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  • LA "CUISINE THAÏLANDAISE" UN RÉGAL A DÉCOUVRIR...AVEC 2 RECETTES MAJEURES EN PRIME !

    La cuisine Thaïlandaise est l'une des meilleures au monde. Découvrez en ici les secrets... Bonne lecture… La cuisine thaïlandaise ou cuisine thaïe, bien que semblable en certains points avec celle de ses voisins Chinois, Indiens et Birmans, se démarque par des saveurs et ingrédients originaux tels que le curry, la menthe, la citronnelle, la coriandre ou encore le basilic rouge. Pimentée à l'excès pour le palais occidental et presque toujours accompagnée de sauces ou fumets de poisson (nam pla), elle rencontre un succès international croissant. Les principaux repères La cuisine thaïe n'est pas uniforme d'un bout à l'autre du pays. Ainsi, les plats du Sud, comme le curry jaune et le curry de rognons et poissons, sont les plus relevés. Dans les plaines du centre, la nourriture est plus douce, tel le sauté de poulet aux feuilles de basilic. Au Nord, on retrouve une grande influence de la cuisine birmane, tel que dans le célèbre potage au curry et nouilles, le kaoh soi. Quant au Nord-Est, sa cuisine est dérivée de la cuisine laotienne et, bien que considérée à l'origine comme une cuisine paysanne, elle gagne de plus en plus en popularité et certains délices comme la salade de papaye (som tam) sont connus et appréciés au-delà de ses frontières. Autrefois, les Thaïlandais n'utilisaient ni cuillères, ni fourchettes, ni couteaux et mangeaient avec les doigts le repas posé sur une natte. De nos jours, ils se servent principalement de cuillères et fourchettes et n'utilisent les baguettes que pour manger les nouilles d'accompagnement. Mais il peut arriver que, dans des restaurants de routes ou plutôt pauvres, les Thaïlandais mangent encore avec les doigts. Les Thaïlandais mettent l'accent sur les fruits au dessert. Ils les découpent selon une multitude de formes (animaux, étoiles, etc.) et les disposent de façon attrayante au milieu des invités pour finir les repas en beauté. Imaginez une assiette de riz au jasmin fraîchement cuit à la vapeur, servi avec une soupe de crevettes épicée savoureuse et onctueuse avec du poulet au curry vert. Vous êtes déchiré entre la salade de papaye épicée et colorée garnie de légumes croquants, sur à votre droite, le plat délicieux qu'est le "Pad Thai" Ne pas oublier de laisser une certaine marge pour une délicieuse sélection de "Kanom" Thai" (dessert) ou pour des fruits Thailandais. Régalez-vous aussi avec le riz parfumé à la mangue. Un exemple de repas typiquement thaïlandais se compose d'une soupe et / ou un plat au curry, une salade, un plat frit et des desserts. Normalement, ce serait un mélange de plats épicés et doux pour un «équilibre» et pour neutraliser les goûts. En outre, un repas thaï est servi tout à la fois, par opposition à l'Europe. Il est également intéressant de noter que les Thaïlandais mange de la nourriture épicée dès le matin. Différents types de curry avec du riz et un œuf frit, accompagné par du «pla prik nam» (piments émincés dans la sauce de poisson), sont communs pour le petit déjeuner. En raison de leurs styles de vie occupés, la plupart des citadins préfèrent quelque chose de rapide et facile comme le «kao niew ping moo» (porc grillé avec du riz gluant), l'équivalent de sandwichs comme en France, ou quelque chose de léger comme un «johk» (bouillie de riz). Le déjeuner sera quelque chose d'un peu plus lourd et le dîner est souvent partagée en famille et entre amis. Et, entre les deux, «grignoter» est commun. Les Thailandais mangent tout le temps Ce n'est pas tout à fait vrai si vous avez entendu dire que les Thaïlandais ont tendance à manger toute la journée. En général, ils mangent trois repas principaux par jour, tout comme le reste du monde, mais ils ont l'habitude de faire du «gin len» («snacking») entre les repas. L'ensemble du spectre de la nourriture se compose de petits plats sucré, salé et épicé. Les Thaïlandais aiment partager la nourriture. Si vous sortez pour le déjeuner ou pour le dîner avec des amis thaïlandais, il est susceptible qu'on vous demande si vous souhaitez un plat unique ou des plats à partager avec acucun. Partager ou de ne pas partager, cette question est entièrement à vous... Soyez curieux On ne peut que vous encourager à faire appel à votre curiosité tout en dépassant vos appréhensions. Le mieux est encore de s’asseoir à la table d’un petit restaurant, improvisé à même le trottoir, pour tenter toucher du doigt toutes les subtilités de la cuisine Thaïlandaise. Ne boudez aucune occasion de découvrir la cuisine thaï, que ce soit dans les marchés, les stands de rue, les gargotes, les restaurants spécialisés ou encore les restaurants gastronomiques. Notre préférence va pour la cuisine de rue, mais un bon restaurant gastronomique permet évidemment de goûter une cuisine beaucoup plus raffinée. À noter que, contrairement à ce que de nombreuses personnes croient, on n’utilise que très rarement des baguettes en Thaïlande. Les couverts se composent généralement d’une fourchette et d’une cuillère à soupe. Les 10 meilleurs plats de la cuisine Thaïlandaise Voici dix plats connus et représentatifs de la cuisine thaïlandaise. Ils sont répertoriés selon quatre catégories : les soupes, la street-food, les plats de résistance et les desserts. 1. Les soupes typiques en Thaïlande - Le Tom Yam Kung : ce plat est tellement présent dans les restaurants thaï qu'il est considéré comme le plat national du pays. Il s'agit d'une soupe aigre douce à base de crevettes. Elle est servie chaude, de couleur rouge et souvent très épicée. Il existe plusieurs variantes, notamment avec des gambas, des fruits de mer ou encore du poulet. - Le Tom Ka Gai : il s'agit là aussi d'une soupe thaïlandaise. Elle est constituée d'un savoureux mélange de lait de coco, de galanga, de citronnelle, de piment thaï, de citron vert et de poulet. Parfois, il est possible de rajouter des champignons, des shiitakes ou encore des feuilles de coriandre. Le tout fond littéralement en bouche, explosant vos papilles des différentes saveurs exotiques. - Le Tom Yam Kai : ce bouillon est composé de crevettes, de galanga, de citronnelle et de piment. Très rapide à préparer ( une quinzaine de minutes environ ), cette soupe peut aussi être servie en tant que plat principal si elle est accompagnée de riz ou de vermicelles de riz. 2. La street-food thaïlandaise - Le Som Tam : il s'agit d'une salade qui est aussi appelée salade de papaye. C'est un plat typique de la région d'Isaan, située au Nord-Est de la Thaïlande. C'est une des spécialités les plus connues au monde. Il est possible de l'épicer différemment. Il peut y avoir jusqu'à cinq sortes d'épices différentes dans le Som Tam. Sachez simplement qu'en Occident, on supporte difficilement plus de deux piments thaïlandais à la fois. Pourtant, cette salade est fade sans les épices qui la composent. - Le Pad Thaï : ce plat a été popularisé après la seconde guerre mondiale à cause de la crise économique qui a suivi dans le pays. L'objectif était d'économiser un maximum de riz sur les années à venir. Le Pad Thaï est le plat le plus connu en Occident. Il s'agit de pâtes de riz sautées auxquelles le cuisinier ajoutent à sa guise des crevettes fraiches, des œufs ainsi que diverses épices et graines germées. Ce plat est réalisé en quelques minutes seulement, ce qui explique son engouement dans le cadre de la street food. 3. Les plats de résistance - Le Massaman Curry : ce plat est d'origine musulmane. Composé de bœuf, il peut être décliné avec du canard, du tofu, du poulet ou encore de l'agneau. La viande est marinée avec du gingembre. Il est accompagné le plus souvent avec du riz. - Le Panang Curry : Il se distingue par rapport à son assaisonnement. Il s'agit de poulet qui est revenu avec du panang. Le panang est une pâte de curry composé de piment rouge séché, d'échalote, d'ail, de sel, de citronnelle, de galanga, de cumin, de citron Kafir et de graines de coriandre. Pas besoin de l'épicer plus donc. On accompagne le Panang curry de riz. - Le Krapao : ce plat possède deux versions. La version la plus commune en Thaïlande est composée d'un sauté de porc au basilic et au piment. La seconde est moins relevée, donc pour les palais plus sensibles. Celle-ci est communément nommé "mai sai pink". 4. Les salades thaï Le Laab : l'orthographe de ce plat peut varier selon l'alphabet occidental. Cette salade est élaborée avec de la viande hachée accompagnée de riz gluant, d'haricots crus, de concombre, de chou blanc cru et d'herbes aromatiques. Elle est déclinable, puisqu'elle peut se faire avec du poulet, du canard, des crevettes ou encore du bœuf. Attention, le Laab est très pimenté pour le palais des touristes. 