous rendez dans des zones rurales, protégez vous. Couvrez le corps autant que possible surtout tôt le matin et la nuit et utilisez des répulsifs.

  • ATTENTION SI VOUS CONDUISEZ UNE MOTO OU SCOOTER EN THAÏLANDE !!!

    MISE AU POINT SUR LA LOCATION DE MOTOS (OU SCOOTERS) EN THAÏLANDE... Le sujet a déjà été abordé mais les choses évoluent et récemment la ville de Phuket a mis en place des amendes pour les loueurs qui seraient en infraction par rapport au permis de leurs clients. En effet et on se répète je sais mais c'est important, pour conduire une moto ou un scooter en Thaïlande, il faut être titulaire d'une permis moto dans son pays d'origine et l'équivalence du permis auto pour conduire une cylindrée jusqu'à 125 cm3 n'est ni valable ni reconnue. Les loueurs qui étaient jusqu'à présent peu regardant vont peut maintenant être un peu plus exigeants même si l'amende de 2000 bahts n'est pas franchement dissuasive et ils auront certainement tendance à prendre au départ une caution plus importante et retenir la somme quand vous rendrez la moto si ils ont eu une amende. Cette mesure ne concerne pour le moment que Phuket mais pourrait bien être prochainement étendue. L'amende en soi n'est pas le plus gros problème, la couverture de votre assurance en cas d'accident en est un autre beaucoup plus important. Sans permis votre assurance ne vous couvrira pas et surtout ne couvrira pas les dommages faits à autrui et là ça peut chiffrer très très vite en dizaines de milliers d'euros si il y a un blessé sérieux dans l'accident. N'oubliez pas que vous n'êtes pas Thaïlandais et que vous aurez du mal à faire valoir vos droits en tant qu'étranger sans permis valable. La condamnation à payer peut être lourde et vous risquez outre le paiement des frais médicaux et d'hôpitaux à autrui, une condamnation lourde à des dommages et intérêts et un emprisonnement jusqu'à paiement de la dette. Voyager thailande Ne prenez pas de risque si vous n'êtes pas en règle et utiliser plutôt les taxis collectifs et les taxi motorbike il y en a partout et ce n'est vraiment pas cher. voyagiste thailande Petite précision si vous avez le permis moto en France : Pour pouvoir conduire en Thaïlande il vous faudra le permis international (beaucoup le savent mais je préfère répéter), il est gratuit mais alors qu'avant on l'obtenait en à peine 8 jours dans sa préfecture de résidence, il faut, maintenant que tout a été centralisé à Nantes, compter entre 2 et 3 mois, donc prévoyez large... sejours thailande Dernier conseil : ne faites pas comme les Thaï qui sont à 4,5 ou 6 sur une moto...une moto c'est 2 personnes... Bon voyage...

  • LA THAÏLANDE ET SES VOISINS...

    Il n’est pas question ici de vous livrer un cours de géographie ou un guide touristique mais simplement vous donner une vision un peu plus globale de la Thaïlande et ses voisins. La Thaïlande est une plaque tournante en Asie du Sud-Est. D’abord parce que c’est l’un des pays les plus développés et ensuite parce que c’est un pays central pour découvrir l’Asie du Sud-Est. La Thaïlande a une frontière avec 4 pays : le Laos, le Myanmar (ex Birmanie), la Malaisie et le Laos. Ces frontières s’étendent pour chacun de ces pays sur une distance très longue à l’exception de la Birmanie. Le Laos La frontière est très longue puisqu’elle s’étend depuis le Nord-Ouest au triangle d’or jusqu’à la province d’Ubon Ratchathani ce qui est une distance assez considérable dont le Mékong est la frontière sur la majeure partie. visiter thailande Il existe quatre ponts transfrontaliers : - Le Pont de l'amitié lao-thaïlandaise, entre Nong Khai en Thaïlande et Vientiane au Laos depuis 1994 - Le Deuxième pont de l'amitié lao-thaïlandaise, entre Mukdahan en Thaïlande et Savannakhet au Laos depuis 2006 - Le Troisième pont de l'amitié lao-thaïlandaise, entre Nakhon Phanom et Thakhek, depuis novembre 2011. - Le pont de Houei Sai. vacance thailande Le tracé de la frontière a été fixé conjointement par la France et le Siam en 1907. La France, en position de force à une époque où les empires coloniaux français et britanniques sont en expansion en Asie du Sud-Est, obtient la cession de deux portions de territoire situées sur la rive droite du Mékong, au profit du Laos sur lequel elle exerce un protectorat. voyage organise thailande Le Laos est, malgré de nombreux conflits passés, un pays frère par la langue (qui est à peu près la même qu’n Thaïlande et une culture similaire avec le Nord-Est de la Thaïlande). C’est un pays qui est petit (environ 3 fois moins que la France en surface avec une population de seulement 6,5 millions d’habitants). Il est facile d’y aller depuis la Thaïlande, chaque poste frontière pouvant délivrer à la frontière unvisa pour les touristes. Il n’y a pas de danger particulier n’y a y aller ni au niveau des frontières. voyagiste thailande Le Cambodge Là encore la frontière est très longue sur environ 500kms de la Province d’Ubon Ratchathani jusqu’à Trat. A signaler qu’ici aussi vous avez la réunion (comme au triangle d’or) de frontière entre la Thaïlande, le Laos et le Cambodge mais celle-ci est moins célèbre… Il convient d’éviter (même si le site est recommandé à la visite pour sa beauté) de visiter le temple Preah Vihear, à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. En effet, même si plusieurs jugements ont octroyé la territorialité de cet espace au Cambodge le différend n’a pas cessé et de multiples heurts ont lieu fréquemment avec des échanges de tirs. Donc, zone à éviter. Egalement au Cambodge rester prudent car les attaques de touristes et vols à l’arraché ne sont pas rares. organiser son voyage en thailande La Malaisie La frontière en termes de distance est très faible. Cette zone est sans doute la plus dangereuse de Thaïlande et il y a lieu de vraiment l’éviter. Cette partie du territoire est musulmane avec, et on doit le dire, une très grande majorité de musulmans qui vivent leur religion d’une manière pacifique et tolérante mais il y a aussi, comme en France, une minorité très radicale et dangereuse. L’armée est omni présente et il y a constamment des heurts et des attques terroristes pouvant présenter un danger certain pour les touristes. Cette zone est à éviter absolument. specialiste voyage thailande Le Myanmar La frontière est très longue, partant du Nord-Ouest au niveau du triangle d’or au Nord de Chiang Rai pour se terminer vers la province de Surat Thani au sud, à km environ de Phuket. Le Myanmar a des grandes peines à trouver la voix de la démocratie et de la paix. C’est un pays merveilleux que l’on peut facilement visiter depuis la Thaïlande en prenant quelques précautions mais qui, globalement, pour les touristes ne présente pas de grands dangers. Pour tous ces pays il est facile d’avoir un visa, que ce soit aux postes frontières ou auprès des ambassades à Bangkok si c’est votre point de départ. circuit voyage thailande Je recommande deux choses : Si vous voyagez vous-mêmes informez-vous des dangers et des précautions auprès de l’Ambassade de France, ils sauront vous donner tous les conseils et vous guider. Si vous voulez être assisté, prenez une agence accréditée et reconnue qui s’occupera pour vous des formalités et ne vous entraînera pas dans des endroits dangereux. En tous les cas sachez que tous les pays limitrophes de la Thaïlande sont de beaux pays avec chacun une culture propre et une identité forte et qui méritent d’être visités. L’avantage de la Thaïlande est qu’elle permet d’avoir un point de relai pour les visiter et qu’n Thaïlande vous avez la certitude de la sécurité et d’une facilité de voyage d’un pays à l’autre. circuits thailande Bon voyage…

