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  • LES ASSURANCES VOYAGE POUR VOYAGER A L'ETRANGER

    La question de l’assurance (ou des assurances) ne manque pas de se poser dès lors que vous avez décidé de venir en Thaïlande. Il est difficile de s’y retrouver, chacun pensant bien souvent qu’ils sont bien assurés puisqu’ils ont l’assurance de leur carte bancaire. Ce n’est pas si simple et les détails et subtilités sont nombreux. Afin d’essayer d’y voir plus clair voici un petit récapitulatif des choses à savoir à découvrir dans ce fichier :

  • CIRCUIT BANGKOK ET LA MER D'ANDAMAN 10 JOURS

    ​Un circuit Thaïlande 10 jours pour découvrir les merveilles de Bangkok, ainsi que son histoire au milieu des vestiges de la cité historique de Ayutthaya, pour finir «les pieds dans l’eau »  à Koh Jum, une île bien moins connue que les autres. Cliquez ici pour voir le circuit : CLIQUEZ

  • MODALITES D'ENTREE EN THAÏLANDE...

    CARTE TDAC - MODE D'EMPLOI.   À partir du 1er mai 2025, tous les ressortissants étrangers souhaitant entrer en Thaïlande par voie aérienne, terrestre ou maritime devront impérativement remplir la carte d'arrivée numérique thaïlandaise (TDAC) en ligne avant leur arrivée. Cette obligation s'applique à tous les types de visas, y compris les visas de retraite, familiaux et professionnels, et ne se limite pas uniquement aux visas touristiques. Ce nouveau système numérique remplace le formulaire d’immigration papier TM6, dans le but de simplifier les procédures d'entrée, d'améliorer la sécurité et de réduire les temps d'attente aux contrôles. Si vous prévoyez de voyager en Thaïlande début mai, il est temps de vous préoccuper de remplir votre TDAC, car cela est désormais obligatoire. Qui doit remplir le TDAC ? : Tous les voyageurs étrangers, qu'il s'agisse de touristes, de visiteurs d'affaires ou de résidents de longue durée, doivent soumettre le TDAC. Les seules exceptions concernent les passagers en transit qui ne passent pas par l’immigration, ainsi que ceux bénéficiant d’un laissez-passer frontalier dans certains points de passage. Quand soumettre le formulaire ? : Le TDAC doit être complété dans les 72 heures précédant votre arrivée. Par exemple, si vous atterrissez le 1er mai, vous pourrez soumettre votre demande dès le 28 avril (c'est-à-dire aujourd'hui! ). Les voyageurs prévoyant d'arriver au début de mai peuvent d’ores et déjà remplir leur formulaire pour faciliter leur accès au pays. Comment déposer votre demande ? : Rendez-vous sur le site officiel : tdac.immigration.go.th 1. Cliquez sur « Carte d’arrivée » et renseignez vos informations personnelles (nom complet, numéro de passeport, nationalité, date de naissance). 2. Indiquez les détails de votre voyage (date d’arrivée, numéro de vol/véhicule, raison de la visite et adresse d’hébergement en Thaïlande). 3. Remplissez la déclaration de santé, qui demande les pays visités au cours des 14 derniers jours, conformément aux exigences du ministère thaïlandais de la Santé publique. 4. Vérifiez vos informations, soumettez le formulaire, et entrez une adresse e-mail valide pour recevoir votre TDAC sous forme de PDF avec un code QR. 5. Pensez à sauvegarder ou imprimer votre TDAC pour le présenter aux agents d'immigration à votre arrivée, et gardez une copie numérique pour vos futurs déplacements et démarches d'immigration (comme les demandes de visa longue durée, les déclarations de 90 jours, ou les prolongations de visa). Conseils pratiques : - N'attendez pas pour postuler afin d'éviter les désagréments de dernière minute, surtout si le système rencontre des problèmes au moment de son déploiement. - Veillez à remplir toutes les informations en anglais, en utilisant des lettres majuscules et les caractères appropriés. - Si vous voyagez avec un groupe, vous pouvez soumettre plusieurs TDAC simultanément en cliquant sur « Ajouter d’autres voyageurs ». - Si vos plans changent, vous aurez la possibilité de mettre à jour votre TDAC via l’option « Mettre à jour la carte d’arrivée » sur le site (notez cependant que le nom, le numéro de passeport, la nationalité et la date de naissance ne peuvent pas être modifiés après la soumission. Article publié par l'agence de voyage francophone en Thaïlande SIAM-HOLIDAYS.COM  N'hésitez pas à nous contacter si vous avez un projet de voyage, nous nous ferons un plaisir de construire avec vous votre circuit et vous accueillir au pays du sourire...

  • LOY KRATHONG UN FESTIVAL A VIVRE EN THAïLANDE...

    Si votre circuit pour la Thailande est en novembre, ne manquez pas ce rendez-vous ! Loi Krathong (ou Loy Krathong, en thaï  : ลอยกระทง) est une fête célébrée chaque année dans toute la Thaïlande . Elle a lieu lors de la pleine lune du 12 e  mois du calendrier thaï lunaire traditionnel ; dans le calendrier occidental, ceci se produit généralement en novembre. Cette tradition a dé buté à Sukhothaï mais est à présent fêtée dans toute la Thaïlande, les festivités de Chiang Mai et d’Ayutthaya étant particulièrement célèbres. Loi Kratong est l’une des fêtes amusantes et joyeuses de la tradition thaïe. Loi signifie « flotter ». Un k rathong est un petit radeau d’une vingtaine de centimètres de diamètre, taillé dans la section d’un tronc de bananier (bien que les versions contemporaines utilisent souvent du polystyrène mê me si cette pratique tend à être abandonnée pour d’évidentes raisons écologiques), décoré de façon élaborée avec des feuilles de bananier, des fleurs, des bougies, et trois bâtons d’encens, etc. Certains y ajoutent également une pièce en espérant en retour bonne fortune, ce qui fait surtout le bonheur des enfants qui iront à la pêche au krathong une fois la fête terminée. Le krathong a souvent la forme d’un lotus en fleur mais il peut aussi avoir l’apparence d’un cygne, d’une stupa, ou encore tout simplement du mont Méru. La fête est également l'occasion de concours de la plus belle embarcation. Cette année, en raison du décès de la Reine mère à qui nous rendons hommage, les différentes célébrations ont été un peu différentes d'un endroit à l'autre. Vous pouvez voir ici un article intéressant (de Amazing Thailand) sur cette fête très populaire : https://www.tourismethai.fr/actualites/la-magie-du-festival-de-loi-krathong-2025/ A découvrir avec notre agence de voyage en Thailande : SIAM-HOLIDAYS.COM

  • LA « CUISINE THAÏLANDAISE » UN RÉGAL A DÉCOUVRIR...AVEC 2 RECETTES MAJEURES EN PRIME !