5. Les desserts nationaux - Le Khao Nao Mamuang : il s'agit d'un dessert à base de riz gluant, de lait de coco et de mangue, très populaire et particulièrement apprécié en Thaïlande. On le trouve partout : dans la rue, chez les vendeurs ambulants ou dans les petites gargotes. Quelques variantes existent également avec des fruits tels que la papaye ou le durian. Ce dessert se mange tiède ou chaud. Deux recettes de plats Thaïlandais La recette du poulet thaï au curry vert et au lait de coco Comme tous les curry thaïlandais, on doit d’abord commencer par préparer la pâte de curry. On peut aussi en acheter toute faite dans les magasins asiatiques, mais c’est tellement meilleur fait maison que je vous conseille très fortement de la faire vous même. C’est ce qui fait toute la différence !! Les pâtes de curry thaïlandaises se font avec des piments écrasés avec de l’ail, des condiments et des épices. Ici on utilise des piments verts, de la citronnelle, du gingembre et du galanga, de l’ail et d’autres petits trucs sympa, qu’on écraser au mortier (ou au mixeur) pour en faire une pâte assez épaisse. Ingrédients de la pâte de curry vert (pour 4 personnes) une vingtaine de piments verts thaï 3 bâtons de citronnelle hachés un gros morceau de galanga haché (une grosse noix) 4 gousses d’ail hachées 2 grosses échalotes hachées 1 c.a.s de pâte de crevette 1 zeste de citron vert (idéalement du kaffir ou du combava) un peu de curry en poudre 2 c.a.s de sucre de palme (ou de sucre de canne) 2 – 3 feuilles de basilic thaï (optionnel) Préparation de la pâte de curry vert thaï Alors l’idée pour la pâte de curry vert thaï c’est tout simplement de mixer et de mélanger tous ces ingrédients pour former une pâte homogène, un peu comme une moutarde bien épaisse. C’est la pâte de crevette qui va servir de liant, mais si vous n’en avez pas allez voir notre article « Qu’est-ce que la pâte de crevette, où la trouver, par quoi la remplacer ?« ) Donc si vous voulez suivre la tradition thaïe, le mieux c’est de faire ça dans un mortier avec un pilon. Ecrasez bien les ingrédients en les ajoutant un à un jusqu’à former une pâte. Sinon vous pouvez utiliser un mixeur pour que ça aille plus vite. Moi c’est ce que je fais, mais le grand chef David Thompson soutient que c’est meilleur avec le mortier car les ingrédients relâchent mieux leur huile en étant écrasés ! Donc au pire faites un peu des temps ! Si la pâte est trop sèche, rajoutez un peu d’eau (à peine, petit à petit) pour la détendre ! Voilà, c’est prêt. Une fois que vous avez la pâte, c’est facile ! On va faire cuire le poulet et les légumes dans une sauce qu’on aura faite avec cette pâte de curry vert ! On laisse mijoter et on sert avec un peu de riz ! Ingrédients du poulet au curry vert 450-550 g de poulet (blanc ou haut de cuisse, désossé, sans os) votre pâte de curry maison 400 g de légumes de saison (poivrons, aubergines, pois gourmands, chou chinois, pousses de bambou…) 4 petits piments oiseaux (thaï) 1 gousse d’ail 25 cl de lait de coco 1 petit verre de fond de volaille (maison ou en poudre) 3 c.a.s de nam pla (ou nuoc mam) 1 feuille de kaffir 1 c.a.s de sucre de palme (ou sucre de canne) quelques herbes fraiches (coriandre, basilic thaï) quelques oignons frits riz thaï pour accompagner Préparation du poulet thaï au curry vert et lait de coco Dans une grande casserole, faites chauffer un peu d’huile. Ajoutez le poulet coupé en cubes pas trop gros et la gousse d’ail hachée et faites dorer 3 à 5 minutes. Ajoutez la moitié de la pâte de curry et faites chauffer à feu moyen quelques instants. Versez le lait de coco et mélangez bien jusqu’à ce que la pâte soit bien diluée et que la sauce prenne une jolie couleur vert pâle. Ajoutez ensuite vos légumes coupés pas trop gros et les piments. Délayée avec le fond de volaille, assaisonnez avec le nam pla et le sucre de palme. Terminez avec la feuille de kaffir (feuille de citronnier). Laissez mijoter à feu doux. Pendant ce temps faites cuire du riz thaï pour accompagner. Au bout de 15-20 minutes le poulet devrait être cuit, a sauce doit avoir épaissi également et être devenue un peu plus foncée.Goûtez et assaisonnez : vous pouvez à ce moment-là rajouter le reste de la pâte de curry (à moins que vous trouviez que c’est déjà assez épicé, c’est selon le goût). Si ça manque de sel rajoutez un peu de nam pla (ou du sel si vous préférez) si c’est trop épicé ou trop salé ajoutez un peu de sucre de palme. Si c’est trop pimenté pour vous vous pouvez aussi rajouter un peu de lait de coco. Equilibrez comme vous préférez : plus de piment, plus de lait de coco, un peu plus de sel… Pour le dressage, déposez le poulet avec les légumes et la sauce dans une assiette creuse ou un bol avec le riz blanc (ou le riz à part comme vous préférez). Ajoutez sur le poulet quelques oignons frits, un peu de coriandre ou d’autres herbes asiatiques fraîches (basilic thaï, ciboulette thaïe…). Et voilà ! C’est prêt ! Ne servez pas trop brûlant car les arômes des curry thaï se diffusent mieux quand ils ne sont pas trop chauds. Et puis ça calmera un peu le feu des piments. D’ailleurs à propos de piments : attention hein, le poulet au curry vert c’est quand même plutôt épicé donc si vous êtes sensibles, réduisez un peu la dose de piments verts dans la pâte de curry. Vous pouvez remplacer la moitié des piments vert thaï par des piments vert doux, voire des poivrons verts. CA donnera une pâte légèrement plus douce et moins piquante. La recette du riz sauté au poulet thaï (Khao Pad Kai) c’est quoi le secret ? C’est simple, il vous faut du riz (déjà cuit ou non), du poulet (n’importe quel morceau, déjà cuit ou pas), quelques oignons et de l’ail, de la sauce de poisson, de la sauce soja, un peu de sucre, un oeuf, 2-3 tours de main et 15 minutes. Allez, voilà les détails : Ingrédients du riz thaï sauté au poulet Le riz, la viande et les légumes 200 g de riz thaï (de préférence déjà cuit, des restes…) 2 oignons blancs en botte (ou à défaut, 2 oignons) poivre blanc (ou autres épices) 2 gousses d’ail 100 g de poulet 1 morceau de gingembre 100 g de légumes divers par exemple : 2 c.a.s de sauce de poisson – piment thaï ou poivron 2 c.a.s de sauce soja – pois gourmands 2 c.a.s de sucre en poudre – carottes… poivre blanc (ou autres épices) 2 œufs Les ingrédients bonus quelques feuilles de coriandre oignons frits Préparation du riz sauté au poulet façon thaï (Khao Pad Kai): Alors d’abord une petite précision. La cuisine thaïe, et en particulier les riz sautés thaïs, nécessitent une bonne rapidité d’exécution. Il vous faut un wok (ou une poêle) bien chaud, dans lequel vous allez ajouter vos ingrédients dans un ordre précis pour les cuire rapidement, comme pour la recette du poulet sauté aux noix de cajou ! Donc avant de commencer, mieux avoir tous ses ingrédients prêts. Mise en place pour la recette du riz thaï sauté au poulet : Si vous n’avez pas de riz déjà cuit, la première chose à faire est donc de le faire cuire. Faites cuire comme vous avez l’habitude, mais cuisez le un peu moins (vu qu’il va recuire dans la poêle). Une fois cuit, mettez le environ 30 minutes à refroidir au congélateur. Ensuite, découpez en tout petits morceaux l’ail et le gingembre. Coupez vos oignons en petites lamelles (si vous l’avez, gardez la partie verte pour la fin). Découpez votre poulet en très fines lamelles (ou décortiqué votre poulet déjà cuit en lamelles). Coupez vos légumes en lamelles assez fines également. Gardez également à portée de main vos sauces. La cuisson du riz sauté au poulet Faites chauffer assez fort un wok ou une grande poêle avec un peu d’huile jusqu’à ce qu’elle fume légèrement. Ensuite, ça va vite ! Ajoutez votre ail, votre gingembre et vos oignons. Laissez cuire jusqu’à ce que ça commence un peu à colorer. Écartez tout ça dans un coin de la poêle puis ajoutez vos œufs. Mélangez les grossièrement pendant 1 minute jusqu’à ce qu’ils forment de petites morceaux d’omelette. Puis ajoutez votre poulet et vos légumes.et mélangez avec le reste. Laissez cuire jusqu’à ce que ça soit pratiquement cuit, et ajoutez le riz. Augmentez la température pour être sur un feu bien fort pour faire « frire » le riz. Ajoutez les sauces et le sucre et mélangez bien tout le contenu de votre poêle. A ce moment là, éteignez le feu, et laissez finir de cuire sur feu éteint. C’est le moment d’ajouter les épices que vous voulez pour parfumer encore un peu plus votre riz sauté au poulet. Moi je mets du poivre blanc, mais il peut m’arriver d’utiliser aussi un peu de curry en poudre, un peu de piment en poudre, ou d’autres ingrédients, c’est selon l’humeur. Dressage du riz sauté au poulet : Versez votre riz sauté dans des assiettes légèrement creuses. Ajoutez par dessus votre vert d’oignon haché (ou à défaut, de la ciboulette hachée), quelques feuilles de coriandre et des oignons frits. Parfois, je rajoute des cacahuètes hachées pour donner un peu plus de croquant ! Et c’est prêt ! Comme vous pouvez le voir, c’est un plat vraiment pas compliqué. Il suffit d’avoir du riz, des oignons et un peu de poulet pour faire un plat vraiment délicieux, généreux, qui cale la faim. En plus, c’est customisable à volonté : vous pouvez mettre toutes les épices que vous voulez pour avoir un truc « à votre sauce ». La recette que je vous ai donnée c’est la plus authentique et basique, mais si vous voulez mettre du cumin, du curry, de la coriandre ou ce que vous voulez, après tout pourquoi pas ! CONTACTEZ-NOUS !