  • LE CLIMAT EN THAÏLANDE - QUAND VENIR ?

    La Thaïlande a un climat tropical et l’on peut distinguer 3 saisons avec néanmoins des variations selon les régions, le pays faisant 1700 km de longueur. La saison très chaude s’étend du mois de mars au mois de mai avec un début de baisse des températures à partir de la mi-mai. La saison humide ou saison des pluies qui est déterminée par la mousson et qui s’étend du milieu du mois de mai au mois d’octobre. Cette saison est influencée par la mousson venant du sud-ouest. La saison sèche s’étend de novembre à février et est influencée par la mousson venant du nord-est c’est-à-dire de l’intérieur de l’Asie et notamment la Chine. A cette saison la fraîcheur se fait largement sentir dans le nord et dans l’intérieur du pays, le sud et les régions côtières étant peu affecté par la baisse de température. On peut distinguer, comme sur la carte ci-contre, 6 régions qui connaissent un climat différent selon les saisons. Partie A – Le centre et le nord Températures Dans le centre et le nord, surtout en altitude, le soleil brille en hiver mais il peut faire frais dans la nuit avec des températures de l’ordre de 15° dans le centre et 12° dans le nord avec même des températures pouvant descendre à 5° et moins dans les montagnes. Chiang Mai connait ainsi des périodes de « froid » en décembre et janvier quand les masses d’air froid descendent de Chine. Généralement les périodes de froid ne sont pas continues et après 2 à 3 jours de « froid » les températures remontent pendant quelques jours pour redescendre à nouveau quelques jours plus tard. A partir de février c’est l’inverse avec des températures qui montent progressivement pour atteindre des pics au-dessus de 40° entre le mois de mars et le mois de mai. TEMPERATURES A CHIANG MAI Précipitations Pendant la mousson de mi-mai à octobre on a des pluies qui sont fortes avec de fréquents orages surtout en août et septembre. Dans cette région la moyenne annuelle des précipitations se situe entre 1000 et 1500mm. PRECIPITATIONS A CHIANG MAI Ensoleillement A Chiang Mai pendant la saison sèche le soleil brille très largement de décembre à avril avec un ciel majoritairement dégagé tous les jours. Par contre durant la mousson le ciel est généralement très couvert et le soleil brille beaucoup moins souvent (juin à septembre). ENSOLEILLEMENT A CHIANG MAI Partie B – Bangkok et ses environs Températures A Bangkok il fait chaud tout le temps, même l’hiver, et ceci est encore accentué par le phénomène urbain et de pollution. De mi-novembre à janvier il fait généralement très beau et le soleil brille largement avec des températures comprises entre 30 et 32°c pour les maximales et de 20 à 22°c pour les minimales. A partir de février les températures commencent à augmenter et on peut voir de temps en temps une averse dans un contexte orageux. Du mois de mars jusqu’à la moitié du mois de mai, juste avant la mousson les températures deviennent vraiment élevées et étouffantes atteignant facilement 37 à 38°c ce qui est moins que dans le nord mais la sensation de chaleur est largement accentuée par l’humidité venant de la mer et la pollution avec une absence d’air dans les rues. TEMPERATURES A BANGKOK Précipitations A l’arrivée de la mousson vers mi-mai les températures commencent à baisser un peu alors que le temps est le plus souvent nuageux avec une humidité grandissante due aux pluies et orages fréquents. La moyenne annuelle des précipitations sur Bangkok est de l’ordre de 1500mm et les mois les plus pluvieux sont septembre et octobre avec des précipitations de 345 et 240mm. PRÉCIPITATIONS A BANGKOK Ensoleillement Pendant la saison sèche de décembre à avril Bangkok bénéficie d’un fort ensoleillement avec un ciel dégagé alors que pendant la mousson le ciel est généralement nuageux. ENSOLEILLEMENT A BANGKOK Partie C – La côte est En descendant sur la côte est, à partir de Rayong les pluies d’été deviennent abondantes et même très abondantes dans la partie la plus au sud (Chanthaburi, Trat, Koh Chang) et ce n’est vraiment pas la bonne saison pour aller dans ces endroits à cette période de l’année. Ainsi à Rayong il tombe en moyenne 1700mm de pluie par an alors qu’à Trat (près de Koh Chang) il en tombe 3500mm. La meilleure période concernant cette région est de décembre à février avec aussi une possibilité en mars et avril où les averses sont courtes. Ici aussi, la meilleure période est de décembre à février; en mars et avril, il fait plus chaud, mais le temps reste ensoleillé, malgré les premières courtes averses qui précèdent la mousson. Partie D – la côte ouest côté golf de Thaïlande Ici il fait chaud tout le temps avec assez peu de variations entre les saisons. La saison des pluies arrive ici à des moments différents. Précipitations A partir de Chumphon la mousson d’été est très peu ressentie et beaucoup de touristes choisissent cet endroit pour des vacances en été. Par contre, à l’inverse, d’octobre à décembre, on a des pluies abondantes et même torrentielles, la mer chaude favorisant des formations orageuses intenses. PRECIPITATIONS A KOH SAMUI Il arrive que les pluies se prolongent jusqu’au milieu de janvier dans la zone de Koh Samui, Pattani et Songkhla. Le meilleur moment pour visiter cette zone est entre mi-janvier et avril. TEMPERATURES A KOH SAMUI Concernant l’ensoleillement celui-ci est plus réduit de juin à octobre et ensuite il est encore néanmoins assez faible le temps étant souvent nuageux. Partie E – La côte ouest côté mer d’Andaman Précipitations De ce côté de la côte ouest qui donne sur la mer d’Andaman (Pukhet, Krabi , Koh Lanta , Koh Phi Phi), la mousson arrivant du sud-ouest entraîne de fortes précipitations en été avec une mer pouvant être très agitée contrairement à l’hiver où il pleut rarement entre décembre et mars. Ensoleillement L'ensoleillement est relativement limité de mai à octobre, les nuages prédominant la plupart du temps. ENSOLEILLEMENT A PHUKET Températures La meilleure période pour séjourner dans cette zone est de décembre à mars. TEMPERATURES A PHUKET Partie F – La zone montagneuse L’ouest avec la frontière Birmane et le nord frontalier du Laos sont des zones montagneuses avec certains sommets culminant à plus de 2000m. En hiver, passé 1000m il fait frais en hiver la nuit mais les journées sont douces. Le reste de l’année il fait chaud mais les températures restent très supportables. Dans ces zones les pluies de mousson sont intenses et on peut également avoir des pluies intenses mais plus courtes un peu avant la mousson. C’est le paradis des forêts tropicales. L’eau est canalisée par les grands fleuves comme le Mékong . Le meilleur moment pour partir Comme on l’a vu, tout dépend de l’endroit… Pour Bangkok et la zone continentale le meilleur moment se situe de décembre à mi-février. La zone sud-ouest côté mer d’Andaman sera préférable entre janvier et mars alors que la partie côté golfe de Thaïlande sera meilleure entre janvier et avril (en sachant que mars et avril sont très chauds !) En juillet et août le climat est également acceptable du côté golfe de Thaïlande, les pluies de mousson se déversant sur la partie mer d’Andaman. Pour autant compte tenu de la diversité du climat dans le pays on peut tout l’année trouver de quoi passer de bons moments sans être trop importuné par les pluies. A savoir aussi que visiter sous la pluie n’est pas forcément fuit par tout le monde car on est alors tranquille et relativement seul, il suffit juste d’un bon vêtement de pluie…