    La cuisine Thaïlandaise est l'une des meilleures au monde. Découvrez en ici les secrets... Bonne lecture… La cuisine thaïlandaise ou cuisine thaïe, bien que semblable en certains points avec celle de ses voisins Chinois, Indiens et Birmans, se démarque par des saveurs et ingrédients originaux tels que le curry, la menthe, la citronnelle, la coriandre ou encore le basilic rouge. Pimentée à l'excès pour le palais occidental et presque toujours accompagnée de sauces ou fumets de poisson (nam pla), elle rencontre un succès international croissant. Les principaux repères La cuisine thaïe n'est pas uniforme d'un bout à l'autre du pays. Ainsi, les plats du Sud, comme le curry jaune et le curry de rognons et poissons, sont les plus relevés. Dans les plaines du centre, la nourriture est plus douce, tel le sauté de poulet aux feuilles de basilic. Au Nord, on retrouve une grande influence de la cuisine birmane, tel que dans le célèbre potage au curry et nouilles, le kaoh soi. Quant au Nord-Est, sa cuisine est dérivée de la cuisine laotienne et, bien que considérée à l'origine comme une cuisine paysanne, elle gagne de plus en plus en popularité et certains délices comme la salade de papaye (som tam) sont connus et appréciés au-delà de ses frontières. Autrefois, les Thaïlandais n'utilisaient ni cuillères, ni fourchettes, ni couteaux et mangeaient avec les doigts le repas posé sur une natte. De nos jours, ils se servent principalement de cuillères et fourchettes et n'utilisent les baguettes que pour manger les nouilles d'accompagnement. Mais il peut arriver que, dans des restaurants de routes ou plutôt pauvres, les Thaïlandais mangent encore avec les doigts. Les Thaïlandais mettent l'accent sur les fruits au dessert. Ils les découpent selon une multitude de formes (animaux, étoiles, etc.) et les disposent de façon attrayante au milieu des invités pour finir les repas en beauté. Imaginez une assiette de riz au jasmin fraîchement cuit à la vapeur, servi avec une soupe de crevettes épicée savoureuse et onctueuse avec du poulet au curry vert. Vous êtes déchiré entre la salade de papaye épicée et colorée garnie de légumes croquants, sur à votre droite, le plat délicieux qu'est le "Pad Thai" Ne pas oublier de laisser une certaine marge pour une délicieuse sélection de "Kanom" Thai" (dessert) ou pour des fruits Thailandais. Régalez-vous aussi avec le riz parfumé à la mangue. Un exemple de repas typiquement thaïlandais se compose d'une soupe et / ou un plat au curry, une salade, un plat frit et des desserts. Normalement, ce serait un mélange de plats épicés et doux pour un «équilibre» et pour neutraliser les goûts. En outre, un repas thaï est servi tout à la fois, par opposition à l'Europe. Il est également intéressant de noter que les Thaïlandais mange de la nourriture épicée dès le matin. Différents types de curry avec du riz et un œuf frit, accompagné par du «pla prik nam» (piments émincés dans la sauce de poisson), sont communs pour le petit déjeuner. En raison de leurs styles de vie occupés, la plupart des citadins préfèrent quelque chose de rapide et facile comme le «kao niew ping moo» (porc grillé avec du riz gluant), l'équivalent de sandwichs comme en France, ou quelque chose de léger comme un «johk» (bouillie de riz). Le déjeuner sera quelque chose d'un peu plus lourd et le dîner est souvent partagée en famille et entre amis. Et, entre les deux, «grignoter» est commun. Les Thailandais mangent tout le temps Ce n'est pas tout à fait vrai si vous avez entendu dire que les Thaïlandais ont tendance à manger toute la journée. En général, ils mangent trois repas principaux par jour, tout comme le reste du monde, mais ils ont l'habitude de faire du «gin len» («snacking») entre les repas. L'ensemble du spectre de la nourriture se compose de petits plats sucré, salé et épicé. Les Thaïlandais aiment partager la nourriture. Si vous sortez pour le déjeuner ou pour le dîner avec des amis thaïlandais, il est susceptible qu'on vous demande si vous souhaitez un plat unique ou des plats à partager avec acucun. Partager ou de ne pas partager, cette question est entièrement à vous... Soyez curieux On ne peut que vous encourager à faire appel à votre curiosité tout en dépassant vos appréhensions. Le mieux est encore de s’asseoir à la table d’un petit restaurant, improvisé à même le trottoir, pour tenter toucher du doigt toutes les subtilités de la cuisine Thaïlandaise. Ne boudez aucune occasion de découvrir la cuisine thaï, que ce soit dans les marchés, les stands de rue, les gargotes, les restaurants spécialisés ou encore les restaurants gastronomiques. Notre préférence va pour la cuisine de rue, mais un bon restaurant gastronomique permet évidemment de goûter une cuisine beaucoup plus raffinée. À noter que, contrairement à ce que de nombreuses personnes croient, on n’utilise que très rarement des baguettes en Thaïlande. Les couverts se composent généralement d’une fourchette et d’une cuillère à soupe. Les 10 meilleurs plats de la cuisine Thaïlandaise Voici dix plats connus et représentatifs de la cuisine thaïlandaise. Ils sont répertoriés selon quatre catégories : les soupes, la street-food, les plats de résistance et les desserts. 1. Les soupes typiques en Thaïlande - Le Tom Yam Kung : ce plat est tellement présent dans les restaurants thaï qu'il est considéré comme le plat national du pays. Il s'agit d'une soupe aigre douce à base de crevettes. Elle est servie chaude, de couleur rouge et souvent très épicée. Il existe plusieurs variantes, notamment avec des gambas, des fruits de mer ou encore du poulet. - Le Tom Ka Gai : il s'agit là aussi d'une soupe thaïlandaise. Elle est constituée d'un savoureux mélange de lait de coco, de galanga, de citronnelle, de piment thaï, de citron vert et de poulet. Parfois, il est possible de rajouter des champignons, des shiitakes ou encore des feuilles de coriandre. Le tout fond littéralement en bouche, explosant vos papilles des différentes saveurs exotiques. - Le Tom Yam Kai : ce bouillon est composé de crevettes, de galanga, de citronnelle et de piment. Très rapide à préparer ( une quinzaine de minutes environ ), cette soupe peut aussi être servie en tant que plat principal si elle est accompagnée de riz ou de vermicelles de riz. 2. La street-food thaïlandaise - Le Som Tam : il s'agit d'une salade qui est aussi appelée salade de papaye. C'est un plat typique de la région d'Isaan, située au Nord-Est de la Thaïlande. C'est une des spécialités les plus connues au monde. Il est possible de l'épicer différemment. Il peut y avoir jusqu'à cinq sortes d'épices différentes dans le Som Tam. Sachez simplement qu'en Occident, on supporte difficilement plus de deux piments thaïlandais à la fois. Pourtant, cette salade est fade sans les épices qui la composent. - Le Pad Thaï : ce plat a été popularisé après la seconde guerre mondiale à cause de la crise économique qui a suivi dans le pays. L'objectif était d'économiser un maximum de riz sur les années à venir. Le Pad Thaï est le plat le plus connu en Occident. Il s'agit de pâtes de riz sautées auxquelles le cuisinier ajoutent à sa guise des crevettes fraiches, des œufs ainsi que diverses épices et graines germées. Ce plat est réalisé en quelques minutes seulement, ce qui explique son engouement dans le cadre de la street food. 3. Les plats de résistance - Le Massaman Curry : ce plat est d'origine musulmane. Composé de bœuf, il peut être décliné avec du canard, du tofu, du poulet ou encore de l'agneau. La viande est marinée avec du gingembre. Il est accompagné le plus souvent avec du riz. - Le Panang Curry : Il se distingue par rapport à son assaisonnement. Il s'agit de poulet qui est revenu avec du panang. Le panang est une pâte de curry composé de piment rouge séché, d'échalote, d'ail, de sel, de citronnelle, de galanga, de cumin, de citron Kafir et de graines de coriandre. Pas besoin de l'épicer plus donc. On accompagne le Panang curry de riz. - Le Krapao : ce plat possède deux versions. La version la plus commune en Thaïlande est composée d'un sauté de porc au basilic et au piment. La seconde est moins relevée, donc pour les palais plus sensibles. Celle-ci est communément nommé "mai sai pink". 4. Les salades thaï Le Laab : l'orthographe de ce plat peut varier selon l'alphabet occidental. Cette salade est élaborée avec de la viande hachée accompagnée de riz gluant, d'haricots crus, de concombre, de chou blanc cru et d'herbes aromatiques. Elle est déclinable, puisqu'elle peut se faire avec du poulet, du canard, des crevettes ou encore du bœuf. Attention, le Laab est très pimenté pour le palais des touristes. 5. Les desserts nationaux - Le Khao Nao Mamuang : il s'agit d'un dessert à base de riz gluant, de lait de coco et de mangue, très populaire et particulièrement apprécié en Thaïlande. On le trouve partout : dans la rue, chez les vendeurs ambulants ou dans les petites gargotes. Quelques variantes existent également avec des fruits tels que la papaye ou le durian. Ce dessert se mange tiède ou chaud. Deux recettes de plats Thaïlandais La recette du poulet thaï au curry vert et au lait de coco Comme tous les curry thaïlandais, on doit d’abord commencer par préparer la pâte de curry. On peut aussi en acheter toute faite dans les magasins asiatiques, mais c’est tellement meilleur fait maison que je vous conseille très fortement de la faire vous même. C’est ce qui fait toute la différence !! Les pâtes de curry thaïlandaises se font avec des piments écrasés avec de l’ail, des condiments et des épices. Ici on utilise des piments verts, de la citronnelle, du gingembre et du galanga, de l’ail et d’autres petits trucs sympa, qu’on écraser au mortier (ou au mixeur) pour en faire une pâte assez épaisse. Ingrédients de la pâte de curry vert (pour 4 personnes) une vingtaine de piments verts thaï 3 bâtons de citronnelle hachés un gros morceau de galanga haché (une grosse noix) 4 gousses d’ail hachées 2 grosses échalotes hachées 1 c.a.s de pâte de crevette 1 zeste de citron vert (idéalement du kaffir ou du combava) un peu de curry en poudre 2 c.a.s de sucre de palme (ou de sucre de canne) 2 – 3 feuilles de basilic thaï (optionnel) Préparation de la pâte de curry vert thaï Alors l’idée pour la pâte de curry vert thaï c’est tout simplement de mixer et de mélanger tous ces ingrédients pour former une pâte homogène, un peu comme une moutarde bien épaisse. C’est la pâte de crevette qui va servir de liant, mais si vous n’en avez pas allez voir notre article « Qu’est-ce que la pâte de crevette, où la trouver, par quoi la remplacer ?« ) Donc si vous voulez suivre la tradition thaïe, le mieux c’est de faire ça dans un mortier avec un pilon. Ecrasez bien les ingrédients en les ajoutant un à un jusqu’à former une pâte. Sinon vous pouvez utiliser un mixeur pour que ça aille plus vite. Moi c’est ce que je fais, mais le grand chef David Thompson soutient que c’est meilleur avec le mortier car les ingrédients relâchent mieux leur huile en étant écrasés ! Donc au pire faites un peu des temps ! Si la pâte est trop sèche, rajoutez un peu d’eau (à peine, petit à petit) pour la détendre ! Voilà, c’est prêt. Une fois que vous avez la pâte, c’est facile ! On va faire cuire le poulet et les légumes dans une sauce qu’on aura faite avec cette pâte de curry vert ! On laisse mijoter et on sert avec un peu de riz ! Ingrédients du poulet au curry vert 450-550 g de poulet (blanc ou haut de cuisse, désossé, sans os) votre pâte de curry maison 400 g de légumes de saison (poivrons, aubergines, pois gourmands, chou chinois, pousses de bambou…) 4 petits piments oiseaux (thaï) 1 gousse d’ail 25 cl de lait de coco 1 petit verre de fond de volaille (maison ou en poudre) 3 c.a.s de nam pla (ou nuoc mam) 1 feuille de kaffir 1 c.a.s de sucre de palme (ou sucre de canne) quelques herbes fraiches (coriandre, basilic thaï) quelques oignons frits riz thaï pour accompagner Préparation du poulet thaï au curry vert et lait de coco Dans une grande casserole, faites chauffer un peu d’huile. Ajoutez le poulet coupé en cubes pas trop gros et la gousse d’ail hachée et faites dorer 3 à 5 minutes. Ajoutez la moitié de la pâte de curry et faites chauffer à feu moyen quelques instants. Versez le lait de coco et mélangez bien jusqu’à ce que la pâte soit bien diluée et que la sauce prenne une jolie couleur vert pâle. Ajoutez ensuite vos légumes coupés pas trop gros et les piments. Délayée avec le fond de volaille, assaisonnez avec le nam pla et le sucre de palme. Terminez avec la feuille de kaffir (feuille de citronnier). Laissez mijoter à feu doux. Pendant ce temps faites cuire du riz thaï pour accompagner. Au bout de 15-20 minutes le poulet devrait être cuit, a sauce doit avoir épaissi également et être devenue un peu plus foncée.Goûtez et assaisonnez : vous pouvez à ce moment-là rajouter le reste de la pâte de curry (à moins que vous trouviez que c’est déjà assez épicé, c’est selon le goût). Si ça manque de sel rajoutez un peu de nam pla (ou du sel si vous préférez) si c’est trop épicé ou trop salé ajoutez un peu de sucre de palme. Si c’est trop pimenté pour vous vous pouvez aussi rajouter un peu de lait de coco. Equilibrez comme vous préférez : plus de piment, plus de lait de coco, un peu plus de sel… Pour le dressage, déposez le poulet avec les légumes et la sauce dans une assiette creuse ou un bol avec le riz blanc (ou le riz à part comme vous préférez). Ajoutez sur le poulet quelques oignons frits, un peu de coriandre ou d’autres herbes asiatiques fraîches (basilic thaï, ciboulette thaïe…). Et voilà ! C’est prêt ! Ne servez pas trop brûlant car les arômes des curry thaï se diffusent mieux quand ils ne sont pas trop chauds. Et puis ça calmera un peu le feu des piments. D’ailleurs à propos de piments : attention hein, le poulet au curry vert c’est quand même plutôt épicé donc si vous êtes sensibles, réduisez un peu la dose de piments verts dans la pâte de curry. Vous pouvez remplacer la moitié des piments vert thaï par des piments vert doux, voire des poivrons verts. CA donnera une pâte légèrement plus douce et moins piquante. La recette du riz sauté au poulet thaï (Khao Pad Kai) c’est quoi le secret ? C’est simple, il vous faut du riz (déjà cuit ou non), du poulet (n’importe quel morceau, déjà cuit ou pas), quelques oignons et de l’ail, de la sauce de poisson, de la sauce soja, un peu de sucre, un oeuf, 2-3 tours de main et 15 minutes. Allez, voilà les détails : Ingrédients du riz thaï sauté au poulet Le riz, la viande et les légumes 200 g de riz thaï (de préférence déjà cuit, des restes…) 2 oignons blancs en botte (ou à défaut, 2 oignons) poivre blanc (ou autres épices) 2 gousses d’ail 100 g de poulet 1 morceau de gingembre 100 g de légumes divers par exemple : 2 c.a.s de sauce de poisson – piment thaï ou poivron 2 c.a.s de sauce soja – pois gourmands 2 c.a.s de sucre en poudre – carottes… poivre blanc (ou autres épices) 2 œufs Les ingrédients bonus quelques feuilles de coriandre oignons frits Préparation du riz sauté au poulet façon thaï (Khao Pad Kai): Alors d’abord une petite précision. La cuisine thaïe, et en particulier les riz sautés thaïs, nécessitent une bonne rapidité d’exécution. Il vous faut un wok (ou une poêle) bien chaud, dans lequel vous allez ajouter vos ingrédients dans un ordre précis pour les cuire rapidement, comme pour la recette du poulet sauté aux noix de cajou ! Donc avant de commencer, mieux avoir tous ses ingrédients prêts. Mise en place pour la recette du riz thaï sauté au poulet : Si vous n’avez pas de riz déjà cuit, la première chose à faire est donc de le faire cuire. Faites cuire comme vous avez l’habitude, mais cuisez le un peu moins (vu qu’il va recuire dans la poêle). Une fois cuit, mettez le environ 30 minutes à refroidir au congélateur. Ensuite, découpez en tout petits morceaux l’ail et le gingembre. Coupez vos oignons en petites lamelles (si vous l’avez, gardez la partie verte pour la fin). Découpez votre poulet en très fines lamelles (ou décortiqué votre poulet déjà cuit en lamelles). Coupez vos légumes en lamelles assez fines également. Gardez également à portée de main vos sauces. La cuisson du riz sauté au poulet Faites chauffer assez fort un wok ou une grande poêle avec un peu d’huile jusqu’à ce qu’elle fume légèrement. Ensuite, ça va vite ! Ajoutez votre ail, votre gingembre et vos oignons. Laissez cuire jusqu’à ce que ça commence un peu à colorer. Écartez tout ça dans un coin de la poêle puis ajoutez vos œufs. Mélangez les grossièrement pendant 1 minute jusqu’à ce qu’ils forment de petites morceaux d’omelette. Puis ajoutez votre poulet et vos légumes.et mélangez avec le reste. Laissez cuire jusqu’à ce que ça soit pratiquement cuit, et ajoutez le riz. Augmentez la température pour être sur un feu bien fort pour faire « frire » le riz. Ajoutez les sauces et le sucre et mélangez bien tout le contenu de votre poêle. A ce moment là, éteignez le feu, et laissez finir de cuire sur feu éteint. C’est le moment d’ajouter les épices que vous voulez pour parfumer encore un peu plus votre riz sauté au poulet. Moi je mets du poivre blanc, mais il peut m’arriver d’utiliser aussi un peu de curry en poudre, un peu de piment en poudre, ou d’autres ingrédients, c’est selon l’humeur. Dressage du riz sauté au poulet : Versez votre riz sauté dans des assiettes légèrement creuses. Ajoutez par dessus votre vert d’oignon haché (ou à défaut, de la ciboulette hachée), quelques feuilles de coriandre et des oignons frits. Parfois, je rajoute des cacahuètes hachées pour donner un peu plus de croquant ! Et c’est prêt ! Comme vous pouvez le voir, c’est un plat vraiment pas compliqué. Il suffit d’avoir du riz, des oignons et un peu de poulet pour faire un plat vraiment délicieux, généreux, qui cale la faim. En plus, c’est customisable à volonté : vous pouvez mettre toutes les épices que vous voulez pour avoir un truc « à votre sauce ». La recette que je vous ai donnée c’est la plus authentique et basique, mais si vous voulez mettre du cumin, du curry, de la coriandre ou ce que vous voulez, après tout pourquoi pas ! CONTACTEZ-NOUS !