  • LES PLUS HAUTES TOURS DE BANGKOK....A L'ABRI DES TREMBLEMENTS DE TERRE...LORS DE VOTRE CIRCUIT POUR LA THAILANDE.

    Après le tremblement de terre qui a secoué la Birmanie et à une moindre mesure la Thaïlande, beaucoup d'entre vous se posent des questions et c'est bien normal. A Bangkok, certes la terre a bougé mais modérement. Chacun d'entre vous a en mémoire l'immeuble de 30 étages en construction qui s'est effondré et dont la vidéo a tourné en boucle sur les réseaux sociaux. Cet immeuble s'est en fait effondré car, en construction, les normes les plus élémentaires n'avaient pas été respectées et peut être se serait il effondré même sans un tremblement de terre. Concernant les 2 tours les plus visitées de Bangkok, à savoir MAHANAKORN TOWER et la tour BAIYOKE, celles-ci n'ont en aucun cas été touchées par le tremblement de terre et vous ne serez en aucun cas affecté lors de votre circuit en Thaïlande si vous les visitez. La seconde, la tour BAIYOKE est déjà ancienne mais construite avec des normes strictes respectant la solidité de celle-ci et elle n'a subit aucun dommage structurel et sa visite n'a pas été interrompue. Il en est de même de la tour MAHANAKORN TOWER. Plus récente et construite par le groupe BOUYGUES, elle respecte parfaitement les normes anti sismiques. Certaines vidéos montrent des mouvements sur le sommet et un certain "balancement" de la tour, ce qui est tout à fait normal, une tour qui bouge à son sommet est une tour qui est construite anti sismique et nous en avons la preuve aujourd'hui. Dans les premiers jours qui ont suivi le tremblement de terre, nous avons informé nos clients devant venir en Thaïlande, et par mesure de précaution, d'annuler la visite de ces tours si celles-ci étaient incluses dans leur programme. A ce jour toutes les vérifications ont été faites et aucun défaut structurel n'a été décelé, les visites sont ouvertes sans aucune restriction est sans aucun danger. Nous remettons donc ces visites au programme sans aucune crainte ni restriction. Les risques sismiques existent partout dans le monde. En 1356 la ville de Bâle en Suisse fut détruite par un tremblement qui toucha également l'Alsace, et la région de Nice est également largement à risque. En Italie de nombreuses régions sont concernées par des séismes fréquents et parfois de forte intensité. La Thaïlande est très peu touchée et très rarement. Donc, n'ayez aucune crainte et venez visiter ce beau pays sans vous soucier d'un séisme qui puisse perturber votre séjour...