  • LE PERMIS DE CONDUIRE EN THAÏLANDE...

    C’est un sujet bien souvent évoqué et où l’on peut lire beaucoup de choses, du vrai et du faux, comme toujours. Notre expérience est celle du Département des Transports Terrestres de Nong Khai en sachant que chaque département a ses spécificités mais en gros c’est plus ou moins toujours la même chose. Nous allons distinguer 2 cas : celui des touristes qui veulent conduire en Thaïlande et celui des expatriés qui veulent passer le permis de conduire en Thaïlande. Les touristes qui veulent conduire en Thaïlande Si vous voulez conduire en Thaïlande nous distinguerons 2 cas : -Le permis auto -Le permis moto Concernant le permis auto il vous suffit de 2 choses : 1)Un permis international 2)Louer votre véhicule auprès de loueurs réputés type Avis par exemple où vous serez sûr d’avoir une vraie assurance et un véhicule en bon état Vous pouvez trouver d’autres loueurs locaux mais attention aux assurances, aux clauses et aux véhicules… Concernant le permis moto c’est un peu plus compliqué. En effet beaucoup croient que le permis 125 cc qui figure sur les permis Français suffit mais c’est faux. Certes tous les loueurs de motos (ou presque) ne feront aucune difficulté, d’ailleurs ils ne vous demanderont la plupart du temps que votre passeport mais là où les choses deviennent beaucoup plus compliquées c’est en cas d’accident. En effet la Thaïlande ne reconnait pas l’équivalence 125cc délivrée en France avec votre permis auto. Ceci veut dire qu’en cas d’accident vous pouvez faire face à 2 problèmes : 1)Si vous êtes blessé votre assurance peut refuser votre prise en charge vu que vous n’avez pas un permis pour conduire en Thaïlande (on parle ici de l’équivalence qui vous est donnée sur votre permis auto pour conduire une moto de 125cc, pour les titulaires d’un vrai permis moto transcrit sur un permis international c’est ok, pas de problème). 2)En cas de blessure à autrui vous devrez faire face aux dépenses de la personne blessée et là encore votre assurance ne vous prendra pas en charge et l’addition en cas d’hospitalisation peut s’avérer très vite très salée et on ne parle pas du décès d’autrui… En conclusion, si vous n’avez pas de permis moto (le vrai, au-delà de 125cc) vous prenez un réel risque en cas d’accident. Les expatriés qui veulent passer le permis de conduire en Thaïlande Vous verrez ici que tous les pays ne sont pas égaux devant le coût et la difficulté pour obtenir son permis de conduire. Nous parlerons ici de notre expérience à Nong khai , chaque Département des Transports Terrestres ayant ses particularités. Comme toujours, le premier point concerne les papiers à fournir. Pour passer le permis de conduire en Thaïlande il faut être résident et fournir pas mal de documents : A savoir que selon la ville où vous passerez votre permis l’anglais n’est pas forcément parlé et compris donc mieux vaut vous faire accompagner par quelqu'un qui fera la traduction. Il vous faudra fournir : •Un passeport valide avec visa de non-immigrant •Des copies de la première page du passeport •Des copies de la page contenant le visa valide de non-immigrant •Des copies de la page contenant le dernier tampon d’entrée pour la Thaïlande •Votre carte d’arrivée •Un certificat de résidence certifié par le Bureau de l’ immigration ou par l’ambassade du demandeur, datant de moins de trente jours à compter de la demande ou d’un permis de travail avec une copie signée •Un certificat de santé, délivré par un médecin (5mn au bureau du médecin qui ne vous examinera pas et vous demandera 100 ou 200 Baths) datant de moins de trente jours à compter de la demande •Facultatif : un permis de conduire international valide avec une copie signée ou un permis de conduire du pays d’origine du demandeur, traduit en anglais et certifié par l’ ambassade ou le consulat (pas très utile et généralement pas nécessaire). Vous devrez en outre remplir le formulaire de demande permis de conduire (pas très compliqué à remplir). Prévoyez 2 ou 3 copies signées ça vous fera gagner du temps… Sinon il y a des photocopieuses à disposition moyennant quelques baths. A signaler que les candidats qui ont un permis de leur propre pays et un permis international n’ont pas besoin de se soumettre aux tests (variable en fonction des villes en Thaïlande qui délivrent le permis…) Il est préférable de vous rendre au bureau tôt le matin (8h en général). Vous devrez tout d’abord passer différents tests : 1) Vous prenez place derrière une pédale de frein et une pédale d’accélérateur de simulation. Quand les voyants verts s’allument vous appuyez sur la pédale de frein avant qu’ils pénètrent dans la zone rouge. Si vous ratez, pas d’inquiétude on vous donne encore une ou deux chances pour réussir et ce n’est vraiment pas compliqué. 2) Le test des couleurs L’examinateur vous montrera des couleurs sur un cercle et vous devrez les identifier (pas compliquer sauf si on est daltonien). Le cours de code Vous irez ensuite prendre place dans une salle pour un cours de code d’environ 2h. Au départ ça commence bien avec un petit film de 20mn sous titré en anglais mais ensuite le reste est entièrement en Thaï (à Nong Khai) donc peu de chance de comprendre… Après le cours de code Il est midi et l’heure du déjeuner sacré… Après le déjeuner vous avez rendez-vous pour l’examen du code. Une salle équipée d’écran avec un clavier vous attend pour l’épreuve du code. Vous prenez place derrière votre ordinateur et faites défiler les questions (50 questions et 45 justes pour avoir le précieux sésame). Là où il y a problème c’est que les questions peuvent être redondantes (la même question plusieurs fois) et qu’il y a des bugs, c’est-à-dire que la bonne question retenue est en fait une mauvaise réponse, de sorte que vous pouvez rater l’examen en ayant bien répondu… tout dépend de la machine… Nous avons eu le cas où sur 3 réponses possibles, parking en épis, parking au milieu de la route ou au milieu d’une voie de chemin de fer la bonne réponse retenue était au milieu de la voie de chemin de fer… Manque de chance comme la même question revenait 6 fois…examen raté… Pas grave on recommence mais la 2e tentative même problème avec une autre question… Finalement on change de machine et on demande à l’examinatrice de nous dire où sont les bugs et tout va bien, on a le code… Aussitôt le code validé, rendez-vous au centre de conduite. Ici on ne conduit pas en ville avec un examinateur mais sur un circuit, un peu le même que celui qu’on a en France quand on apprend à faire du vélo à l’école primaire. Là il y a 2 cas : 1)Le permis moto Là vous prenez votre moto (celle avec laquelle vous êtes venu sans permis…(pas de problème) Vous faites le tour du circuit : d’abord vous roulez 20m sur une bande de béton de 5cm de hauteur et 15cm de large sans tomber (à moins d’être sous l’emprise de l’alcool c’est vraiment simple). Vous marquez un stop puis tournez à gauche avant de tourner à droite et faire des zig zag entre des plots espacés de 10m. Ensuite vous faites le tour d’un rond point et revenez vous garer devant l’examinateur et le tour est joué… 2)Le permis auto C’est à peu près la même chose avec en plus un créneau à effectuer entre 2 plots espacés de 10 m (ça fait un peu rire car vous ne verrez que très rarement des Thaï faire des créneaux, ils se garent quasiment toujours par l’avant). Vous finirez par les mêmes épreuves que le permis moto avec en plus une obligation de se garer sur le bord du trottoir devant l’examinateur avec une distance toléré entre les roues et le trottoir de grosso modo 15cm. Après la réussite de la conduite Une fois réussi le test conduite il vous sera remis un précieux papier que vous vous empresserez d’aller donner au bureau. De là vous serez dirigé sur un 2e bureau pour « fabriquer » votre permis. Vous serez pris en photo, un peu le même système qu’à l’immigration de l’aéroport. Après quelques minutes une superbe carte plastifiée vous sera remise, c’est votre permis ! Le renouvellement Ce permis est valable 2 ans. Après 2 ans vous devrez le renouveler c’est-à-dire fournir à nouveau les documents et passer les tests des couleurs et de la pédale de frein. Une fois ce test brillamment réussi vous aurez votre permis pour 5 ans…. Bonne conduite et soyez prudent ! CONTACTEZ-NOUS

  • LA POSTE EN THAÏLANDE, COMMENT CA MARCHE ?