  • LES MAISONS AUX ESPRITS EN THAÏLANDE...

    Vous avez certainement remarqué qu’en Thaïlande il y a à proximité de chaque bâtiment ou maison, un petit temple avec des offrandes. On accueille ainsi les bons esprits pour se protéger des mauvais. Les bons esprits, que l’on appelle Chao Thi, protègent le sol, les champs, les maisons… des Thi (les mauvais esprits, qui amènent le malheur.) L’architecture de la maison aux esprits est variable, en bois, en béton, de style Thaï ou parfois Khmer, de différentes couleurs, de sorte que l’on peut choisir pour s’harmoniser avec l’environnement. Pour ériger une maison aux esprits , il faut organiser une cérémonie et ainsi inviter l’esprit protecteur à rester. La cérémonie est dirigée par un prêtre brahmane qui choisit la date favorable, principalement en fonction du calendrier lunaire. Il y a deux règles à respecter : la maison aux esprits doit être face à l’Est et ne doit pas se situer là où elle pourrait être ombragée par le bâtiment. Ceci étant on voit néanmoins beaucoup de maisons aux esprits qui ne sont pas face à l’Est et qui sont forcément à un moment ou autre ombragées par la maison, vu que la position du soleil n’est pas statique. Une fois la maison aux esprits érigée il est important de prendre soin des esprits et leur faire des offrandes chaque jour (fruits, boisson, fleurs, encens…) et ceci (en principe) avant 11h du matin. Jadis il était de bon ton quand un invité dormait dans une maison, que celui-ci informe les esprits de sa présence et s’excuse pour le cas où il commettrait des actes susceptibles de les déranger. Il en était de même quand il quittait la maison de ses hôtes, il demandait aux esprits de le protéger lors de son voyage retour. Les maisons aux esprits sont également présentes dans tous les bâtiments publics et il n’est pas rare de voir des visiteurs (notamment dans les hôpitaux) rendre hommage aux esprits qui les protégeront lors de leur traitement. Cette pratique animiste n’a pas de lien avec le Bouddhisme Theravada qui a placé les Chao Thi entre les hommes et les dieux. Dans certains endroits, des maisons aux esprits sont réputées pour être habitées par des esprits qui seraient très généreux pour les croyants, ces lieux sont alors très visités. Les croyants font alors des promesses d’offrandes qu’ils devront respecter si leur vœu est exaucé sous peine d’être poursuivi par la malchance si l’offrande n’est pas faite. Il est également de coutume la nuit, de laisser des lumières allumées à l’extérieur pour éloigner les mauvais esprits. Vous savez maintenant à quoi correspondent ces petits temples et pourquoi en traversant les villages de nuit, toutes les maisons sont éclairées à l’extérieur…

  • UN REPAS « JUNGLE » AU COEUR DU PARC DE KHAO SOK....

    Aujourd'hui nous voulons vous faire vivre une véritable aventure humaine au travers de découverte et de partage. Chez notre ami Praiwan chez qui nous logeons dans ses merveilleuses maisons en bambous, celui-ci nous prépare une véritable repas « Jungle »… Inutile d’en dire plus, je vous laisse découvrir la vidéo... Cliquez sur l'image pour voir la vidéo :

  • Perdre sa valise en arrivant...un cauchemar et comment faire ?

    C’est une question qui revient souvent et la grande crainte des voyageurs. En effet perdre sa valise quand on est parti pour un temps assez long et à 10.000 kms de chez soi est franchement désagréable pour ne pas dire plus… Que faire et quelques conseils pour éviter ce désagrément, voyons ensemble. Que faire si l’on perd ses bagages ? Tout d’abord garder son calme car se mettre dans tous ses états ne vous fera pas retrouver votre valise plus vite, bien au contraire. Il faut tout d’abord vous rendre au guichet de votre compagnie aérienne pour faire une déclaration de perte. La compagnie fera une recherche pour savoir si le ou les bagages en question sont vraiment perdu(s) ou simplement égaré. Lors de votre déclaration donnez l’adresse où vous résidez et si vous avez plusieurs hébergements ou hôtels donnez l’adresse du premier, il vous sera plus facile de rester en contact avec celui-ci si la valise arrive après quelques jours même si vous n’y résidez plus. Dans l’immédiat demandez une indemnisation, ça n’engage en rien et c’est toujours ça de pris… Si votre bagage et vraiment perdu vous serez indemnisé selon les conditions de la compagnie aérienne. Vérifiez également (et il est préférable de la faire avant de partir) si vous avez une assurance complémentaire ou auprès de votre banque si votre carte bancaire comporte ce genre de couverture ce qui est souvent le cas. Comment éviter de perdre ses bagages ? 1.Voyagez avec une valise discrète Plus la valise est voyante et plus elle attirera l’œil des personnes mal intentionnées. Une valise classique et passe partout diminue le risque de vol… 2. Personnalisez votre bagage Comment éviter que quelqu’un prenne votre valise par erreur. Vous pouvez accrocher un signe distinctif à la poignée comme par exemple un morceau de tissu de couleur vive, c’est un bon moyen Vous pouvez aussi coller une grosse étiquette et indiquer votre nom en gros et de couleur. Vous pouvez aussi sangler votre valise avec une sangle de couleur vive. Plus votre valise sera voyante plus vous dissuaderez les éventuels voleurs et éviterez aussi les erreurs pouvant arriver si votre valise est identique à une autre. 3. Évitez les gros cadenas trop visibles Avoir un cadenas trop visible peut vouloir dire qu’à l’intérieur il y a des choses de valeur et ainsi inciter les voleurs à éventrer la valise pour voir ce qu’il y a dedans. Personnellement je préfère ne rien mettre de valeur dans la valise et ne pas mettre de cadenas du tout c’est à mon avis plus sûr. 4. Votre téléphone est précieux Il peut arriver (et c’est arrivé…) qu’à l’arrivée, après un long voyage et la fatigue aidant on oublie sa valise dans le taxi. En principe le chauffeur y pensera mais il peut arriver que non. Par sûreté demandez au chauffeur de vous indiquer à peu près la durée du trajet et programmez une alarme sur votre téléphone quelques minutes avant d’arriver. Egalement pensez à noter le n° du taxi, ainsi si vous oubliez votre valise vous saurez retrouver le taxi en question. Si vous n’avez pas de quoi noter prenez en photo la petite plaque jaune qui se trouve à l’intérieur des portières arrières (en Thaïlande ), c’est l’identification du taxi. 5. Restez zen, ne paniquez pas et ne vous énervez pas Si vous perdez votre valise sachez que s’énerver ne sert à rien bien au contraire. Au bureau de votre compagnie aérienne expliquez calmement votre problème et restez très courtois. Gardez à l’esprit que l’employé derrière le guichet n’y est pour rien et si vous êtes aimable avec lui il aura envie de vous aider au mieux et en tous les cas plus que si vous vociférez et en voulez à la terre entière. Ceci est encore plus vrai en Thaïlande où la colère est très rarement visible et extériorisée. En vous énervant vous risquez de « bloquer » votre interlocuteur qui n’en sera que moins efficace. 6. Vérifiez l’étiquette de votre valise Quand vous prenez votre billet et que vous enregistrez l’employé colle une petite étiquette soit sur la partie du billet que vous conserverez soit sur la couverture de votre passeport. Ne perdez surtout pas cette étiquette car ce sera le seul moyen de retrouver votre bagage si celui-ci se perd. A l’arrivée prenez le temps de vérifier l’étiquette de votre valise qui doit comporter le même numéro que l’étiquette. En effet vous pouvez vous aussi involontairement prendre la valise d’un autre et vous perdrez alors beaucoup de temps si vous devez revenir à l’aéroport récupérer votre bagage et rendre celui que vous avez pris. Vous pouvez aussi ouvrir rapidement votre valise pour constater que c’est bien la vôtre. 7. Répartir vos effets dans différents bagages Si vous êtes avec votre conjoint(e) mettez la moitié des affaires de chacun dans chaque valise. Ainsi en cas de perte vous aurez au moins la moitié de vos vêtements ce qui vous laissera le temps de vous organiser. 8. Soyez prévoyant Avant de partir gardez avec vous le n° de téléphone de votre compagnie aérienne et les n° dédiés aux pertes de bagages si il en existe un, ceci vous évitera de chercher dans un moment de stress où de plus vous n’aurez pas forcément un accès à internet. Ceci est particulièrement vrai si votre compagnie aérienne n’a pas de bureau à l’aéroport d’arrivée. 9. Ne mettez rien de précieux en soute Ne jamais mettre des choses vitales en soute tel que argent, carte de crédit, documents importants. En effet perdre son bagage et être sans argent et sans moyen d’en retirer peut être extrêmement compliqué. 10. Utilisez les moyens technologiques Il existe aujourd’hui des moyens pouvant vous aider à tracer ou retrouver un bagage égaré. TRACE ME est un traceur de bagages qui est relié aux systèmes d’information des compagnies aériennes du monde entier et qui vous aidera à identifier votre bagage même sans étiquette de bagage. ReboundTag est un système d’étiquettes de bagages contenant des micropuces. Bag2Go est le top pour protéger ses bagages. Le système intègre un traceur satellite qui communique avec une application smartphone et qui vous permet de savoir en temps réel où se trouve exactement votre bagage. Après tous ces conseils il ne vous reste plus qu’à faire un très bon voyage !