  • CIRCUIT POUR LA THAILANDE COMMENT CHOISIR UNE AGENCE

    AGENCE LOCALE OU AGENCE EN FRANCE ? La question mérite d’être posée. Pour organiser votre circuit pour la Thailande, le choix d’une agence en France peut avoir un intérêt dans le sens où celle-ci peut vous apporter conseils et sécurité, à condition que celle-ci soit en relation directe avec une agence locale sérieuse avec laquelle elle travaille en confiance et depuis longtemps. L’intérêt est effectivement la sécurité dans la mesure où vous êtes protégé par la Loi française mais ceci ne vous garanti pas néanmoins que l’agence sur place répondra en tous points à vos désirs et vous n’aurez pas le moyen de vérifier car votre interlocuteur sera en France et non pas en Thaïlande. L’inconvénient est que le prix peut être plus élevé puisque l’agence en France intégrera bien sûr sa marge et il y aura un intermédiaire de plus. UNE AGENCE LOCALE QU’EST-CE QUE C’EST ? La question parait évidente mais la réponse n’est pas aussi simple. En effet beaucoup d’agences se disent locales mais sont en fait basées dans un autre pays. L’ agence locale en Thaïlande sera physiquement basée en Thaïlande avec une vraie adresse et un n° de téléphone local. Si l’agence est une agence francophone en Thaïlande on vous répondra en français. LES POINTS IMPORTANTS A VÉRIFIER POUR UN VOYAGE A LA CARTE 1) Avoir un premier contact par téléphone Lors d’une demande de devis une agence sérieuse devra vous demander de vous appeler pour avoir un premier contact avec vous. C’est en effet nécessaire car pour pouvoir vous faire une offre qui corresponde parfaitement à vos souhaits il est indispensable d’en parler car de nombreux paramètres rentrent en ligne de compte dont par exemple : -Quels sont vos centres d’intérêt (êtes vous « culturel », « nature et populations locales », trek et randonnée, shopping, histoire, temples, marchés, balnéaire avec snorkeling, plongée, plage seulement…etc) -Quels mode d’hébergement aimeriez vous (luxe, confortable, simple…) et dans quel esprit. -Quel est le budget maximum par personne. -Quel rythme aimeriez vous (intense, moyen, tranquille) et voulez vous des journées libres dans certains endroits -Quelle est la forme physique des participants et est ce que certains ont des problèmes de santé Le premier contact téléphonique permet au voyageur d’avoir déjà une première idée du sérieux de l’agence au travers de cette première discussion car c’est l’occasion de poser des questions. Une agence qui ne vous proposera pas de vous appeler vous enverra un circuit type qui ne correspondra que rarement à vos attentes. 2) Est-ce que l’agence a un site internet C’est important car vous n’avez pas la possibilité de vous déplacer à l’agence. Un site bien fait, simple et avec beaucoup d’informations donne une idée positive et une première bonne impression. Vous pouvez aussi regarder sur Google ce qui ressort en tapant le nom du site et ainsi vous aurez aussi la possibilité de voir comment l’agence est référencée, où est ce que l’on parle d’elle, où est ce que l’on peut trouver des avis (guide du routard, petit fûté, articles médias etc…) 3) Les informations importantes et pour certaines obligatoires visibles sur le site Une agence de voyage en Thaïlande doit obligatoirement faire figurer sur son site les éléments suivants : -Son adresse complète et exacte -Son ou ses n° de téléphone -Son ou ses adresses email -Son n° de licence (la copie de celle-ci est encore mieux) -Les informations légales dont notamment les Conditions Générales de Vente (CGV) Ce n’est pas obligatoire mais la référence de sa police d’assurance est aussi un gage de sérieux et une garantie pour vous. Si vous avez le moindre doute vous pouvez contacter le T.A.T (Tourism Authority of Thailand) et indiquer le n° de licence pour vous faire confirmer que l’agence est bien réelle et enregistrée (https://www.tourismthailand.org/home) 4) Voir si vous trouvez quelques témoignages de voyageurs ayant pratiqué cette agence C’est important car ça vous donnera une idée du degré de satisfaction des clients (ou d’insatisfaction) et pourquoi, même si l’on doit prendre ce critère avec un certain recul car il y a sur internet des faux avis (en bien ou en mal) et certains sites de voyage ne font malheureusement pas assez de contrôles. 5) Demander les modalités de paiement Normalement l’agence doit vous proposer un échéancier et plus votre date de départ est éloignée plus le fractionnement sera important. Si votre voyage est à 12 mois par exemple, il est classique d’avoir 4 échéances, si celui-ci est à 6 mois il peut y en avoir 3 et à moins de 6 mois 2 échéances (c’est un ordre d’idée). Une demande de paiement de 80% à la réservation peut être considérée comme suspecte. Quels moyens de paiement vous propose t-on ? Une agence sérieuse doit être en mesure de vous proposer un paiement par transfert bancaire sur un compte en Thaïlande en Thaï Bahts ou sur un compte en Europe en Euros (ce qui vous évitera les frais de transfert internationaux). On doit aussi, même si ce n’est pas une obligation, pouvoir vous proposer un paiement par carte bancaire. Même si celui-ci entraîne des frais de l'ordre de 3 à 4%, ça peut être intéressant pour bénéficier de l'assurance annulation proposée par la carte bancaire. On fuira évidemment les agences qui vous demanderont un paiement par western union (très gros risque de fausse agence…) 6) La qualité du devis Le devis que vous recevrez est aussi souvent le reflet du sérieux d’une agence, ainsi que le délai de réception après votre 1er contact par téléphone. En effet recevoir un devis 15j ou 3 semaines plus tard est un délai anormalement long qui peut laisser présager une réactivité faible de l’agence à vos demandes. Le devis doit être complet, détaillé et si possible largement imagé de manière à ce que le programme soit pour vous clair et précis et vous permette de juger de la qualité du circuit et de son adéquation avec vos souhaits. Egalement, l’agence ne doit pas rechigner à adapter avec vous votre circuit, 2, 3 , 4 ou 5 fois si il le faut. 7) Les documents demandés Après votre confirmation l’agence doit vous demander au moins 3 choses : •La copie des passeports de tous les participants : ceci permet de vérifier la validité des passeports et d’avoir l’identité exacte des voyageurs pour permettre de prendre les billets d’avion pour les vols internes. •La copie de vos billets de vols internationaux (pour confirmation et vérification avant déclaration aux autorités) •La copie de vos attestations d’assurance : l’assurance est importante et même si celle-ci n’est pour le moment pas encore obligatoire elle va le devenir bientôt. Une agence sérieuse prendra la précaution de vous en parler et vous proposer des solutions. 8) Les prestations proposées, les prix et surtout leur évolution à 1 an Toutes les agences proposent plus ou moins les mêmes prestations mais néanmoins ne pas se laisser convaincre par de fausses promesses ou des prestations un peu « déguisées ». On peut par exemple vous proposer les déjeuners systématiquement inclus. C’est à mon avis une mauvaise idée car vous n’aurez pas le choix de déjeuner où vous le souhaitez et vous avez beaucoup de chances de tomber systématiquement dans les petits restaurants locaux qui ne seront pas toujours à votre goût. En Thaïlande vous mangez pour 5 euros par repas donc avoir les déjeuner inclus sur un circuit (par exemple) de 10 jours ne vous fera pas faire une économie bien au contraire. Les déjeuners inclus dans certaines excursions est une chose normale mais systématiquement, tous les jours beaucoup moins. Se méfier également de ce qu’il en est réellement quand on vous dit accompagnement par un guide francophone. En effet derrière cette promesse il y a 2 inconvénients que l’on peut rencontrer : •La présence seulement partielle du ou de la guide. Ainsi le 1er jour ce sera un chauffeur qui viendra vous chercher à l’aéroport et non pas le guide. Le chauffeur ne parlant qu’un anglais modéré vous ne pourrez pas poser trop de questions. Le 1er jour n'est pas en soi important si vous voulez uniquement vous reposer mais si des visites sont prévues le guide sera nécessaire. Tout ceci dépend bien sûr également de votre heure d'arrivée. Il peut au travers du circuit y avoir ainsi plusieurs jours où vous n’aurez pas de guide mais uniquement le chauffeur. Il en sera ainsi souvent pour le dernier jour où le chauffeur assurera seul le service. •La multiplication des guides : vous pouvez ainsi avoir un guide à Bangkok, un 2e dans le nord et un 3e dans le sud. Certes cela peut se gérer mais c’est souvent ennuyeux de toujours changer de guide. Le fait de n’avoir un guide que la moitié du temps fait baisser le prix certes mais est ce cela que vous souhaitez ? Si vous avez choisi un voyage accompagné c’est justement pour être accompagné…sauf peut être si vous terminez votre circuit par quelques jours de repos en balnéaire et ne faites que vous reposer, auquel cas un guide ne sera pas forcément nécessaire. Pour rester dans le sujet des prix il faut également rester prudent sur l’évolution de ceux-ci au fil du temps. En effet, la monnaie locale, le Baht, ne cesse d’évoluer. En août 2019, avant la crise du Covid 19, le baht avait atteint des sommets, s'échangeant à 34,11 pour 1 euro. 18 mois auparavant il était à 38,20 et