    En Thaïlande la poste fonctionne très bien et on peut dire que son système et son organisation sont très proches de celui de la France. Il y a environ 3000 bureaux de poste en Thaïlande et 30000 points de collecte, vous n’aurez donc aucun problème à en trouver un à peu près partout. La poste ouvre du lundi au samedi de 8h ou 8h30 à 16h30. Notez bien que vous devrez prendre un ticket à l’entrée vous permettant à l’affichage de votre numéro d’aller au guichet qui correspond. La distribution du courrier se fait principalement à moto et les facteurs sont souvent très chargés et ont très chaud sous leur casque… un vrai travail de force et d’équilibriste parfois. En outre et en dehors du courrier la poste assure d’autres services comme le transfert de devises et le paiement de factures (électricité, téléphone notamment). Vous trouverez également dans les bureaux de poste une boutique où vous pourrez acheter pour des prix bas des cartons pour expédier et des enveloppes de tous les formats. Les cartons sont livrés non montés (à plat) avec de la ficelle et du scotch. Si vous n’êtes pas bricoleur et ne comprenez pas comment monter le carton, la ou les personnes travaillant dans la boutique le feront gracieusement pour vous et avec le sourire… Si vous êtes averti que du courrier est disponible à la poste vous pourrez le retirer pendant 2 mois, il suffit de présenter votre pièce d’identité. En Thaïlande, tout comme en France il y a des codes postaux à 5 chiffres et ceux-ci s’inscrivent après le nom de la ville et sur la même ligne. Outre la poste, les livraisons express sont assurés partout par les grandes compagnies comme DHL ou UPS (et d’autres). Par contre si vous devez vous faire livrer dans un endroit un peu « exotique » il sera préférable de donner votre téléphone à un€ Thaï quand le chauffeur vous appellera pour que vous le guidiez car les livreurs ne parlent quasiment jamais l’anglais. Les bureaux de poste se repèrent facilement par leur logo et la couleur de la poste n’est pas jaune comme en France, mais rouge. Les tarifs sont assez bon marché et vous avez le choix entre une expédition normal ou express, la livraison express se faisant par le service EMS. La durée d’acheminement est de l’ordre de 3 à 5 jours en express et entre 10 et 15j en vitesse normale. Il existe aussi pour les colis une possibilité d’expédition par bateau mais là le délai est de 2 à 3 mois. Ceci dit pour des poids élevé c’est très intéressant (80 euros environ pour 20kg) Pour une simple lettre vous paierez plus ou moins 2 euros en normal et environ 15 euros en express. Pour les envois express vous aurez à remplir un bordereau, un peu comme chez nous pour les recommandés, celui-ci écrit en Thaï mais aussi en anglais et rien de compliqué. Vous pouvez voir les tarifs ci-dessous pour les envois de colis. La poste à l’aéroport Il y a un bureau de poste dans les aéroports ce qui peut s’avérer très pratique en cas de surpoids de vos bagages. En effet, quand on vient en Thaïlande on a tendance à ramener beaucoup de choses, souvenirs , vêtements etc … séduit par les prix intéressant. Malheureusement le poids de la valise peut largement dépasser le poids autorisé et dans ce cas là vous aurez 3 possibilités : Abandonner certaines choses (ce que peu aiment faire) Mettre le surplus dans un carton à part (certaines compagnies dont Thaï Airways l’accepte) Payer un surcoût de l’ordre de 50 € par kgs (ce qui revient vite très cher) Si vous avez l’option 2, le mieux est d’aller au bureau de poste acheter un carton pour quelques bahts et le tour est joué (le plus embêtant étant de faire le transfert de la valise au carton à 4 pattes par terre parmi tous les autres touristes dans le même cas mais bon, à la guerre comme à la guerre). Vous récupérerez votre carton à l’arrivée avec votre valise (et les cartons sont solides). Si vous êtes dans le cas n°3 le principe sera le même sauf que vous expédierez votre carton au bureau de poste directement chez vous ce qui vous reviendra beaucoup moins cher que de payer le surcoût. C’est une solution que beaucoup adoptent car elle permet d’acheter sans trop se restreindre. Il faut juste rajouter une heure à votre délai avant d’embarquer, le temps de faire votre carton et de l’expédier car il y a souvent beaucoup de monde au bureau de poste. Pour les personnes prévoyantes vous pouvez aussi le faire plus tranquillement le jour avant votre départ dans un bureau de poste de ville. Voilà, donc quand vous serez en Thaïlande, sachez que la poste est bien présente, efficace et à peu près comme chez nous donc vous ne serez pas vraiment dépaysé sur ce point. Bon séjour…

  • LA CONTREFAÇON EN THAÏLANDE - LE CAS NIKE ET LE MAILLOT DE LA COUPE DU MONDE 2018...