  • LA NOIX DE COCO… 1000 UTILISATIONS ET UN BIENFAIT DE LA NATURE…

    On aborde là un sujet qui est à la fois important car la noix de coco en Thaïlande est une véritable industrie et également sensible de par à la fois l’exploitation qui en est faite et les disparités nombreuses au niveau des revenus dans la chaîne de production. L’utilisation (ou plutôt les utilisations) de la noix de coco : On peut dire qu’il y aurait autant d’usages de la noix de coco qu’il y a de jours dans une année. C’est certainement vrai car la noix de coco est en effet un fruit incroyable dont le jus, la pulpe ou les fibres servent en cuisine, en cosmétique et même pour l’habitat ! Fruit du cocotier, la noix de coco nous vient d’Asie du sud-est et s’est progressivement répandu à d’autres pays tropicaux. Le cocotier n’est pas un arbre mais une plante de la famille des palmiers. Il peut atteindre 30m de haut ; quant à ses feuilles, elles peuvent mesurer jusqu’à 6m. Le cocotier se cultive principalement dans des cocoteraies et la noix de coco représente une source de revenus importante de par son exportation dans le monde entier sous ses différentes formes. • son « bois » autrement dit sa tige est utilisée en construction • sa sève peut se boire fraîche ou sous forme de sirop ; fermentée elle devient du « vin de palme », une boisson traditionnelle dans les pays tropicaux • on peut concentrer et sécher sa sève pour en faire du sucre • la bourre de coco, c’est-à-dire les fibres qui entourent le fruit servent à fabriquer des cordes, des matelas, des brosses ou des paillassons • les fibres forment également un isolant sain et performant en termes acoustique et thermique mais aussi très écologique puisque les fibres de noix de coco sont naturelles et recyclables. La fibre isole murs, planchers et cloison. En outre c’est un matériau imputrescible, qui ne craint ni l’humidité, ni les champignons, ni les insectes • les palmes de cocotiers sont tressées et servent de matériau de construction pour les toits et les murs • la tige centrale de la feuille peut être utilisée pour en faire des balais et même des objets de décoration • enfin, son fruit a de multiples usages en cuisine et en cosmétique grâce à son eau et à sa pulpe. L’huile est utilisé sous des usages multiples et notamment (en ce qui me concerne) pour nourrir le cuir et empêcher sa moisissure. Une culture difficile et mal rémunérée Cela fait très longtemps que la noix de coco est un produit essentiel et la Thaïlande a de vastes surfaces cultivées de ce précieux produit. Une quantité inouïe de crème de coco est employée chaque année partout dans le monde en cuisine et sans compter toutes les autres multiples utilisations. Malgré tout, et parce que le secteur est contrôlé par des entreprises majeures, les exploitants sont pauvres. Personne ne soutient les producteurs et de plus un insecte dévastateur est en train progressivement de détruire les plantations qui ne seront plus bientôt que de vastes champs désertiques. Un cocotier pousse lentement et ne produit qu’au bout de 10 ans. De plus, pour obtenir la pulpe blanche les différentes opérations sont nombreuses et ce n’est pas le producteur qui fait cela mais ceux qui le font ne sont pas pour autant des privilégiés car le prix d’un Kg de pulpe est de environ 17 cents d’euros et voir moins en sachant que pour avoir 1 kg de pulpe il faut en moyenne 3 noix. De par la destruction des plantations par les insectes le gouvernement autorise les importations d’autres pays ce qui fait encore baisser le prix des noix de coco en Thaïlande. Les ouvriers du secteur gagnent moins de 7,5 euros par jour ce qui est inférieur au minimum légal et n’ont droit à aucune protection sociale. Tout ça pour que les consommateurs payent le prix fort auprès des transformateurs qui eux n’ont aucun problème économique… La récolte La récolte de la noix de coco se fait soit par l’homme soit par le singe. Un cocotier qui produit est au début pas très haut et on peut « gauler » les noix de coco avec un bambou pour les faire tomber. Ce procédé n’est pas le plus courant, la plupart du temps les exploitants grimpant eux-mêmes aux cocotiers pour en faire tomber les noix. Ce n’est de loin pas sans danger et un nombre non négligeable d’entre eux perdent la vie chaque année en tombant. L’autre solution est de dresser des singes pour faire ce travail. Je sais que beaucoup d’entre vous vont dire que ce sont des singes « esclaves » mais il faut mettre dans la balance la vie du singe et celle de l’exploitant. Pour ma part, et au risque de déplaire, je dirais que ces singes sont bien traités et au fond pas plus malheureux que les chevaux dressés pour les champs de courses en France ou les chiens dressés par les forces de police ou pour garder les propriétés. J’espère que ce petit article et cette vidéo (extrait de l’émission « Echappées Belles ») vous feront voir la noix de coco sous un œil différent et que lorsque vous dégusterez son jus ou sa pulpe, lorsque que vous apprécierez un curry ou quand vous utiliserez son huile vous aurez une petite pensée pour les producteurs de ce merveilleux fruit (cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la vidéo)

  • LE BAMBOU SOUS TOUTES SES FORMES...

    En Asie et spécialement en Thaïlande le bambou est depuis toujours un végétal de choix à cause de ses multiples utilisations. Ici il ne s’agit pas des petits bambous que l’on voit en Europe et qui décorent joliment les jardins. Ceux-ci dépassent rarement les 2 ou 3 mètres et sont une variété différente. Ici les bambous arrivent à dépasser les 20m de hauteur avec des troncs de 20 cm de diamètre à la base ou plus. Voyons quelles sont les principales utilisations du bambou. La cuisine Largement consommé dans la cuisine Thaïlandaise, les pousses de bambous vont agrémenter délicieusement toutes les viandes. La pousse de bambou est coupée très jeune, c’est en fait ce que l’on appelle le rhizome. Après cuisson et préparation c’est un végétal très tendre qui rappelle un peu l’artichaut. Les meubles On fait de nombreux meubles en bambou , que ce soit des tables, chaises, lits, buffets etc… Le bambou se travaille facilement, on utilise à la fois le tronc tel que ou alors on coupe des lamelles que l’on assemble, tout est possible. Les meubles en bambou sont très beaux et très solides et donne une vraie touche d’exotisme. La construction Depuis des temps ancestraux on construit des maisons en bambous en Thaïlande. A la base c’est parce le matériau se trouve partout et est donc très peu cher ou gratuit si on le plante soi-même et d’autre part la pousse est rapide. Une maison en bambou est agréable à vivre car elle est aérée et le bambou est également un bon isolant contre les rayons du soleil tout en étant très résistant à l’eau (ce qui ici est important en période de mousson). A noter aussi, est c’est important, que le bambou est peu ou pas sensible aux termites, contrairement aux autres bois (à part quelques essences comme le tek mais le prix n’est pas le même). On signalera comme exemple une construction tout à fait originale faite à Chiang Mai qui est un gymnase entièrement fait en bambou et pouvant accueillir 300 personnes. Une très belle réalisation, de plus anti sismique et une belle et vraie alternative écologique à la culture traditionnelle. Les échafaudages Vous serez étonné de voir des échafaudages en bambou en Thaïlande et pourtant c'est le principal matériau utilisé pour ceux-ci (on ne s'étendra pas sur les normes de sécurité dont les standards sont un peu...différents). Les échelles Ici les employés de l'électricité, du téléphone et plus généralement tous ceux qui ont besoin d'une échelle, utilisent l'échelle en bambou. Très solide et légère elle n'a rien à envier aux échelles faites avec d'autres matériaux. Les ponts On serait incomplet sans citer les ponts en bambou qui sont nombreux en Thaïlande (et au Laos) Vite réalisés avec le matériau local ils coûtent peu cher et s'adaptent à toutes les configuration. Les objets du quotidien On peut réaliser toutes sortes d’objets avec le bambou, de la lampe en passant par des couteaux (oui, même des couteaux et qui coupent très bien !) et également des cendriers (tous les fumeurs dans les villages ruraux font leurs cendriers en bambou) et encore bien d’autres objets. Les radeaux Les radeaux de bambous sont depuis toujours utilisés sur les rivières pour transporter diverses marchandises (un peu à la manière des gabarres dans le temps sur la Dordogne). on ne transporte plus de marchandises avec des radeaux en bambous, les pick-up les ont remplacés mais on transporte des touristes pour des ballades ou du « bambou rafting ».Aujourd’hui Ce ne sont là que quelques utilisations principales du bambou, il y en a encore d’autres comme son utilisation pour faire cuire des aliments (dont le riz, à l’intérieur du bambou et qui cuira à l’étouffée). Un problème peut être souligné qui est l’envahissement car le bambou pousse vite et à facilement tendance à être envahissant. D’autre part, à la saison sèche il va perdre ses feuilles et vous aurez à en ramasser tous les jours en quantités si vos bambous sont près de la maison. Pour ceux qui ont une piscine, je vous laisse imaginer le problème avec des milliers de feuilles emportées par le vent. Egalement, on veillera à ce que le bambou ne soit pas près des fils électriques car en temps d’orage et de grand vent le bambou plie et pourra casser les fils (on voit fréquemment des bambous de 15m plier jusqu’au ras du sol lors d’un ouragan). A part ça c’est un merveilleux végétal que l’on appréciera dans toutes ses variations…