aujourd'hui, en Avril 2024 il est à 39.25. Ajoutez à cela une inflation qui, même si elle est faible est néanmoins présente (surtout si l’on considère que certaines taxes ou participations financières divers ne sont pas prises en compte). Le prix que l'on vous proposera peut donc varier, à la hausse ou à la baisse dans sa configuration en euros, en raison uniquement du taux de change. Les taux de marge des agences sont assez faibles comparés à d’autres activités donc le levier sur la marge pour faire baisser le prix proposé est faible, ce qui signifie que si l’on veut rester au même prix il faut nécessairement baisser les prestations et la qualité du service offert. En conclusion, dans le cas d'un baht dont la valeur a augmenté dans les 12 à 18 mois, essayez de regarder l’évolution des prix d’une agence sur ces mêmes périodes. Si le prix a augmenté cela veut vraisemblablement dire que les prestations sont restées les mêmes. Si le prix reste invariablement le même ou pire baisse il y a fort à parier que les prestations ont elles aussi baissé, à moins qu’à l’origine la marge était suffisamment grande pour se permettre de ne jouer que sur elle mais j’en doute car les marges sont assez faibles généralement et en tous les cas pas suffisamment fortes pour jouer le rôle de tampon à elles seules même pour ceux qui sont dans la moyenne haute. Exemple : pour un voyage à 1500 € par personne, avec un baht à 38,11, le budget était en bahts de 57165 bahts. Une marge brute de 10% représentait 5197 Bahts. Le même voyage avec une hausse du baht et l’inflation est de 1689,75 € avec un baht à 34,11 Si le prix reste le même cela signifie que l’agence va percevoir 51165 bahts soit 6000 bahts de moins, ce qui est supérieure à la marge de 10% Même si la marge était de 20% (ce qui est plutôt haut), celle-ci aurait été de 9527,5 bahts, ce qui veut dire qu’en gardant le même prix l’agence aurait diminué sa marge à 3527,5 bahts soit près de 63% ce que je ne crois aucunement… En conclusion, essayez de voir l’évolution des prix et regardez de près les prestations, surtout si les prix n’ont pas bougé, ceci peut vous éviter des surprises. Un hôtel les pieds dans l’eau mais sans piscine et proche d’un égout se jetant dans la mer est moins cher que le même hôtel loin de la pollution et avec une belle piscine…ce qui peut permettre de baisser les coûts et donc proposer un voyage moins cher. LES FAUSSES AGENCES ET LES FAUX GUIDES Il ne faut pas voir le loup partout comme on dit mais ce point doit être signalé car cela existe. Aujourd’hui avec internet on peut construire un site très simple rapidement et le mettre en ligne encore plus rapidement. Faire une fausse licence en copiant une licence existante sur un autre site est également facile avec un simple logiciel de retouche photo. Vous pouvez ainsi acheter un voyage et ne jamais voir personne à votre arrivée… c’est malheureusement arrivé ! Il y a aussi les faux guides. Sur place quelqu’un vous attendra et vous aurez peut être la chance de faire votre voyage sans problème mais vous prenez un gros risque de voir votre guide se faire contrôler par la police et dans ce cas là, au mieux vous n’aurez plus de guide et au pire vous serez inquiété pour complicité et devrez payer une amende importante. Les contrôles sont de plus en plus fréquents par la police en civil qui est très bien formée pour les détecter surtout dans les endroits hautement touristiques. Votre guide doit avoir sa carte officielle autour du cou et vous pouvez facilement la contrôler. A savoir, et c’est important, que le métier de guide est exclusivement réservé aux Thaïlandais, donc si votre guide francophone n’est visiblement pas thaïlandais vous savez déjà que ce n’est pas un vrai guide… Si vous avez suivi les recommandations données dans les pages précédentes vous ne pourrez pas tomber sur de fausses agences ou de faux guides, d’où l’importance de bien prendre le temps de votre analyse. Le prix qui vous sera proposé est également un critère important car même si il y a des différences, celles-ci ne sont pas de 50%... Un prix anormalement bas n’est pas forcément une bonne affaire et peut laisser suspecter une fausse agence. A FAIRE ET NE PAS FAIRE POUR TROUVER UNE AGENCE LOCALE A faire Vous avez différents moyens pour trouver votre agence. Ce peut être le bouche à oreille au travers de votre réseau d’amis ou de connaissances qui connaissent l’agence. Ce peut être au travers de publicités dans les médias Ce peut être, et c’est certainement le plus courant, au travers d’une recherche sur internet et dans ce cas là référez vous à ce que nous avons développé précédemment pour chasser la meilleure agence. A ne pas faire Soucieux de trouver la meilleure agence et pressé d’avoir des offres on peut être tenté de multiplier à outrance les demandes. Ceci n’est pas une bonne méthode car elle présente plusieurs inconvénients et problèmes : •Tout d’abord votre discours au travers de votre demande sera très vite répertorié comme présentant peu d’intérêt et vous risquez d’être classé parmi les « pêcheurs de service », c’est-à-dire ceux qui cherchent partout et tous azimuts. •En multipliant le nombre de demandes vous allez rapidement être perdu parmi les réponses et vous aurez du mal à faire le tri, entre l’envie de prendre le moins cher et la crainte de prendre aussi le plus mauvais. •Vous aurez moins de temps à consacrer à une étude sérieuse de fiabilité des agences car ça prend du temps et en multipliant le nombre d’agences vous multipliez aussi le temps passé. •Ne pas poster votre demande sur tous les sites pouvant proposer de vous mettre en rapport avec des agences locales car encore une fois vous serez vite repéré et les agences ne prendront pas en compte votre demande ou la traiteront par « politesse » mais sans conviction. •Ne pas essayer de demander des détails que les agences ne voudront pas forcément vous donner et en faire un critère de sélection. Parmi ceux-ci il y a notamment le nom des hôtels. Les agences n’aiment pas communiquer en amont sur le nom des hôtels avant d’avoir une quasi certitude de votre réservation. Pourquoi ? Parce que tout d’abord les agences ne sont jamais certaines qu’il y aura encore des chambres de libres quand vous confirmerez. Ensuite, les agences savent que parmi les demandes il y a les chasseurs d’infos… c’est-à-dire ceux qui font travailler les agences, demandent tous les détails et ensuite soit font leur voyage eux-mêmes (ils n’avaient au départ aucunement l’intention d’avoir à faire à une agence) ou redistribue votre offre partout pour chercher le meilleur prix. MES CONSEILS 1) Réserver votre voyage le plus en amont possible La Thaïlande est un des pays les plus visité et les plus touristique au monde et les meilleures agences sont souvent complètes entre 6 et 12 mois à l’avance sur les périodes de haute saison. Plus vous vous y prendrez tôt plus vous aurez de choix et meilleurs seront les prix. Si vous trouvez des offres alléchantes 1 mois avant votre départ, attention à la qualité et à la fiabilité (je ne dis pas que ce n’est pas possible mais attire votre attention sur la nécessité de contrôler encore plus en détail). 2) Prévoyez du temps pour faire vos recherches Comme vous avez pu le voir précédemment il faut du temps pour tout contrôler et ce temps ne doit ni être sous estimé ni réduit. 3) Ne choisissez pas plus de 4 agences Comme nous l’avons vu, demander à 10 ou 15 agences ne sert à rien bien au contraire. Concentrez vos recherches pour sélectionner 3 ou 4 agences qui vous semblent les meilleures et vous trouverez votre bonheur, économiserez du temps et augmenterez considérablement votre taux de réussite. C’est un peu comme quand vous voulez acheter une maison ou un appartement, en général vous allez voir les annonces et si l’agence vous parait sérieuse vous demandez et expliquez ce que vous recherchez mais généralement vous ne faites pas la démarches auprès de 15 agences… Pour un voyage à la carte c’est un peu pareil. 4) Ne pas laisser trop de temps entre votre choix et votre confirmation Si vous avez choisi votre agence, confirmez rapidement car vous éviterez la désillusion de vous entendre dire qu’il n’y a plus de place… Beaucoup de voyageurs croient que les agences en Thaïlande disent qu’il faut aller vite car tout se remplit très vite ceci pour presser le client à acheter. Il n’en est rien, ou du moins ce n'est pas une généralité, car les agences en Thaïlande ont la chance de toujours remplir (sauf les mauvaises…) et si elles disent qu’il faut aller vite c’est parce que c’est vrai. 5) Si vous le pouvez prenez votre billet d’avion après le choix de l’agence et non pas avant En effet si vous prenez votre billet pour la Thaïlande avant de contacter les agences vous allez leur imposer des dates non flexibles ce qui risque de vous priver de très bonnes agences pour parfois 1 ou 2 jours de décalage. Choisissez votre agence et une fois le circuit validé, prenez vos billets dans la foulée, ce sera beaucoup plus simple. CONCLUSION Nous n’avons pas voulu ici être exhaustif et il peut y avoir encore bien d’autres points que nous n’avons pas souligné mais si nous avons pu vous donner quelques clés c’est le principal et notre but… Bon voyage en Thaïlande ! Nous pouvons répondre à d'autres questions que vous pourriez vous poser, n'hésitez pas à nous contacter.