    Le prix du maillot Nike par rapport à con coût de production en Thaïlande fait débat. Au-delà de ce cas précis (que nous évoquerons), parlons plus généralement de la contrefaçon . La contrefaçon est présente en Thaïlande , ce n’est pas un scoop, comme elle l’est dans tous les pays d’Asie. Avant d’avoir un avis tranché sur la question, et tous les avis sont audibles, voyons quelles sont les principales causes de présence de ces contrefaçons. 1) La présence dans les pays d’Asie des principales usines qui fabriquent les produits pour les grandes marques Effectivement il est compréhensible que là où sont produits les articles de marque il y ait des produits de contrefaçon en circulation. Il faut être prudent quand on parle de contrefaçon car en fait il y a deux types de produits non autorisés à la vente. Tout d’abord la « surproduction » qui concerne de vrais produits mais fabriqués sans l’autorisation de la marque. Ce sont les usines qui écoulent ces produits sur un marché parallèle que l’on appelle encore le « grey market ». Ensuite il y a la véritable contrefaçon qui concerne des produits imités avec des matériaux de bas de gamme. Ce sont les produits que l’on trouve en Asie sur les marchés locaux et en Europe sur les plages ou auprès des vendeurs à la sauvette. A signaler que ces produits sont aussi largement vendus sur internet. 2) Des salaires locaux souvent très bas Ce point est indéniable et le plus scandaleux au regard de ce sujet de la contrefaçon. On sait combien coûtent les produits de marque et quand on voit que le salaire moyen d’un ouvrier en Thaïlande est de 180 euros (et encore moins dans certains autres pays producteurs) on ne peut qu’être indigné. Les ouvriers(ères) sont souvent des gens très habiles de leurs mains et qui ont une grande expérience. De ce fait ils sont souvent très sollicités par les usines ou ateliers de fabrication parallèles pour travailler à la fabrication de la contrefaçon en dehors de leurs heures de travail (en atelier ou à la maison). Il est normal de penser que ces gens aient besoin d’améliorer leur revenu et il arrive que ce travail parallèle leur procure des revenus bien supérieurs à leur travail légitime, surtout si ce sont des ouvriers très qualifiés. 3) Le comportement des marques qui placent le profit et uniquement le profit au centre de leurs préoccupations. Ce n’est pas nouveau mais en tous les cas c’est une réalité que personne ne contestera. Les usines sont pressées comme des citrons par les marques pour diminuer leurs prix et ce sans toucher bien sûr à la qualité des matériaux utilisés qui sont choisis par les marques. La seule solution est donc de jouer sur les cadences de production et les salaires. Les marques se défendent en disant qu’il faut ajouter les frais de transport et les taxes douanières. Cet argument est fallacieux car ça ne représente qu’une part très faible du coût final. En ne tenant pas compte des réalités économiques des pays producteurs et surtout de ses salariés peu payés les marques se tirent en fait une balle dans le pied et ceci pour plusieurs raisons. Tout d’abord ça les oblige à mettre en place un système de surveillance sur place avec des cadres expatriés et des voyages fréquents dans les différentes usines. Ceci coûte très cher et impacte le coût final assez lourdement. Ensuite ils encouragent fortement la contrefaçon puisque leurs produits, exagérément chers par rapport au coût de production sont recherchés et les marques jouent sur un déséquilibre bien orchestré entre l'offre et la demande. Il faut aussi savoir que, et contrairement à ce que l’on pouvait constater il y a quelques années, le consommateur n’est aujourd’hui plus aussi regardant sur le fait que le produit soit un faux ou non. Quand on donne comme argument que le polo ou le maillot à 150 € va durer 10 ans le consommateur s’en fiche car il est devenu un consommateur de masse et préfère aujourd’hui acheter beaucoup moins cher et changer souvent (à part pour les marques de très grand luxe ou les événements particuliers comme la coupe du monde 2018). Enfin, il ne faut pas prendre les ouvriers de ces usines pour des imbéciles. Aujourd’hui chacun à un smartphone, internet et la télévision et ils savent très bien combien sont vendus en occident les produits qu’ils fabriquent pour quelques dollars ce qui, à leurs yeux, suffit à justifier la contrefaçon par le fait qu’ils considèrent que la part du gâteau est inégale et qu’au fond ce n’est que justice de s’en octroyer une partie, serait-ce par des moyens illégaux mais peu importe. Le cas Nike et le maillot de la coupe du monde 2018 C’est un cas d’école si l’on peut dire et que je connais bien puisque l’usine qui les produit est près de chez moi. Ce maillot coûte à peine 3 euros à la fabrication (incluant les frais de transport et de douane) et est vendu 140 euros en France soit un rapport de 1 à 47. Le prix du maillot est ainsi proche du salaire mensuel de l’ouvrier Thaïlandais . Comment peut-on expliquer un tel différentiel sinon par une réflexion uniquement axée sur le profit. Certes la communication coûte chère, et à ce niveau la surenchère entre les marques est exponentielle à tel point que le coût de la communication a depuis longtemps dépassé le coût de production ce qui est selon moi un non-sens total, les marques étant devenues des agences de communication et les sportifs sous contrat des hommes sandwich qui ne se posent pas trop de questions et encaissent le fruit de leur notoriété sans réfléchir, surtout quand ils sont des faire-valoir politiques, le sport de haut niveau ayant largement dépassé la sphère purement sportive. Les marques vous diront que leur marge est faible car la majeure partie est absorbée par le circuit de distribution. Certes c’est vrai mais c’est parce que l’on est dans un modèle économique qui a totalement dérapé au fil des décennies. La distribution elle-même se fait au travers de mastodontes guère plus petits que les marques elles-mêmes pour certains, et la communication et ses coûts est ainsi sans cesse multipliée de manière exponentielle. Ceci étant dit que risquez-vous si vous ramenez en France des produits de contrefaçon au retour de votre voyage en Thaïlande ? Vous risquez beaucoup… Tout d’abord on vous confisquera les produits. Ceci dit ce n’est pas très grave car ils sont peu chers mais surtout vous risquez une très forte amende. famille Beaucoup de personnes, au regard du prix très bas des produits et de la relative qualité de certains d’entre eux sont attirées et en ramènent beaucoup, pour eux mais aussi pour la et les amis ce qui accroît considérablement le risque. Se faire prendre avec un ou deux t-shirts peut être toléré, avec 15, 20 ou plus ça devient du trafic… et là l’addition est salée… Si vous ramenez un ou deux articles ne les gardez pas dans leur emballage mais mélangez les avec vos autres effets, vous pouvez toujours dire que vous les avez acheté en France. Il est préférable d’acheter les produits de contrefaçon dans le pays dans lequel on réside et de ne pas passer la douane avec, c’est une vérité absolue. Concernant la contrefaçon en générale, la question reste posée dans son entièreté quant à sa légitimité. D’un point de vue purement juridique bien sûr on connait la réponse mais d’un point de vue moral la réponse n’est pas si sûr et finalement n’est-ce pas une forme de résistance face à des inégalités croissantes et finalement préjudiciables à tous, sauf aux marques et aux grands distributeurs…. Mais doit-on sacrifier la normalité générale et universelle sur l’autel du profit des marques et distributeurs ? Quand on voit sur l'étiquette Lacoste ci-dessus que la contrefaçon est un vrai fléau, je pense qu'il conviendrait de se poser la question de savoir où est et quel est le vrai fléau... le débat est ouvert, exprimez-vous !