  • HISTOIRE DE LA THAÏLANDE

    Ce post va traiter de l’histoire de la Thaïlande, de ses origines à aujourd’hui. Pays très riche culturellement, vous verrez que cette histoire a parfois été tumultueuse. Les plus anciens vestiges humains sont des galets aménagés découverts dans la province de Lampang. Ils remontent à plus de 700 000 ans et sont attribuables à Homo Erectus. Sur le site archéologique de Ban Chiang, dans le nord-est du pays, près d’Udon Thani ont été découverts en 1967 des vestiges d'une culture inconnue datant de l'âge de bronze (4000 à 2500 ans av. J.-C.). Les habitants de ce site avaient développé des outils de bronze et commencé la culture du riz en rizière ce qui indique le début d’une société organisée. Des sépultures et un grand nombre de poteries peintes et objets en bronze plus tardifs ont été mis au jour. Le site a été classé Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1992. Au IIIe siècle, une puissance maritime connue seulement par le nom que lui donnent les textes chinois, le Fou-nan, dont le centre économique était situé dans l'actuelle région d'Oc-Eo dans le sud du Viêt Nam, contrôle le sud du Viêt Nam, la basse vallée du fleuve Chao Phraya et le nord de la péninsule Malaise. La description qu'en donne le compte-rendu d'une mission chinoise venue entre 245 et 250, qui les décrits comme "tous laids et noirs avec des cheveux frisés, allant nus et nu-pied", on pense que les habitants du Fou-nan étaient ethniquement khmers. À la fin du Ve siècle apparaît, dans le sud de l'actuel Laos, une nouvelle puissance, agraire celle-ci, et également connue seulement par son nom chinois : le Chen-la. Ce royaume s'étend bientôt sur le nord du Cambodge actuel et le nord-est de l'actuelle Thaïlande, et finit par annexer le Fou-nan. On considère que le Chen-la est l'ancêtre du Cambodge. Cette vaste région (équivalent de l'Indochine moins le Dai-Viet) était connue par les étrangers comme le Sovannaphum ou le Sovarnabhumi (qui est aujourd’hui le nom de l’aéroport principal de Bangkok). Entre les VIe et IXe siècle, la civilisation que l'on appelle Dvaravati s'épanouit dans le centre de la Thaïlande (voir Indianisation de la péninsule indochinoise). Cette civilisation appartient à un peuple, les Môns, vivant de la Basse-Birmanie au nord de la péninsule Malaise. La dispersion des sites attribués à Dvaravati amène à penser que sa prospérité est liée au commerce qui sillonne l'Asie du Sud-Est continentale. Au VIIe siècle les Môns fondent sur le site de l'actuelle Lopburi le royaume de Lavo (disparu en 1388), et au VIIIe ou IXe siècle celui d'Haripunjaya (disparu au XIIIe siècle) sur celui de l'actuelle Lamphun. Très tôt, la péninsule malaise s'intègre dans un réseau commercial maritime qui relie la Chine à l'Inde, qu'on appelle parfois la Route maritime de la soie. Les cités-États portuaires de la péninsule adoptent des modèles culturels et politiques indiens (voir Indianisation de l'Indonésie). Des textes chinois du IIIe siècle apr. J.-C. mentionnent une cité qu'ils appellent Dun-sun, située dans le nord de la péninsule, qui contrôle les deux côtes. Plus au sud, on a trouvé, près de la ville actuelle de Chaiya, des vestiges qu'on a datés du début du Ve siècle et appartenant à une cité que les textes chinois appellent Pan-pan. À Chaiya même, on a trouvé une inscription datée de 697 de l'ère Saka (soit 775 apr. J.-C.), qui proclame qu'un roi de Sriwijaya, cité-État dont l'emplacement était sur l'actuelle ville de Palembang dans le sud de l'île indonésienne de Sumatra, y a érigé un stupa. À partir du IXe siècle les Khmers, qui ont établi leur capitale à Angkor (voir Histoire du Cambodge), prennent progressivement le contrôle de l'ensemble de l'Asie du Sud-Est continentale, imposant leur domination à leurs cousins les Môns. À cette époque, de premiers groupes de Thaïs, provenant de la Chine méridionale, commencent à s'établir dans les marches septentrionales de l'empire khmer, au nord des monts Dângrêk. Pendant les XIe et XIIe siècles, l'élément thai devient dominant dans la population de la région. Les royaumes de Sukhothaï et Lannathai (± 1238 – 1558) Selon la tradition, les chefs de clan thaïs de Sukhothaï s'affranchissent de la suzeraineté des Khmers en 1238 et élisent un roi. Le fils de ce roi, Ramkhamhaeng, c'est-à-dire « Rama le Hardi », est connu par une inscription datée de 1292, que les Thaïs considèrent comme l'acte fondateur de leur nation. Après sa mort, le pouvoir de Sukhothai a décliné et est devenu sujet du royaume d'Ayutthaya en 1365, qui a dominé la Thaïlande méridionale et centrale jusqu’en 1700. Beaucoup d'autres États thaïs ont coexisté avec Sukhothai, notamment le royaume de Lannathai ou de Lanna dans le nord. Cet État a émergé à la même période que Sukhothaï, mais a survécu plus longtemps. Son histoire indépendante s’est terminée en 1558, quand il est tombé aux mains des Birmans ; il a ensuite été alternativement dominé par Ayutthayala et la Birmanie avant d'être conquis par le Roi siamois Taksin en 1775. Sukhothaï (ou Sukothaï) est la première capitale du Siam (Thaïlande) fondée en 1238 et mettant fin au règne khmer d'Angkor Wat. Sukhothaï a été inscrite en 1991 au patrimoine mondial de l'humanité. Elle est plus célèbre pour son art que pour ses réalisations politiques. À la fin du XIIIe siècle, dans les contrées voisines, les Mongols attaquent le Viêt Nam et l'Empire Khmer et saccagent la magnifique cité birmane de Pagan (1287). Sukhotaï se déclare leur vassale et profite de la situation. Ramkhamhaeng, dit « Rama le Fort », monarque respecté pour son équité et sa sagesse, la porte à son apogée entre 1275 et 1317. L'original de sa stèle, portant les plus anciennes inscriptions en alphabet thaï, se trouve au musée de Bangkok. Située à environ 450 kilomètres au nord de Bangkok, l'immense Sukhothaï est aujourd'hui ruinée. Le palais en bois de ses rois a disparu. Toutefois, la ville possède encore de nombreux vestiges de temples, construits en latérite et en brique. La plupart des édifices qui ont été découverts, et pour partie relevés, se trouvent à l'intérieur d'un rempart renforcé de douves. Mais de nombreux autres bâtiments, disséminés dans les rizières environnantes, attendent d'être dégagés de l'enveloppe de terre qui les recouvre. Une grande partie des objets retrouvés à Sukhothaï se trouve au musée national de Bangkok. Bâtie sur les rives de la Yom, à une soixantaine de kilomètres au nord de Sukhothaï, Sri Satchanalai était la principale ville satellite du royaume. Elle fut un centre de potiers et les fouilles ont permis de dégager les fours souterrains. Dans les faubourgs de la ville, on produisait la célèbre céramique dite de Sawankhalok, du nom que portait la région au début de la période des rois d'Ayutthaya. Abandonnés à la fin du XVIIIe siècle, bon nombre de ses monuments ont été dégagés et restaurés dans le cadre des programmes dirigés par Khun Nikom. La famille royale fuit la ville où le roi meurt de faim dix jours plus tard, marquant la fin de la lignée royale d'Ayutthaya. La période de Bangkok, Thonburi (1768-1932) Après plus de 400 ans de puissance, en 1767, le royaume d'Ayutthaya est conquis par les armées birmanes, sa capitale incendiée et son territoire démembré. Le général Taksin parvient à réunifier le Siam à partir de sa nouvelle capitale de Thonburi et se fait proclamer roi en 1769. Cependant, le roi Taksin est déclaré fou, dépossédé de son titre, emprisonné et exécuté en 1782. Le général Chakri lui succède en 1782 sous le nom de Rama Ier, premier roi de la nouvelle dynastie Chakri. La même année, il fonde une nouvelle capitale, Bangkok, sur la rive de la Chao Phraya, en face de Thonburi. Dans les années 1790, les Birmans sont défaits et chassés du Siam. Le royaume de Lannathai, appelé aussi royaume de Lanna, s'étant aussi débarrassé de l’occupation birmane, un roi d'une nouvelle dynastie y est installé dans les années 1790. Les relations avec les Européens au XIXe siècle Après la victoire des Anglais sur le royaume birman d'Ava en 1826, les héritiers de Rama I s'inquiètent de la menace du colonialisme européen. La première reconnaissance thaïe d’une puissance coloniale dans la région est formalisée par la signature d'un traité d'amitié et de commerce avec le Royaume-Uni en 1826, le traité Burney. En 1833, les États-Unis inaugurent des échanges diplomatiques avec le Siam. Cependant, c’est pendant les règnes de Mongkut (Rama IV) et de son fils le roi Chulalongkorn (Rama V) que la Thaïlande se rapproche fermement des puissances occidentales. Les Thaïs attribuent aux qualités diplomatiques de ces monarques et aux réformes modernistes de leurs gouvernements le fait que le Siam est le seul pays d'Asie du Sud-Est à avoir échappé à la colonisation. Le Roi RAMA V On se doit d’ajouter un chapitre sur ce Roi légendaire qui aujourd’hui encore est extrêmement respecté par les thaïlandais. Rama V, qui régna de 1868 à 1910, est le cinquième roi de la dynastie Chakri, fondée en 1782, et qui règne depuis cette date sur la Thaïlande, anciennement Siam. Il est plus connu sous le nom de Chulalongkorn. Fils aîné du roi Rama IV, il est né à Bangkok le 20 septembre 1853. Innovation importante pour l'époque, il reçut une éducation à la fois moderne et traditionnelle par des moines bouddhistes. Après un règne de 42 ans, il mourut le 23 octobre 1910 après avoir eu 77 enfants de 36 de ses 92 femmes. L'originalité de son règne Continuant sur l'impulsion donnée par son père, il a été le grand modernisateur du royaume de Siam. Il fut le premier roi à entreprendre des voyages à l'étranger, à Singapour, en Inde et en Europe ; il fut reçu en Belgique et en France, en 1897 et 1907. Inspirée par les idées qu'il ramène de ces voyages, son action a été fondamentale dans tous les domaines. Tout d'abord il modernisa et centralisa l'administration, puis organisa les services postaux (1885), les chemins de fer (1893), fonda la première université, la première école d'administration, école militaire et école navale. Les billets de banque furent introduits en 1902 et le système décimal imposé en 1908. L'esclavage fut aboli le 31 mars 1895, ainsi que la corvée due par les hommes libres (phrai luang). En 1874, il fonde le musée national de Bangkok. Pour mener à bien toutes ces réformes et innovations, il s'entoura d'experts étrangers et de conseillers venant des pays occidentaux. Il nomma Gustave Rolin Jaequemyns comme conseiller général. Cet expert en droit international aida le roi à rédiger la constitution et à moderniser les institutions publiques. Le roi prit le nom de Rama V. Les coutumes et vêtements occidentaux furent pour la première fois introduits dans le royaume. Parallèlement à ces réussites intérieures, le pays eut à faire face durant son règne à une pression colonisatrice importante de la part des Britanniques et des Français. Le roi sut habilement jouer sur l'équilibre des forces et réussit à préserver l'indépendance de son pays, mais au prix de concessions territoriales. Il abandonna une partie du Cambodge et le Laos à la France (1893-1907) et des territoires frontaliers de la Malaisie au Royaume-Uni (Traité anglo-siamois de 1909). Rama V et la Thaïlande d'aujourd'hui Le roi Chulalongkorn a été très aimé de son peuple de son vivant,ses sujets ont bénéficié de nombreuses mesures sociales, l'essor économique a été spectaculaire. Cette reconnaissance s'est exprimée par une quasi-canonisation, et ce roi est l'objet encore aujourd'hui d'un culte actif, de très nombreuses maisons thaïessont ornées de son portrait, des prières lui sont adressées et des statues à son effigie sont érigées en de nombreux endroits. Le 23 octobre, anniversaire de sa mort est jour férié. Progressivement, au XIXe siècle, le Siam recule face à deux puissances européennes : le Royaume-Uni et la France. Ces deux puissances grignotent le pays, à la fois territorialement sur ses marges, et dans sa souveraineté. La France, en 1873 et 1883, intervient deux fois pour mettre fin à la piraterie des Pavillons noirs dans le Tonkin, théoriquement sous protectorat siamois. En réaction, le Siam occupe Luang Prabang en 1883, mais ne peut empêcher l’installation d’un vice-consulat français dans cette ville en 1886 (Auguste Pavie), ni l’annexion en 1888 de 72 cantons par la France. En 1893, plusieurs incidents opposent le Siam et la France : soit celle-ci les provoque, soit elle en exagère l'importance, faisant ainsi monter la pression, jusqu’à l’envoi illégal de deux canonnières à l’embouchure de la Chao Phraya, que leurs capitaines annoncent leur intention de remonter jusqu’à Bangkok. Le Siam se met en tort en ouvrant le feu : le casus belli est saisi par Pavie, résident français à Bangkok ce qui déclenche la guerre franco-siamoise de 1893. Il exige l’abandon de la rive orientale du Mékong ; un blocus est mis en place à l’embouchure du Chao Phraya. Le Siam cède et la France ajoute à ses exigences une zone démilitarisée large de 25 km le long de la rive occidentale du Mékong, plus les provinces de Battambang et de Siem Reap. La ville de Chanthaburi est occupée par une garnison française (traité signé le 3 octobre 1893). Le 13 février 1904, la France annexe Luang Prabang et Champassak. Du côté anglais, des provinces sont réunies à la Birmanie. Le chemin de fer vers Singapour est concédé en exclusivité à une société britannique. Le Royaume-Uni obtient de plus l’assurance qu’aucun canal ne sera percé dans l’isthme de Kra. Le traité anglo-siamois de 1909 établit la frontière moderne entre le Siam et la Malaisie britannique. Le Siam doit céder à l’Angleterre les états malais de Kedah, Kelantan, Perlis et Terengganu, jusque là ses vassaux et qui deviennent protectorats britanniques. La suzeraineté thaïe est maintenue sur le royaume de Patani (divisé depuis pour donner les provinces de Pattani, Yala, Narathiwat) et le district de Setul, détaché du Kedah (et devenu depuis la province de Satun). Une série de traités avec la France a fixé la frontière orientale présente du pays avec le Laos et le Cambodge, le Siam plus tôt avait fait des réclamations et dans une certaine mesure contrôlé ces deux territoires. Au total, le Siam a perdu 456 000 km² durant le règne de Chulalongkorn. Première Guerre mondiale Bien que le Siam ne soit pas concerné par la Première Guerre mondiale, le roi Rama VI décide de l'y engager dans