  • LE JASMIN, CETTE FLEUR PLEINE DE MYSTÈRE ET DE VERTUS...

    Qui ne connait pas cette fleur si parfumée et que l’on trouve largement dans les pays d’Asie et notamment en Thaïlande. La culture est facile mais il faut être un peu patient pour avoir des fleurs, parfois 3 ou 4 ans et compter 6 à 7 ans pour que l’arbuste donne son plein rendement de fleurs. Une signification particulière en Thaïlande Le jasmin est ici symbole de l’amour maternel et du respect. Ainsi, pour la fête des mères les enfants offrent une guirlande de jasmin à leur mère en se mettant à genoux devant elle, et ce quel que soit l’âge… Le jasmin est également utilisé pour réaliser des guirlandes où la fleur est mélangée à d’autres. Ces guirlandes que l’on appelle « Phuang Malai » sont vendues sur les marchés ou dans la rue mais aussi et peut être surtout par des vendeurs qui se postent aux carrefours et aux feux tricolores arborant leurs guirlandes en passant entre les voitures quand celles-ci sont à l’arrêt. La guirlande achetée, après un « waï » en tenant la guirlande (salut les deux mains jointes portées à hauteur du front), celle-ci est accrochée au rétroviseur ou au guidon de la moto. On place aussi ces guirlandes sur les maisons des esprits où celles-ci par leur odeur sont censées empêcher les esprits de rentrer dans la maison. De même on pourra offrir des guirlandes lorsque l’on se rend au temple. On accrochera aussi une petite guirlande de jasmin aux photos des défunts, en signe de respect et de souvenir. Il est également de bon ton de planter un jasmin face et près de la fenêtre des chambres où son odeur qui se diffuse la nuit aura un effet calmant. Les vertus du jasmin Outre son parfum et sa signification particulière le jasmin est une plante qui a aussi de multiples vertus. Le jasmin officinal a des propriétés calmantes et sédatives mais c’est aussi un anti dépresseur, un spasmolytique et un antiseptique. Ainsi, une tisane ou un thé de jasmin officinal apaise les tensions et calme les nerfs (utilisé dans les cas d’insomnie l’effet est réel). On l’utilisera aussi en application directe pour désinfecter les plaies et également pour faire des massages où le jasmin calme les crampes, y compris les crampes intestinales. Le riz au jasmin Contrairement à ce que croient certains le riz au jasmin n’est pas un riz parfumé au jasmin mais une variété de riz. En Thaïlande on le trouvera dans la région d’Ayutthaya et dans la province de Surin, près du Cambodge où l’eau du Mékong lui donne une odeur particulière rappelant celle du jasmin d’où le nom de ce riz. C’est un riz à long grain très savoureux et hautement apprécié. Le thé au jasmin Qui ne connait pas le thé au jasmin. Contrairement au riz au jasmin qui n’est pas parfumé avec du jasmin mais est une sorte d’appellation, le thé au jasmin est lui bel et bien parfumé avec du jasmin. On utilise un thé vert ou blanc auquel on ajoute des fleurs de jasmin. Les boutons de fleurs de jasmin sont cueillis tôt le matin et sont entreposés au frais jusqu’au soir. Le soir, quand la fleur commence à s’ouvrir le thé est mélangé aux fleurs pour la nuit. Le jasmin va ainsi imprégner les feuilles de thé de son parfum. Cet opération sera répétée 6 ou è fois ce qui explique que le thé au jasmin soit plus cher car ce n’est pas une mince affaire que de récolter les fleurs 6 ou 7 fois et procéder à l’opération de mélange autant de fois. Conclusion Peut-être qu’avec tout ça vous ne regarderez plus le jasmin de la même manière et que vous en apprécierez que plus son odeur et ses vertus en respectant cette fleur « magique » bienfait de la nature…

  • LE DELAI D'ATTENTE POUR PASSER LE CONTRÔLE IMMIGRATION A L'AEROPORT DE BANGKOK...

    La Thaïlande est un peu victime de son succès et l'augmentation du nombre de visiteurs se traduit aussi par une augmentation du délai d'attente à l'immigration (qu'on nomme aussi douane)... En fait ce délai est variable, il dépend des jours et des heures et il n'y a pas vraiment de vérité. Pour autant prévoyez large (surtout si vous devez prendre un vol domestique après le passage de l'immigration) c'est à dire : - 30mn de retard de votre avion - 30 mn une fois l'avion arrêté et votre arrivée à l'immigration - 45 à 90mn pour passer l'immigration Si vous devez reprendre un autre vol domestique prévoyez entre 30mn et 1h pour faire votre chek in (il y a très souvent la queue avec des groupes importants de chinois...) Il vous faut ensuite compter 30mn pour passer le contrôle embarquement et gagner votre porte. Le stricte minimum si votre avion est à l'heure est entre 2h et 2h30 mais ceci sans aucun retard...prévoyez plutôt plus large. Astuce : Il y a 2 entrées immigrations. Selon la porte d'arrivée l'immigration sera à votre droite ou a votre gauche. Entre les deux il y a la sortie V.I.P Si vous voyez que la queue est longue là où vous arrivez, allez voir sur l'autre entrée, elle est tout près et souvent il y a la queue à l'un mais pas à l'autre car les gros avions n'arrivent que rarement en même temps... Egalement, si votre vol domestique est trop rapproché pour que vous puissiez l'avoir et que votre destination est un aéroport international (Chiang Mai, Phuket, Udon Thani etc...), demandez à une hôtesse de vous faire éviter la douane et aller directement prendre votre vol, elle vous accompagnera et vous fera passer, vous ferez votre passage à l'immigration à votre arrivée et ce sera beaucoup plus court en attente... Vous n'attendrez jamais vos valises car quand vous aurez passé l'immigration il y aura déjà un bon moment qu'elles tourneront en boucle sur le tapis... Si on vous attend à la sortie, en générale c'est toujours à la porte n°3. Quand vous sortez du hall où vous avez récupéré vos bagages vous verrez en face vous les portes de sortie, remontez jusqu'à la porte 3 c'est tout droit....très simple. Bon voyage en Thaïlande !