  • LE SYSTEME EDUCATIF EN THAÏLANDE

    Cette newsletter va traiter du système éducatif en Thaïlande, de la maternelle à l’université. Nous avons tiré cet article très bien fait du site kohlidays.com qui traite de différents sujets ayant trait à la Thaïlande et plus spécialement Koh Samui. Vous verrez que même si le système éducatif Thaïlandais est en certains points similaire au nôtre, certains points diffèrent grandement. On peut dire qu'à de nombreux égards, la vie dans une école en Thaïlande est tout à fait semblable à celle d'autres écoles dans le monde entier. Cependant, dans ce domaine, la culture siamoise amène son lot de différences pour le moins intrigantes, surtout, aux yeux des Occidentaux : par exemple, le fait qu'il soit interdit de porter des chaussures au sein des bâtiments scolaires, ou que les élèves doivent se prosterner devant leurs enseignants durant la cérémonie annuelle de «Wai Kru» («le Jour des Enseignants» fêté le 16 Janvier, généralement), durant laquelle les élèves rendent hommage à leurs professeurs pour exprimer leur gratitude, et ainsi formaliser la relation maître-élève... Des rituels et un emploi du temps bien précis En Thaïlande, il y a seulement 2 semestres sans pause à mi-parcours, soient 180 et 200 jours d'enseignement par an. Le premier semestre commence généralement dès la première semaine de mai, et se poursuit jusqu'à la première semaine d'Octobre. Le second terme débute autour de la première semaine de novembre jusqu'à mi-mars. Comme la plupart des Thaïs sont bouddhistes, il n'existe pas de vacances pour célébrer Noël. Seule, une pause de 3-4 jours est prévue pour fêter la nouvelle année. Le deuxième semestre prend fin généralement soit à la fin du mois de février ou à la première semaine de mars. Puis, viennent les grandes vacances d'été, d'une durée de 2 mois. Durant cette période, il est possible d'intégrer «l'école d'été» pendant tout un mois, mais cela n'est pas obligatoire. Cependant, environ 70% des élèves la fréquentent. Pour de nombreux élèves et enseignants, une journée d'école s'avère très longue. Certains enfants arrivent devant la porte de l'établissement quand il fait encore nuit, avant 6 heures du matin; notamment, ceux dont les parents travaillent ou habitent loin. Généralement, tout le monde commence à affluer vers 7 heures, sachant qu'il est impératif d'être présent dans la cour de récréation pour l'Hymne National, prévu pour 8 heures, avec la levée du drapeau thaïlandais. Quand ils arrivent à la porte de l'école, les élèves s'arrêtent pour saluer le professeur (il y a toujours un enseignant qui, à tour de rôle, attend les enfants devant l'école). Surtout, ne pas oublier de signer le carnet de présence ! Chacun doit le signer avant 8 h 30, sinon c'est direct un rapport pour le directeur. Une fois arrivés dans l'enceinte de l'école, les élèves se lavent les mains, puis se dirigent dans la grande cour pour se ranger classe par classe, une rangée de filles, et l'autre de garçons. Pour chaque jour de la semaine, la tenue vestimentaire change : les lundi et mardi, les élèves portent une chemise blanche. Les filles, avec une jupe bleue marine, des chaussettes blanches et des chaussures noires. Les garçons, des shorts beiges, blancs, des chaussettes et des baskets noirs. Le mercredi, les collégiens sont en « Scout » (chemise et short marron avec un foulard orange et un chapeau rouge foncé). De leur côté, les collégiennes sont en «Girls Guides» (chemise et jupe bleue claire avec un foulard bleu marine). Certains lycéens sont en uniforme militaire, en couleur verte. Le jeudi, les collégiens sont en chemise orange et les lycéens sont en chemise bleue. Le vendredi, les élèves sont en tenue de sport : pantalons et un T-shirt de couleur et style fixés par l'école. Cependant, il n'y a pas seulement que les élèves qui ont des uniformes, les professeurs également doivent s'habiller différemment selon les jours de la semaine : le lundi, uniforme fonctionnaire, donc en marron. Le mardi, habits traditionnels. Le mercredi, en uniforme de Scout. Le jeudi, avec une veste orange. Le vendredi, en pantalon. Un orchestre arrive devant les rangées d'élèves, tandis que la cérémonie commence. 8 élèves d'une classe se dirigent devant les drapeaux (2 devant le drapeau du pays, les 6 autres devant les 6 drapeaux aux couleurs de l'école). Tout le monde chante en chœur l'Hymne National, puis l'Hymne de l'École, pendant que les 8 élèves font la levée des drapeaux et les montent le plus haut possible. Vient ensuite le moment de la prière, puis, celui des «5 dictées» pour les bouddhistes, et pour finir, une minute de méditation. Une fois ce rituel sacré terminé, un professeur vient faire un discours devant les élèves (pour faire une annonce, gronder des élèves, etc...). Après quoi, les enfants rentrent dans leurs classes respectives, accompagnés de leurs professeurs. Les élèves étudient 3 matières dans la matinée, et 3 autres dans l'après-midi, chacune d'entre elles durant 50 minutes. Il n'est pas rare de trouver 40 à 60 élèves par classe. Cependant, il est difficile pour un enseignant de critiquer ou de faire changer le