l'espoir d'obtenir la fin des traités inégaux. Le pays déclare la guerre à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie le 22 juillet 1917. Son armée saisit plusieurs navires allemands et un petit corps expéditionnaire est envoyé en Europe. Cette action permet au Siam de figurer parmi les vainqueurs de la guerre au Traité de Versailles et parmi les fondateurs de la Société des Nations. Lorsque le président des États-Unis Woodrow Wilson déclara la guerre à l'Allemagne en avril 1917, il était clair que l’entrée en guerre des Américains aux côtés de l’Entente rompait l'équilibre au détriment des puissances centrales (Allemagne, Autriche-Hongrie, Bulgarie et Empire ottoman). Resté à l'écart du conflit, le roi Vajiravudh (Rama VI) examina les opportunités que celui-ci lui offrait. Bien que le Siam soit resté neutre depuis le début de la Première Guerre mondiale en août 1914 et que le pays jouisse de relations amicales avec l'Allemagne, Rama VI trouva avantageux de lier son sort à celui des puissances alliées. Le monarque était convaincu que la participation du Siam serait « une excellente occasion pour nous d'obtenir l'égalité avec les autres nations », le Siam ayant souffert des visées impérialistes tant des Britanniques (cession de quatre provinces du sud par le Traité anglo-siamois de 1909) que des Français avec la perte du Laos et du Cambodge. En outre, le Siam ayant été contraint d'accepter des droits d’extraterritorialité pour les citoyens de pays comme la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, le roi Rama VI espérait que la participation siamoise à la guerre permettrait une révision de ces traités inégaux. Déclenchement Le 22 juillet 1917, malgré les réticences de certains membres du gouvernement royal, le roi Vajiravudh (Rama VI) déclara la guerre à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie, le Siam saisissant immédiatement et, plus tard, conservant à titre de dommages de guerre onze navires appartenant à la compagnie « North German Lloyd » (LGN). Le Siam envoya en Europe une petite force expéditionnaire, sous le commandement du général Phya Pijaijarnrit (par la suite promu au grade de lieutenant-général et connu sous le nom de Phya Devahastin). Elle était composée de 1 284 volontaires et comportait un détachement de 95 pilotes du corps aérien, un contingent du corps des transports, une unité médicale et une de maintenance qui devait servir avec les forces britanniques et françaises sur le front occidental. Les Siamois arrivèrent en 1918 et le personnel de l’armée de l'air commença à se former dans les Écoles française de pilotage d’Avord et d'Istres. Plus de 95 hommes furent brevetés pilotes et certains furent envoyés à l’École de bombardement du Crotoy, à l’École de reconnaissance de La Chapelle-la-Reine, à l’École de tir de Biscarosse, et à l’École de chasse de Poix. Selon certaines sources, les pilotes effectuèrent leurs premières sorties dans les dernières semaines de la guerre, bien que d'autres soutiennent que les Siamois ont terminé leur formation trop tard pour y participer. L'unité médicale comprenait des infirmières ; elles furent, selon des sources thaïlandaises, les seules femmes à servir dans les tranchées du front occidental. Un mémorial fut érigé en l'honneur du corps expéditionnaire à Bangkok, sur Sanam Luang (à l’angle près du musée national). Y figurent les noms des 19 soldats tués sur le front occidental. Un mémorial individuel (Sergent Major Charern Pirod) existe aussi dans l’enceinte du poste de police de Den Chai (province de Phrae). Conséquences Le Siam a participé au Traité de Versailles (les articles 135, 136 et 137 du traité de Versailles lui sont consacrés). Droits et intérêts allemands outre-mer - Section III - Le Siam Article 135 L'Allemagne reconnait que tous les traités, conventions et accords entre elle et le Siam, ainsi que tous les droits, titre et privilèges dérivés de là, y compris toutes les droits de juridiction extraterritoriale, ont pris fin à compter du 22 juillet 1917. Article 136 Toutes les marchandises et biens situés au Siam appartenant à l'empire allemand ou autre état allemand, excepté les lieux utilisés en tant que résidences ou bureaux diplomatiques ou consulaires, passent dès à présent et sans compensation au gouvernement siamois. Les marchandises, les biens et les droits privés des ressortissants allemands au Siam seront traités selon les dispositions de la partie X (clauses économiques) du présent Traité. Article 137 L'Allemagne renonce à toutes réclamations contre le gouvernement siamois en son nom ou celui ses ressortissants, réclamations concernant la saisie ou la condamnation des bateaux allemands, la liquidation des propriétés allemandes, ou l'internement des ressortissants allemands au Siam. Cette disposition n'affectera pas les droits des parties intéressées quant au montant de l’indemnisation d'une telle liquidation, montant qui sera régi par les dispositions de la partie X (clauses économiques) du présent Traité. Autres bénéfices En janvier 1920, le Siam fut un des membres fondateurs de la Société des Nations. Le 1er septembre 1920, la décision du roi Vajiravudh d'entrer en guerre se trouva justifiée lorsque les États-Unis abandonnèrent leurs droits d’extraterritorialité. Après cinq ans de négociations, la France a renoncé à ces mêmes droits en février 1925 et la Grande-Bretagne en juillet de la même année. Seconde Guerre mondiale Le coup d'État du 24 juin 1932 au Siam est une transition sans effusion de sang d'une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle. Parmi les conspirateurs se trouve le lieutenant-colonel Plaek Pibulsonggram, plus connu sous le nom de Phibun. En 1935, le roi Prajadhipok abdique. Son neveu Ananda Mahidol, un enfant qui suit son éducation en Suisse, est désigné pour lui succéder. En 1938 Phibun, qui a maintenant le grade de major-général, devient premier ministre. C'est un admirateur de Mussolini. Il fait arrêter 40 opposants politiques en 1939, monarchistes aussi bien que démocrates. Après une parodie de procès, 18 d'entre eux sont exécutés. Phibun change le nom du pays, qui de Siam devient Prathet Thai, "pays des Thaïs" ou Thaïlande. Ce nom sous-entendait une unité de tous les peuples de langue thaï, ce qui incluait les Lao du laos et les Shan de Birmanie, mais excluait les Chinois. Le slogan du régime est d'ailleurs la "Thaïlande aux Thais". Un autre argument est étymologique, le mot thai signifiant également "libre". Le nom de Prathet Thai est d'abord employé non officiellement entre 1939 et 1945 puis déclaré officiel le 11 mai 1949. En 1940, profitant de l’affaiblissement de la France après la défaite de juin devant les Allemands, la Thaïlande attaque l’Indochine française. La guerre franco-thaïlandaise dure quelques mois, et se conclut par l'annexion de quelques provinces par la Thaïlande, notamment grâce à l'arbitrage de l'Empire du Japon, soucieux de se ménager un allié en Asie. La guerre franco-thaïlandaise (1940-1941) a opposé la Thaïlande du général Plaek Pibulsonggram, dit Phibun, et l'État français dans la péninsule indochinoise. Elle précède de quelques mois le déclenchement de la guerre du Pacifique proprement dite. Les négociations avec la France avant la Seconde Guerre mondiale avaient prouvé que le gouvernement français était disposé à faire des modifications mineures dans les frontières entre la Thaïlande et l'Indochine française. Après la défaite de la France en 1940, le Major-Général Plaek Pibulsonggram, premier ministre de la Thaïlande, décide que la situation donne aux Thaïlandais une chance encore meilleure de regagner les territoires perdus pendant le règne du Roi Chulalongkorn. Contexte Le 12 juin 1940, le gouvernement thaïlandais avait accepté de signer avec la France un pacte de non-agression mais après la déroute française de 1940, le premier ministre thaïlandais Phibun entrevoit une chance pour la Thaïlande de récupérer les territoires abandonnés à la France durant le règne de Chulalongkorn (provinces de Melou Prei et de Tonlé Repou en 1904, et provinces de Battambang, de Sisophon et de Siem Reap en 1907 qui fut cédé en 1867 contre la reconnaissance du protectorat sur le royaume khmer ; ces provinces furent toutes rattachées au Cambodge), et de venger les humiliations subies en 1893 (rattachement du Laos à l'Indochine française) et 1904. L’affaiblissement de la métropole rendait le maintien du contrôle français sur l’Indochine hasardeux et difficile. L’administration coloniale, privée d’aide et de renforts, avait été forcée à autoriser les Japonais à s’installer en Indochine française après la prise de Lạng Sơn (offensive des 22-25 septembre 1940). La faible résistance française face à cette invasion convainc le régime de Phibun qu’un affrontement militaire tournerait à son avantage. Les forces en présence Les forces françaises en Indochine étaient composées d'une armée d'approximativement 60 000 hommes, dont 12 000 étaient originaires de métropole (et servaient dans les régiments dits de "souveraineté"), organisée en 41 bataillons d'infanterie, deux régiments d'artillerie, et d'un bataillon du génie. La faiblesse la plus évidente de l'armée française était son manque de chars : elle pouvait aligner seulement 20 Renault FT-17 contre 134 pour l'armée thaïlandaise. La force aérienne vichyste en Indochine était composée d'une centaine d'avions, dont environ soixante pouvaient être envoyés en première ligne: 30 Potez 25, quatre Farman 221, six Potez 542, neuf Morane-Saulnier M.S.406 et huit Loire 130. L'armée thaïlandaise était relativement bien équipée. Elle se composait d'environ soixante mille hommes, divisée en quatre armées, la plus importante étant l'armée de Burapha avec cinq divisions. Les formations indépendantes sous l'autorité directe du haut commandement d'armée comprenaient deux bataillons motorisés de cavalerie, un bataillon d'artillerie, un bataillon des transmissions, un bataillon du génie et un régiment blindé. L'artillerie avait à sa disposition un mélange de Krupp âgés, d'obusiers Bofors modernes et des mortiers de campagne, tandis que soixante chenillettes Carden-Loyd et trente Vickers 6-Ton composaient l'arme blindée. L'aviation et la marine thaïlandaise avaient bénéficié dans les années 1930 de l'attention du gouvernement thaïlandais. La Force aérienne royale thaïlandaise disposait d'environ 200 avions de combat et de 120 avions d'entraînement. L'embargo américain d'octobre 1940 avait poussé Bangkok à se fournir davantage au Japon : durant l'hiver 1940, le pays reçut ainsi 33 Nakajima Ki-27 et 9 bombardiers Mitsubishi Ki-21-I, ainsi qu'une trentaine de Mitsubishi Ki-30. Elle engagea cependant plutôt des modèles plus anciens, notamment des Martin B-10. La marine regroupait pour sa part une trentaine d'unités, dont deux garde-côtes cuirassés de construction japonaise, le Thonburi et le Sri Ayuthaya (armés de quatre canons de calibre 203 mm), neuf torpilleurs de construction italienne (pourvus de six tubes lance-torpilles de 533 mm) et quatre sous-marins côtiers (livrés en 1938 par le Japon). Elle comportait également une petite aviation anti-sous-marine, et deux bataillons de fusiliers-marins. Déclenchement et opérations Après des manifestations nationalistes et anti-françaises à Bangkok, des escarmouches frontalières se succèdent le long du Mékong. L’aviation thaïlandaise, supérieure en nombre, bombarde de jour Vientiane, Sisophon, et Battambang en toute impunité. Les forces aériennes françaises tentent des raids en représailles, mais les dégâts causés à la Thaïlande sont bien moindres. L’amiral Jean Decoux, gouverneur général d’Indochine, reconnaît d’ailleurs que les aviateurs thaïlandais pilotent comme des hommes ayant plusieurs campagnes à leur actif. En décembre 1940, la Thaïlande occupe Pak-Lay et la Province de Champassak. Début janvier 1941, le Burapha Thai et les armées Isaan lancent une offensive sur le Laos et le Cambodge. La résistance française est immédiatement en place, mais de nombreuses unités sont surpassées par les forces thaïlandaises, mieux équipées. Les Thaïlandais occupent rapidement le Laos, alors qu’au Cambodge la résistance française est plus efficace. Le 16 janvier, la France lance une large contre-offensive menée par le 5e régiment étranger d'infanterie sur les villages thaïlandais de Yang Dang Khum et de Phum Préav, où se déroulent les plus féroces combats de la guerre. La contre-attaque française est bloquée et s’achève par une retraite, mais les Thaïlandais ne peuvent poursuivre les forces françaises, leurs chars ayant été cloués au sol par un canon anti-char français. Bataille de Koh Chang Alors que la situation à terre est critique pour la France, l’amiral Jean Decoux donne l'autorisation à l'amiral Terraux, commandant la Marine en Indochine, d'exécuter une opération contre la Marine thaïlandaise. L'ordre est donné aux navires de guerre disponibles d’attaquer dans le golfe de Thaïlande. Une reconnaissance aérienne est effectuée le 16 janvier à Satahib (pointe Est de la baie de Bangkok) et à Koh Chang. Au matin du 17 janvier 1941, le « groupe occasionnel », flotte de circonstance formée du croiseur La Motte-Picquet, des avisos coloniaux Dumont d'Urville, Amiral Charner et des avisos Marne et Tahure, placé sous le commandement du capitaine de vaisseau Régis Bérenger, commandant le croiseur La Motte-Picquet, attaque les navires thaïlandais à Koh Chang. Bien que la flotte thaïlandaise soit plus moderne et surclasse en nombre la marine française, celle-ci mène l'attaque avec audace et le combat s'achève par une victoire complète. À l'issue de la bataille qui dure presque deux heures, le bilan est lourd côté thaïlandais. Les torpilleurs Chomburi, Trat et Songkla sont coulés. Le garde-côtes cuirassé Dombhuri chavire, en flammes. Son sister ship, l'Ahidéa est lui aussi coulé. Une bonne partie de la flotte de guerre thaïlandaise est ainsi détruite. Le bilan des pertes humaines diverge selon les sources. Selon la marine française, plus de 300 hommes sont morts du côté thaïlandais et il n'y a guère que 80 survivants. C'est une victoire importante : la bataille de Koh Chang est la dernière bataille navale remportée par la France. Cependant, le 24 janvier, la bataille aérienne finale a lieu lorsque l’aéroport français de Siem Reap, près d’Angkor, est atteint par un raid des bombardiers