  • LE LATEX L'OR BLANC DE THAÏLANDE

    Quand on vient en Thaïlande et qu’on se promène dans la nature on rencontre très souvent des hévéas, l’arbre qui produit le latex. Comme on ne connait pas cet arbre en Europe on ne le remarque souvent pas si l’on n’y prend pas garde. L’arbre en lui-même n’est pas très beau avec son tronc élancé mais pas très gros et son feuillage malingre qui donne souvent l’impression que l’arbre est malade (ce qui n’est pas le cas). L’œil peut être juste attiré par ces plantations d’arbres très géométriques avec des alignements parfaits qui font dire que l’on n’est pas dans une forêt naturelle mais dans une plantation. On peut en rencontrer aussi bien dans le nord que dans le sud. L’arbre et l’histoire L'Hevea bresiliensis, originaire d'Amazonie est un arbre qui peut atteindre 30m. Le latex est connu depuis des temps très anciens puisque les Aztèques et les Mayas s’en servaient déjà pour confectionner des balles ou imperméabiliser leurs vêtements. C’est au 19e s que la production a flambé quand les progrès de la chimie ont permis d’utiliser le latex sous sa forme transformée, le caoutchouc. A cette époque les débouchés ont alors été très nombreux, de la chaussure en passant par les pneumatiques et les utilisations médicales. Aujourd'hui le latex naturel est moins répandu que le synthétique mais reste encore très utilisé car il offre certaines caractéristiques plus performantes que le caoutchouc synthétique. A savoir que la Thaïlande est le premier producteur au monde de latex avec ses plus de 2 millions d’hectares plantés et 4,5 millions de tonnes récoltées. La production thaïlandaise représente 1/3 de la production mondiale. Auparavant le Brésil était un très gros producteur de latex mais cette culture a quasiment disparu à cause de la présence d’un champignon pathogène qui a détruit toutes les cultures d’hévéas. L’ île de Koh Lanta est réputée pour son tourisme mais il y a également beaucoup d’hévéas dans le centre de l’île et vous pouvez très facilement en voir et même rencontrer les fermiers qui s’en occupent et seront ravis de vous expliquer toutes les particularités de cette culture. La culture de l’hévéa demande assez peu de soins si ce n’est de nettoyer le pied des arbres pour éviter qu’ils soient étouffés par les mauvaises herbes ce qui freinerait leur croissance. Il faut malgré tout être patient car une fois planté l’arbre ne sera exploitable qu’après 5 à 7 ans… La récolte La récolte se fait en faisant une saignée profonde dans l’écorce et en laissant le précieux liquide se déverser dans une demi noix de coco (ou un récipient en plastique qui aujourd’hui le plus souvent utilisé). Le liquide est blanc et coagule assez vite au contact de l’air. L’odeur n’est pas agréable rappelant un peu le lisier. La saignée se fait en diagonale sur la moitié de la circonférence du tronc, en partant du bas et en remontant jusqu’en haut de l’arbre. On peut répéter l’opération tous les deux jours et tous les 4 ou 5 ans on change de côté et on incise la deuxième partie de la circonférence de l’arbre laissant ainsi le temps à la première partie de se régénérer. L’arbre peut ainsi produire du latex pendant une cinquantaine d’année avant d’être arraché. A noter que le latex n'est pas la sève de l'arbre mais un liquide séparé circulant dans des canaux distincts et servant de défense en permettant la cicatrisation des plaies, tout comme la résine des conifères. A savoir aussi qu’on ne récolte pas le latex à la saison des pluies car celui-ci serait dilué dans l’eau et serait de bien moindre qualité. Auparavant jusqu’à il y a quelques années les producteurs passaient les demi boules de latex dans un laminoir et vendaient ainsi des plaques qui leur étaient acheté plus cher mais depuis la baisse des cours l’écart de prix est minime et on ne rencontre pratiquement plus cette pratique sauf chez les transformateurs. L’utilisation du latex est pour environ 70% pour l’industrie pneumatique, le reste se répartissant dans des utilisations diverses dont le milieu médical pour une forte proportion. Il faut savoir aussi que la production de latex est assurée pour environ 93% par de petites plantations familiales et non par de gros producteurs. La transformation du latex La plupart des exploitations ne font pas la transformation et celle-ci se fait soit sur des sites importants soit dans de petites unités artisanales. Il y a plusieurs phases dans la transformation du latex. 1) On mélange le latex avec de l’eau et de l’acide formique (en gros 1,5 l d’eau et 200 ml d’acide formique pour 15 l de latex). On laisse reposer le mélange pendant une heure. 2) Le « crêpage » qui consiste à transformer les blocs encore gorgés d’eau en crêpe d’un kilo. Cette opération est réalisation au moyen d’un gros rouleau puis ensuite par calandrage. 3) Le séchage qui consiste à laisser égoutter et sécher ces crêpes une journée au soleil puis un mois dans un séchoir. La situation de crise du latex Aujourd’hui la guerre commerciale entre les Etas Unis et la Chine a fait chuter considérablement les cours. Les petits producteurs qui représentent 93% de la production ont beaucoup de mal à survivre et ne payent plus aussi bien leurs salariés. Beaucoup, face à cette situation abandonnent leur travail pour aller dans les villes travailler dans les usines où ils sont mieux payés pour un travail moins pénible ce qui entraîne une vraie pénurie de main d’œuvre. Effectivement le latex se récolte principalement la nuit où aux heures les plus fraîches il coagule moins vite ce qui accroît encore la pénibilité sans compter que les ouvriers travaillent entre 12 et 15h par jour 6j/7. Aujourd’hui un kilo de caoutchouc thaïlandais se vend 40 bahts (un peu plus d’un euro) sur les marchés mondiaux ce qui est cinq fois moins qu'en 2011 où les prix se situaient autour de 5 euros. Aujourd’hui le prix ne couvre plus le coût de production et entraîne les salaires vers le bas. Le phénomène de désertion des plantations pourrait prendre de l'ampleur: un million de travailleurs agricoles vivent de cette culture dans le royaume qui produit plus de 4,5 millions de tonnes par an, soit près d'un tiers de la production mondiale. Aujourd'hui, les hévéas thaïlandais produisent à plein et le marché mondial ne peut plus tout absorber. Quand les cours étaient hauts jusqu’en 2011 tout le monde a voulu planter des hévéas et aujourd’hui ceux-ci arrivent à maturité. Malheureusement les besoins mondiaux n’ont que faiblement progressé et de plus la demande chinoise diminue depuis quelques mois en raison de la guerre économique avec les Etats Unis. La Thaïlande est directement affecté puisque plus de la moitié des exportations vont en Chine. Depuis juin le prix du caoutchouc a baissé de 20% ce qui est énorme. Pour faire face aux contestations, le gouvernement Thaïlandais vient de débloquer une aide immédiate, plafonnée à un peu plus de 600 euros par plantation. Les autorités veulent aussi réduire la superficie cultivée de plus de 60.000 hectares par an d'ici à 2022 contre le versement d'une compensation de 2.600 euros par hectare coupé, d'après l'autorité thaïlandaise du caoutchouc. Ces mesures peuvent avoir un impact à très court terme mais on peut se poser la question sur du long terme car la Thaïlande étant le premier producteur de ce produit rare peut être vaudrait-il mieux dépenser l’argent à en faire sa promotion. Même les gros consommateurs comme Michelin sont inquiets car si les producteurs et transformateurs délaissent la profession il y a risque à terme d’une qualité moindre et à plus long terme d’une pénurie. Michelin achète 40% de son caoutchouc naturel en Thaïlande, l'achemine à Singapour avant de l'envoyer par cargo dans ses usines du monde entier. Il faut donc espérer qu’un équilibre pourra rapidement être trouvé pour permettre à l’or blanc de Thaïlande de continuer à briller partout dans le monde… CONTACTEZ-NOUS

  • LE RIZ EN THAÏLANDE...

    On situe son arrivée en Thaïlande il y a environ 5000 ans. Le riz est la base de l’alimentation et au fil des millénaires il a su s’imposer comme un symbole fort de richesse et de prospérité. Il a aussi très largement façonné la géographie du pays par la multitude de rizières présente sur quasiment l’ensemble du territoire. En Thaïlande nous sommes dans une société qui est majoritairement agricole et le riz représente la nourriture de base. Il est aussi très largement emprunt de traditions et de fortes croyances. C’est une plante que l’on dit sacrée et qui possède un esprit en veillant sur le pays et en le protégeant. Dans différents sites archéologiques majeurs en Thaïlande on a trouvé trace du riz plus de 3500 and avant J.C. Il continue aujourd’hui à rester le symbole de la prospérité. Un exemple s’il en faut un est la cérémonie du Labour qui se situe sur la place Sanam Luang près du Grand Palais à Bangkok , cérémonie présidée par le Roi et qui donne le coup d’envoi de la saison des récoltes. En Thaïlande 20% de la surface du pays est consacrée au riz et ceci en fait le 6e producteur au monde et un des (sinon le premier) exportateur. Le riz c’est 11,000 hectares et 27 millions de tonnes de production. Passé ces quelques généralités on se rend compte que beaucoup ne savent pas exactement comment se cultive le riz, ce qui est normal car on en cultive pas partout et particulièrement en Europe, en dehors que quelques endroits comme la Camargue en France, la culture du riz reste assez confidentielle. Nous allons essayer assez succinctement de vous en faire découvrir ici les particularités. La culture du riz Le riz est une céréale au même titre que le blé. Il est cultivé dans des carrés entourés de petits chemins en surélévation sur lesquels on peut marcher, ceci pour pouvoir marcher hors d’eau. La culture a lieu de mi-juillet à mi-décembre pour profiter de la saison des pluies car la plante à ses débuts a de grands besoins en eau. Avant la saison du repiquage on peut voir de grandes étendues de pousses très vertes dans ce que j’appelle des nursery… Dans ces parcelles le riz semé est bientôt du riz en herbe que l’on arrachera consciencieusement en bottes de plusieurs dizaines de brins qui seront destinés au repiquage. On peut cultiver le riz de 2 façons, en repiquage ou en semis. La culture en semis est très peu pratiquée car le rendement est beaucoup plus faible (on entend par culture en semis le même procédé que pour le blé). La culture en semis demande bien sûr beaucoup plus de main d’œuvre puisqu’il faut repiquer les brins un à un mais le rendement est bien supérieur puisqu’il n’y a pas de perte notamment au niveau des graines semées dont beaucoup sont mangées par les oiseaux. Le cycle de croissance est de 120 jours, ce qui veut dire qu’entre le repiquage et la récolte il s’écoule 4 mois pendant lesquels la plante croit jusqu’à sa maturité de récolte. La question que beaucoup se pose est « comment cultive t-on le riz ? » En partant du début du cycle on a d’abord une rizière sèche c’est-à-dire une rizière dont la récolte a été faite et qui ressemble à un champ de blé après les moissons. Durant quelques mois cette rizière sèche est le domaine des vaches et des buffles qui broutent ce qu’ils peuvent, à ce moment là la rizière est laissée en tranquillité. Le moment voulu vient le temps des labours. Le premier labour se fait à sec c’est-à-dire que l’on fait un labour comme en Europe, sans addition d’eau. Le labour se faisait traditionnellement avec les buffles qui tiraient la charrue. Ce mode de labour tend à se réduire de plus en plus au profit du labour en motoculteur (les Thaïlandais appelle ça le « chinese buffalo » ou buffle chinois car les engins de labour sont souvent de fabrication chinoise). A noter que le labour avec les buffles persiste surtout dans la région Issan au nord est de la Thaïlande où les buffles sont encore largement présents. Une fois le labour sec effectué la terre a été bien retournée et aérée, elle est alors prête pour le labour en eau. Comme on n’est pas forcément dans la saison des pluies (qui arrive malheureusement de plus en plus tard au fil des années) il est le plus souvent nécessaire d’irriguer les rizières. Pour cela on va chercher l’eau dans les étangs ou les rivières et avec des pompes (généralement alimentées par le Kubota de labour) on achemine l’eau dans les rizières. C’est ainsi que l’on voit souvent des tuyaux genre tuyaux de pompier traverser les routes et les chemins, protégés par quelques planches de bois et au bruit de la pompe « kubota ». Une fois la rizière en eau on peut procéder au labour en eau. Ce labour est très important car il va retourner la terre dans l’eau et ainsi préparer au mieux le terrain au repiquage. Le labour en eau étant terminé vient maintenant le temps du repiquage. Hommes et femmes (mais surtout les femmes) envahissent alors les rizières avec leurs bottes de riz en herbes pour repiquer brin après brin. C’est un travail harassant, en plein soleil et courbé toute la journée. Quand on voit les milliers d’hectares de riz on imagine combien d’heures il faut pour repiquer ce riz qui donnera dans les premières semaines de sa croissance ces immenses et merveilleuses étendues vertes si jolies. Il faut maintenant laisser le riz faire sa croissance et contrairement à ce que beaucoup croient celui-ci ne pousse pas toujours dans l’eau, ceci est vrai pour les premières semaines, ensuite il croîtra tranquillement au soleil, à la manière du blé pour développer de beaux épis qui dorent au soleil. La récolte La récolte a enfin lieu… C’est la fête car c’est la consécration d’un dur labeur et on déguste le « riz nouveau » avec son incomparable gout de noisette. Le riz est récolté souvent à la main et dans les villages en Issan on se partage parfois la batteuse ou quand celle-ci est occupée on bat à la main… En Thaïlande on dénombre de nombreuses variétés de riz et c’est pour un Européen assez compliqué de s’y retrouver au travers des nombreuses variétés. Dans la région ISSAN le riz dit collant ou « sticky rice » est une véritable institution. Ce riz est une variété spéciale qui demeure collant et que l’on mange un peu comme du pain en accompagnement des mets locaux. Contrairement à ce que croient certains ce riz n’est pas collant par rapport à la cuisson mais c’est réellement une variété de riz collant . Il est généralement servi dans des paniers en osier et chaud. Les convives se servent dans ce plat commun. Pour terminer cette rapide présentation du riz en Thaïlande (qui pourrait mériter des heures…) nous parlerons rapidement du riz au jasmin . Contrairement à ce que l’on pourrait croire ce n’est pas un riz parfumé au jasmin mais une variété de riz qui dégage un parfum que l’on rapproche du jasmin. Ce riz est cultivé dans diverses régions de Thaïlande avec notamment une belle implantation dans la région d’Ayutthaya… Quoi qu’il en soit le riz Thaïlandais, un des meilleurs du monde peut se décliner sous mille manières et considérez le comme un bienfait des dieux et un bienfait de la nature pour le plus grand plaisir de vos papilles… CONTACTEZ NOUS !