cours des choses, étant donné que ce sont les directeur et sous-directeur, seuls, qui donnent les ordres et prennent les décisions. Si les élèves n'ont pas cours durant la journée, ils peuvent aller dans la bibliothèque, travailler, faire du sport ou même regarder la télévision... Libres à eux de combler leur temps perdu comme ils l'entendent. En général, les élèves mangent à la cantine ou en classe, du fait qu'ils sont trop nombreux. Déjeuner à la cantine se révèle peu onéreux, avec toujours du riz et 2 plats thaïs... Un dessert est aussi proposé. Durant l'interclasse et la pause-déjeuner, il n'est pas rare que certains élèves s'improvisent DJ ou mettent de la musique à la demande de leurs camarades. Très souvent, les professeurs organisent eux-mêmes des spectacles, des activités ou des concours durant le déjeuner pour inciter les élèves à manger à la cantine. La pause déjeuner se termine à 12 h 30. L'après-midi, les enfants terminent les cours vers 15 h 30. La plupart rentrent avec leurs parents ou par leurs propres moyens (à pieds, en vélo, en bus, en songtaew...). D'autres préfèrent rester dans la cours pour pratiquer un sport (football, volley-ball, sepak takraw...). Les établissements scolaires possèdent une section «cours obligatoires» qui sont donnés après les heures de classe. Aussi, de nombreux élèves ne retournent à leurs maisons qu'après 16 h 45. Les derniers d'entre eux sont récupérés par leurs familles vers 18 heures, après une journée bien remplie. Il existe 2 grandes catégories d’écoles en Thaïlande : les Écoles Publiques (ou gouvernementales) et les Écoles Privées (et internationales). Les Écoles Publiques Le système scolaire thaïlandais est réparti comme en France : école maternelle à partir de 3 ans, école primaire de 6 à 12 ans, collège jusqu’à 15 ans, et lycée jusqu’à 18 ans. L'école est obligatoire dès l'âge de 6 ans jusqu'à 15 ans. Chaque enfant thaïlandais a droit à 12 années d'enseignement gratuit. La gratuité concerne exclusivement l'enseignement public, les élèves devant tout de même payer leurs uniformes et fournitures. Mais le budget est très raisonnable et il existe même depuis peu des aides gouvernementales pour les familles les plus modestes qui peuvent se faire rembourser leurs achats de rentrée scolaire en présentant les justificatifs à l'école. L’école publique est gratuite pour l’ensemble des enfants disposant de la nationalité thaïlandaise. La scolarité de ces enfants donne aussi droit à leurs parents de percevoir des allocations familiales. L’enseignement dans les écoles publiques en Thaïlande s’oriente autour de 5 grands axes : la langue et les mathématiques; l’histoire du pays; le développement des enfants (morale, sports, arts); les sciences de la vie; l’anglais. Il est possible de trouver des établissements publiques proposant des cours en anglais pour les enfants étrangers. Cet enseignement est payant. Les élèves thaïlandais apprennent tout de suite les 2 alphabets, thaï et latin, et suivent leurs premiers cours d’anglais dès l’école primaire. Il n'existe pas d'examens de sanction tels que le «BAC» ou le Brevet des Collèges. Les élèves, même en primaire, passent un contrôle à la fin de chaque semestre, celui-ci intervenant dans l'évaluation générale de l'année. Les Écoles Privées La plupart des écoles privées du pays se trouvent à Bangkok, bien qu’il existe dans toutes les grandes villes thaïlandaises. Ces écoles de qualité assurent des cours à des petits groupes. Le programme ne dépend pas de l’état thaïlandais. C’est pourquoi les enseignements varient d’une école à l’autre, bien qu’en règle générale ils suivent tous les modules d’apprentissage anglais ou américains. Il est aussi possible de trouver des écoles apparentées aux modes d’enseignements européens, bien que cela soit beaucoup plus rare. Dans le privé, les frais de scolarité varient énormément, et pas seulement en fonction de la qualité de l'enseignement. La scolarisation dans une école privée thaïe de qualité correcte coûte aux alentours de 30.000 à 40.000 bahts par an (entre 750 euros et 1.000 euros environ), cantine scolaire incluse. Les Écoles Internationales En tant qu’étranger, l’inscription dans une école ou dans une université thaïlandaise nécessite de posséder un Visa Etudiant Non-Immigrant «ED», ainsi qu’un passeport valide. L’école dans laquelle vous souhaitez inscrire votre enfant aura aussi besoin de certains documents administratifs qui sont en possession de son ancien établissement scolaire. Enfin, un Certificat de Naissance, ainsi qu’un Certificat Médical vous seront demandés pour que votre progéniture puisse suivre des études en Thaïlande. En ce qui concerne les écoles internationales, les frais de scolarité sont beaucoup plus élevés, ils avoisinent souvent plusieurs milliers d'euros suivant la réputation de l'établissement. Ils possèdent une accréditation internationale visant à certifier de leur bon niveau d’enseignement, ainsi qu’à l’obtention d’équivalences internationales pour les élèves souhaitant continuer leurs études à l’étranger. Étant très libres dans le choix du cursus, ces écoles privées peuvent parfois mettre l’accent