thaïlandais. Conclusion et conséquences Le bilan de la guerre diverge selon les sources. Certaines mentionnent environ 3 400 morts. Le Japon, désireux de s'assurer la collaboration militaire de la Thaïlande, intervient rapidement en médiateur dans le conflit. Un ultimatum impose d'abord aux deux belligérants un armistice, proclamé le 28 janvier. Le 9 mai, la France, sous contrainte japonaise, signe un traité de paix, par lequel elle abandonne les provinces de Battambang et Siem Reap, prises au Cambodge, de Champassak et Sayaburi (prises au Laos qui cède ainsi les territoires sur la rive droite du Mékong) soit un territoire de plus de 97 600 km22 habité par 420 000 personnes. Ce traité est suivi d’un autre entre la France et le Laos le 21 août. Cette annexion provoque, en juillet 1941, l’imposition par les États-Unis d'un embargo sur les livraisons de pétrole vers le Japon et la création, avec l'aide des services secrets anglo-saxons, du Thaï Séri (les Thaïs libres), organisation clandestine anti-japonaise. Le gouvernement thaïlandais promet oralement aux Japonais de leur laisser le passage sur son territoire dans le cadre de l'attaque sur la Malaisie prévue par l'Empire. Le 8 décembre 1941, la Thaïlande n'ayant toujours pas répondu aux demandes japonaises, le Japon décide de passer outre et, afin de pouvoir passer en Malaisie, envahit le territoire de la Thaïlande. Cette invasion se conclut par la bataille de Prachuab Khirikhan et un cessez-le-feu quelques heures plus tard, puis, la Thaïlande s’allie au Japon. Les territoires annexés par la Thaïlande ne sont restitués qu'en novembre 1947 à la France, qui ne les conserve pas longtemps, car les territoires d'Indochine obtiennent l'indépendance peu après. La faiblesse que la France a révélée est un des facteurs de cette décolonisation. Pertes L'armée française eut un total de 321 tués, dont 15 officiers. Après le 28 janvier, elle comptait 178 disparus (6 officiers, 14 sous-officiers, et 158 hommes enrôlés). Les Thaïlandais capturèrent 222 hommes (17 Nord-africains, 80 Français, et 125 Indochinois). En 1955, les 178 disparus furent reconnus comme décédés, ce qui porte le bilan à 499 morts militaires entre fin 1940 et début 1941. L'armée thaïlandaise eut un total de 54 tués et 307 blessés. 41 marins et soldats de la marine thaïe furent tués, et 67 blessés. À la bataille de Koh Chang, 36 hommes furent tués, dont 20 membres d'équipage du HTMS Thonburi, 14 du HTMS Songkhla, et 2 du HTMS Chonburi. L'Armée de l'Air thaïlandaise perdit 13 hommes. 21 militaires thaïlandais furent capturés par les Français. Environ 30 % des avions français avaient été rendus inutilisables vers la fin de la guerre, une partie en raison de dommages mineurs, non réparés par la suite, occasionnés lors des raids aériens. L'Armée de l'Air de Vichy admit la perte d'un Farman F221 et deux Morane-Saulnier MS.406 détruits au sol, mais en réalité ses pertes étaient plus grandes. Au cours de sa première expérience de combat, l'Armée de l'Air Royale thaïlandaise prétendit avoir abattu cinq avions français en vol et dix-sept détruits au sol, pour la perte de trois de ses propres avions dans le ciel et de cinq à dix détruits dans des raids aériens français sur les terrains d'aviation thaïs. Le 8 décembre 1941, quelques heures après l'attaque de Pearl Harbor, la 25e armée japonaise envahit le sud de la Malaisie, alors sous protectorat britannique. Le gouvernement thaïlandais ayant tardé à donner l'autorisation de traverser son territoire, le Japon passe en force. Des heurts se produisent entre Thaïlandais et Japonais, mais un cessez-le-feu est décrété le même jour. Constatant l'avance foudroyante des Japonais dans la Bataille de Malaisie, le gouvernement thaïlandais oublie ses réticences et s'allie avec l'Empire du Japon. Le Quartier général impérial signe le 21 décembre un "traité d'amitié" avec le gouvernement thaïlandais et l'amène à lui laisser l'usage de ses bases militaires pour l'invasion des autres pays d'Asie du Sud-Est. Le 22 janvier 1942, la 55e division japonaise lance depuis Rahaeng en Thaïlande (province de Pathum Thani) une attaque sur la Birmanie à travers le col de Kawkareik en pays karen. La 17e division indienne de l'armée britannique, qui gardait le secteur, formée à la hâte et mal entraînée, doit battre en retraite vers l'ouest. En accord avec l'alliance militaire entre la Thaïlande et le Japon signée le 21 décembre 1941, le 25 janvier 1942, la Thaïlande déclare la guerre aux États-Unis et au Royaume-Uni. Des éléments de l'armée thaïlandaise franchissent la frontière et pénètrent dans l'état Shan (dont les habitants sont de langue de la même famille que le thaï) en Birmanie le 10 mai 1942. Trois divisions d'infanterie et une division de cavalerie, précédées de groupes de reconnaissance et soutenues par l'aviation, entrent en contact avec la 93e division chinoise, qui doit battre en retraite. Kengtung est prise le 27 mai. De nouvelles offensives repoussent les troupes chinoises au Yunnan dans le sud de la Chine. En août 1943, les Alliés créent le South East Asia Command (SEAC) dans le but de coordonner leurs différentes troupes présentes sur le théâtre d'Asie du Sud-Est. La première zone d'opération pour les forces terrestres du SEAC est constituée par l'Inde, la Birmanie, Ceylan, la Malaisie, Sumatra (dans l'actuelle Indonésie) et la Thaïlande. Une opposition à la politique de Plaek Pibulsonggram se fait jour en Thaïlande. Seni Pramoj, ambassadeur de la Thaïlande aux États-Unis, refuse de remettre la déclaration de guerre, et fonde à Washington les Forces Thaïlandaises Libres. La Reine Ramphaiphanni, veuve de l'ancien Roi, anime un gouvernement en exil au Royaume-Uni. Le régent Pridi Banomyong anime secrètement des mouvements anti-japonais. L'économie de la Thaïlande souffre de sa participation au conflit mondial. En tant qu'allié du Japon, le pays subit des bombardements. Avec les revers successifs du Japon, Phibun est mis en minorité à l'Assemblée et contraint de démissionner. À la fin de la guerre, les Alliés le jugent pour crimes de guerre et collaboration avec l'ennemi. Mais l'opinion publique, qui lui est favorable, amène à l'arrêt des poursuites. Après la Seconde Guerre mondiale Le jeune Roi Ananda Mahidol revient en Thaïlande à la fin 1945, après des années d'absence. Mais, le 9 juin 1946, il est retrouvé mort. Son frère Bhumibol Adulyadej lui succède. En novembre 1947, des unités de l'armée contrôlées par Phibun forcent le gouvernement à démissionner. Phibun redevient premier ministre en avril 1948. Cette fois-ci, son régime adopte une façade démocratique. Il reçoit de l'aide des États-Unis lorsque la Thaïlande participe à la force multinationale des Nations Unies lors de la guerre de Corée. Phibun renoue avec sa politique anti-chinoise des années 1930. Son gouvernement arrête l'immigration chinoise et prend diverses mesures pour restreindre la domination économique des Chinois en Thaïlande. Les écoles et associations chinoises sont de nouveau interdites. En 1951, alors qu'il assiste à une cérémonie à bord du USS Manhattan de la marine américaine, Phibun est pris en otage par un groupe d'officiers de la marine thaïlandaise. Des combats éclatent dans les rues de Bangkok entre la marine et l'armée de terre, cette dernière étant soutenue par l'armée de l'air. Phibun réussit à s'échapper. Les marins déposent les armes. La Thaïlande devient un allié officiel des États-Unis avec la signature de l'Organisation du traité de l'Asie du Sud-Est (SEATO dans son sigle anglais) en 1954. Durant la guerre d'Indochine, elle reste néanmoins à l'écart. En 1957, le maréchal Sarit Dhanaraj(=Thanarat) prend le pouvoir et force Phibun à s'exiler au Japon. Ce dernier y demeurera jusqu'à sa mort en 1964. La Thaïlande passe un accord secret avec les États-Unis en 1961. Elle envoie des troupes au Viêt Nam et au Laos et autorise les États-Unis à installer des bases aériennes dans l'est du pays, d'où décollent les bombardiers B-52 qui pilonnent le Nord Viêt Nam. 1973 et après : un début de démocratie L'histoire de la Thaïlande depuis 1973 a été une suite de transitions difficiles et parfois sanglantes entre le pouvoir militaire et civil. La révolution de 1973 a été suivie d’une brève et instable démocratie, puis du retour à un régime militaire, porté au pouvoir par un coup d’État en 1976. Ce régime militaire a été très instable en raison des multiples coups d’État. Au cours de la plus grande partie des années 1980, le général Prem Tinsulanonda a régné sur la Thaïlande à la tête du régime militaire, et ce, avec un mandat démocratique à partir de 1983. Par la suite, le pays est demeuré une démocratie, mise à part une brève période sous un régime militaire de 1991 à 1992. Le parti Thai Rak Thai (les Thaïs aiment les Thaïs) mené par le premier ministre Thaksin Shinawatra gouverna à partir de 2001, jusqu'à ce qu'un nouveau coup d'État le renverse en 2006. Révolution En octobre 1973 des manifestations massives ont eu lieu à Bangkok, exigeant la fin du régime militaire. Le général Thanom Kittikachorn a répondu avec force, et jusqu'à 70 manifestants ont été tués dans les rues, du jamais vu en Thaïlande. Cette intervention violente du régime militaire a incité le roi Rama IX à faire sa première intervention dans la politique thaïlandaise en retirant son appui au régime militaire, et le 14 octobre 1973, le général Thanom Kittikachorn a démissionné et a quitté le pays. Les événements d'octobre 1973 se sont révélés une révolution dans la politique thaïe. Pour la première fois, la bourgeoisie urbaine, menée par les étudiants, avait défait les forces combinées de la vieille classe régnante et de l'armée et gagné la bénédiction apparente du Roi pour une transition vers la pleine démocratie, symbolisée par une nouvelle constitution qui prévoit une législature entièrement élue. Malheureusement, la Thaïlande n'avait pas encore produit une classe politique en mesure de faire fonctionner cette nouvelle démocratie sans à-coup. Les élections de janvier 1975 n'ont pas produit une majorité stable, et une nouvelle élection en avril 1976 a donné les mêmes résultats. Le politicien-vétéran Seni Pramoj et son frère Kukrit Pramoj ont alterné au pouvoir, mais n’ont pas été en mesure de mener une réforme cohérente du système politique. La forte hausse des prix du pétrole en 1974 a mené à une récession et à l'inflation, affaiblissant la position du gouvernement. Le geste politique le plus populaire du gouvernement démocratique a été d'ordonner le retrait des forces américaines de Thaïlande. La sagesse de ce geste a été bientôt remise en cause, quand les communistes ont pris le pouvoir au Viêt Nam, au Laos et au Cambodge en avril et mai 1975. L'arrivée des régimes communistes aux frontières de la Thaïlande, l'abolition de 600 ans de monarchie laotienne et l'arrivée d'une pléthore de réfugiés du Laos et du Cambodge, ont fait basculer l'opinion publique thaï à nouveau vers la droite et les conservateurs ont fait bien mieux aux élections de 1976 qu'en 1975. L'aile gauche du mouvement étudiant n'a pas accepté leur victoire et a continué à manifester pour des changements radicaux. Régime militaire À la fin de 1976, la bourgeoisie modérée a tourné le dos au radicalisme de plus en plus militant des étudiants basé à l'université Thammasat. L'armée et les parties de droite ont lutté contre les radicaux de gauche avec des groupes paramilitaires tels que les « Village Scouts » et le « Red Gaurs ». L'exemple s’est présenté en octobre quand Thanom est revenu en Thaïlande pour entrer au monastère. Des manifestations violentes d'étudiants se sont heurtées à des contre-manifestants. Le 6 octobre 1976, l'armée a lâché les paramilitaires sur les manifestants, organisant le massacre de Thammassat, et a utilisé cette orgie de violence, dans laquelle des centaines d'étudiants ont été torturés et tués, pour suspendre la constitution et reprendre le pouvoir. Élections et coups d'État En 2001, le parti Thai Rak Thai (Thaï aime les Thaïs) mené par Thaksin Shinawatra remporta les élections et lança un certain nombre de réformes à destinations des classes populaires, surtout rurales et dans l'Est du pays. Le 19 septembre 2006, alors que le premier ministre Thaksin se trouvait à New York, il fut renversé par une partie des forces armées (voir Coup d'État de septembre 2006 en Thaïlande). Le chef de l'armée, le général Sonthi Boonyaratglin, 59 ans, premier musulman à occuper ce poste dans le royaume bouddhiste, a pris la tête d'un Conseil pour la réforme démocratique formé des commandants des trois armes et de la police, qui a abrogé la Constitution, décrété une loi martiale aux contours mal définis, dissous le gouvernement et pris tous les pouvoirs. Depuis cette date, plusieurs Premiers ministres se sont succédé, et l'instabilité est restée larvée, culminant en 2010 dans d'importantes manifestations En 2011, la sœur de Taksin, Yingluck Shinawatra, devient Premier ministre. Fin 2013, accusée d'être la marionnette politique de son frère, toujours en exil, elle est la cible de manifestations de l'opposition (urbaine et royaliste, alors que le Premier ministre est soutenue par les paysans ruraux) qui demandent sa démission, alors qu'est envisagé un projet d'amnistie pouvant faciliter le retour de Thaksin en Thaïlande. Même si des milliers de manifestants réussissent à envahir le siège du gouvernement, cette action n'est pas considérée comme une victoire politique, alors qu'une trêve a lieu pour célébrer les 86 ans du roi Bhumitbol et que l'armée refuse de prendre position. Elle décide finalement de dissoudre le Parlement et d'organiser des élections législatives anticipées, qui se tiendront le 2 février 2014. En mai 2014, le pays connaît son 12e coup d'État depuis l'instauration de la monarchie constitutionnelle en 1932. 2016 a vu la disparition du Roi RAMA IX à l’âge 88 ans et après 70 ans de règne, ce qui fait de lui le Roi ayant régné le plus longtemps au monde. Un deuil de 1 année a été décrété, deuil profondément respecté par les thaïlandais qui ont perdu le père de la Nation, respecté par tous sans distinction politique. Il fut aussi celui qui sut pendant tout son règne maintenir une unité malgré tous les coups d’état et éviter au pays de basculer dans la guerre civile. Son fils ainé lui succède et devient RAMA X #HistoiredelaThaïlande