sur certaines disciplines précises et proposer des activités spéciales en arts ou en sports. La langue pratiquée est l’anglais mais sachez qu'avant de choisir une école pour votre enfant, vous devrez déterminer un système d’éducation parmi les systèmes américains, britanniques ou les «IBO» («International baccalaureate organisation»). Les Écoles Supérieures La Thaïlande accueille bon nombre d’étudiants étrangers dans son système éducatif supérieur. Ainsi, il est possible de réaliser un échange dans une université thaïlandaise. Pour cela, il faut entrer en contact avec la «Division of International Cooperation» du Ministère des Affaires Universitaires thaïlandais. Par ailleurs, il existe de nombreux établissements habilités à décerner des diplômes de l’enseignement supérieur thaïlandais. Parmi ceux-ci, on trouve l’«University», le «Technical Institute», le «College», le «Vocational College» et le «Teacher College». Chacun de ces établissements a ses spécificités et s’adresse à un type d’élèves différents : les établissements dispensent en effet chacun leur propre type d’enseignement. L’«University» se destine ainsi aux diplômes longs et à vocation intellectuelle, tandis que le «Technical Institute» forge des techniciens ou que le «Teacher College» forme les professeurs qui entreront dans le système d’enseignement thaïlandais. Le système scolaire Le système scolaire thaïlandais se situe sous le commandement de 3 autorités : le Ministère de l'Éducation qui est en charge de l’ensemble du système scolaire jusqu’au niveau secondaire; le Ministère des Affaires Universitaires qui prend la main pour l’éducation supérieure; la «National Educational Commission» qui est chargée d’édicter les grandes orientations en termes de politique du système scolaire thaïlandais. Le premier niveau correspond aux années de maternelles : elles sont appelées «KG1», «KG2» et «KG3» et concernent des enfants âgés de 3 à 5 ans. Ce niveau n’est pas obligatoire. Le second niveau correspond aux années de l’école primaire. Cette école est appelée «Prathom» ou «Prathomsuska». Les classes vont de «P1» à «P6». Elles concernent des élèves âgés de 6 à 11 ans. Enfin, le troisième niveau correspond à l’enseignement secondaire, c’est-à-dire au collège et lycée. Ces écoles sont appelées «Mattayom» ou «Mattayomsuska». Les classes vont de «M1» à «M6» et comprennent des enfants âgés de 12 à 18 ans. Entre chaque classe, les élèves passent un examen qui valide leur année scolaire. S’ils ne réussissent pas cet examen, ils sont obligés de redoubler la classe. Le niveau obligatoire se situe entre «P1» et «M3». A l’issue de cette classe, les élèves doivent passer un examen qui déterminera s’ils sont aptes à continuer leurs études jusque «M6», où ils devront à nouveau passer un examen, appelé «A-Net», pour valider ces 3 années de leur cursus. S’ils souhaitent aller encore plus loin et continuer dans l’enseignement supérieur, ils doivent passer à nouveau un examen. Un système quelque peu défaillant Une étude publiée en 2012, sous l'égide de la maison d'édition «Pearson», plaçait le système éducatif de la Thaïlande 37e sur 40 pays développés dans le classement mondial des systèmes éducatifs. Le système éducatif thaïlandais, qui a bien fonctionné pour l’alphabétisation de base dans les années 1950, 1960 et 1970, et pour former des travailleurs peu qualifiés pour les usines, la construction et l’agriculture, semble avoir du mal à suivre le rythme de l’économie mondiale. La Thaïlande se classe derrière la plupart de ses concurrents régionaux (sauf l’Indonésie), comme le Vietnam, pour la formation de travailleurs qualifiés, l’anglais, et en ce qui concerne les compétences en «ICT» (informatique et technologies de la communication). De plus, avec le retour du Myanmar dans l’économie mondiale, un pays dont les universités avaient été essentiellement fermées pendant des décennies, la Thaïlande devra faire face à une concurrence encore accrue dans les années à venir. Le système éducatif thaïlandais continue de privilégier l’apprentissage par cœur, avec pour conséquence un faible niveau en langues vivantes (anglais en particulier), et souffre aussi d’un statut social insuffisamment reconnu pour les enseignants. En outre, dans le Sud, où l'insurrection islamiste fait rage, de nombreuses écoles sont souvent fermées car le gouvernement n’a pas encore trouvé un moyen efficace pour protéger les enseignants. 150 d’entre eux auraient déjà été assassinés depuis le début de l’insurrection en 2004, et 140 autres grièvement blessés, les écoles et leur personnel étant la principales cibles des terroristes islamistes. En 2012, les enseignants thaïlandais des écoles secondaires ont dû passer des examens dans leurs disciplines pour la première fois, avec des résultats alarmants, rendus publics dans un article du «Bangkok Post». La plupart des enseignants de niveau secondaire supérieur, auraient échoué aux tests proposés à leurs élèves, selon le «Bureau de la Commission d'Éducation de Base» («Office of the Basic Education Commission» - «OBEC»). #LesinfrastructuresenThaïlande

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