  • LES PLUS HAUTES TOURS DE BANGKOK....A L'ABRI DES TREMBLEMENTS DE TERRE...LORS DE VOTRE CIRCUIT POUR LA THAILANDE.

    Après le tremblement de terre qui a secoué la Birmanie et à une moindre mesure la Thaïlande, beaucoup d'entre vous se posent des questions et c'est bien normal. A Bangkok, certes la terre a bougé mais modérement. Chacun d'entre vous a en mémoire l'immeuble de 30 étages en construction qui s'est effondré et dont la vidéo a tourné en boucle sur les réseaux sociaux. Cet immeuble s'est en fait effondré car, en construction, les normes les plus élémentaires n'avaient pas été respectées et peut être se serait il effondré même sans un tremblement de terre. Concernant les 2 tours les plus visitées de Bangkok, à savoir MAHANAKORN TOWER et la tour BAIYOKE, celles-ci n'ont en aucun cas été touchées par le tremblement de terre et vous ne serez en aucun cas affecté lors de votre circuit en Thaïlande si vous les visitez. La seconde, la tour BAIYOKE est déjà ancienne mais construite avec des normes strictes respectant la solidité de celle-ci et elle n'a subit aucun dommage structurel et sa visite n'a pas été interrompue. Il en est de même de la tour MAHANAKORN TOWER. Plus récente et construite par le groupe BOUYGUES, elle respecte parfaitement les normes anti sismiques. Certaines vidéos montrent des mouvements sur le sommet et un certain "balancement" de la tour, ce qui est tout à fait normal, une tour qui bouge à son sommet est une tour qui est construite anti sismique et nous en avons la preuve aujourd'hui. Dans les premiers jours qui ont suivi le tremblement de terre, nous avons informé nos clients devant venir en Thaïlande, et par mesure de précaution, d'annuler la visite de ces tours si celles-ci étaient incluses dans leur programme. A ce jour toutes les vérifications ont été faites et aucun défaut structurel n'a été décelé, les visites sont ouvertes sans aucune restriction est sans aucun danger. Nous remettons donc ces visites au programme sans aucune crainte ni restriction. Les risques sismiques existent partout dans le monde. En 1356 la ville de Bâle en Suisse fut détruite par un tremblement qui toucha également l'Alsace, et la région de Nice est également largement à risque. En Italie de nombreuses régions sont concernées par des séismes fréquents et parfois de forte intensité. La Thaïlande est très peu touchée et très rarement. Donc, n'ayez aucune crainte et venez visiter ce beau pays sans vous soucier d'un séisme qui puisse perturber votre séjour...

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