  • LE FOOTBALL EN THAÏLANDE...

    En cette période coupe du monde, faisons un petit tour d’horizon sur le football en Thaïlande. La Thaïlande est un pays où le foot est un sport très populaire et même le plus populaire des sports occidentaux. L’engouement est réel et grandissant depuis les années 90 quand le premier Ministre de l’époque, Taksin,riche industriel aujourd’hui en exil, était à la tête de Manchester United. De fait les Thaïlandais s’intéresse surtout au championnat anglais qui est diffusé dans la plupart des restaurants et bars, y compris dans les discothèques. Malgré ça la Thaïlande n’a jamais réussi de grandes choses en foot, son meilleur résultat ayant été une 3e place en coupe d’Asie en 1972. La Thaïlande est affiliée à la FIFA depuis 1925 et occupe aujourd’hui la 118e place au classement. Aucune ombre de qualification ou moindre chance de qualification en coupe du monde. Il y a pourtant en Thaïlande 130 clubs dont 35 à Bangkok. Pour autant on est étonné de ne voir que très peu de stade digne de ce nom au travers du pays, à quelques exceptions près. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord un stade coûte cher en entretien, il faut du personnel et de plus nous sommes sous des latitudes où le climat entraîne une lutte de tous les instants pour entretenir les pelouses qui grillent facilement au soleil. Ensuite, la pauvreté des infrastructures quand elles existent, ne permet pas de réellement se projeter dans des compétitions même régionales. Enfin, même si le foot est extrêmement populaire il l’est surtout dans le suivi des matchs du championnat anglais plus que par une pratique du sport. On constate néanmoins que le nombre de supporters allant regarder les matchs ou suivant le championnat Thaïlandais à la télévision croit très rapidement, signe d’un changement durable. Le sport n°1 en termes de pratique reste la boxe Thaï qui est pratiquée partout et permet de facilement s’exprimer en ouvrant des opportunités de carrière réelles pour les meilleurs qui sont de véritables stars. Il existe néanmoins en Thaïlande quelques clubs de bonne renommée qui recrute quelques jours de classe internationale (ivoiriens, Français…) dont le club phare de Buriram. D’un point de vue général les choses sont en train de changer, le Gouvernement faisant part d’une réelle volonté d’investir dans des infrastructures pour permettre la formation. C’est une bonne chose mais le chemin est encore long car, outre les infrastructures, il faudra ensuite créer des centres de formation, recruter des formateurs et structurer l’ensemble pour grandir progressivement. Actuellement il n’y a que très peu d’écoles et celle qui existent n’en ont que le nom, proposant guère plus qu’un entrainement par semaine (à part quelques exceptions). Néanmoins la volonté est là et gageons qu’à l’avenir le pays saura se doter de vraies structures et trouver le chemin de la construction d’une équipe nationale forte qui…sait-on jamais, sera capable de se qualifier pour une coupe du monde, ce qui serait une grande première….

  • LE SYSTEME MEDICAL EN THAÏLANDE...

    Le système médical en Thaïlande est plutôt bien développé bien que différent de ce que l'on rencontre en Europe... LA MÉDECINE DE VILLE Elle est assez peu développée, surtout dans les campagnes où elle n’existe pas. On trouve en ville des cabinets libéraux mais selon les cas ils peuvent être assez rudimentaires type dispensaire ou hyper modernes auquel cas le prix peut aller du simple au quadruple. Dans les deux cas on aura à faire à des médecins de qualité ou en tout cas il n’y aura pas de disparités de compétence en fonction de la modernité de la structure. Les médecins sont bien formés, dans des universités de qualité et beaucoup ont terminé leurs études par des stages dans les pays européens. A savoir également que les médecins libéraux ne se déplacent pas et ainsi il n’est pas rare de voir arriver des patients couchés à l’arrière d’un pick up. Quand on consulte un médecin libéral celui-ci délivre lui-même les médicaments, sauf pour certains médicaments qu’il n’aurait pas mais c’est assez rare. Vous paierez donc la consultation et les médicaments dans le même package. Les médicaments sont extraits de grands bocaux en plastique et mis dans de petits sachets pour le temps exact du traitement, la posologie et les heures de prise étant indiquées sur le sachet. De ce fait on n’achète pas une boite de 50 comprimés pour en consommer finalement que 10… visiter thaïlande Quand vous arrivez chez le médecin vous serez souvent surpris par la quantité de personnels présent. Souvent deux secrétaires, une assistante, une personne qui délivre les médicaments, une qui encaisse et une femme de ménage…ici le personnel ne coûte pas cher. La première chose que l’on fera est de vous peser et de prendre votre tension, après quoi vous ferez la queue et attendrez votre tour. Ici à Nongkhai, la consultation + les médicaments revient à plus moins 400 bahts (11 euro environ). Les Thaïlandais consulte le médecin quand ça va mal car beaucoup n’ont pas les moyens et rares sont ceux qui ont une assurance qui les couvre pour la médecine libérale. voyager thailande En ce qui concerne les spécialistes ceux-ci sont quasiment inexistant en médecine libéral. Pour ce qui est des pharmacies le système est assez disparate entre les vraies et les pseudo pharmacies qui tiennent plus de l’herboristerie. Il vaut mieux se rendre dans les vraies pharmacies qui sont en générale dans les centres commerciaux, ceci à la fois pour la compétence du pharmacien et également pour ne pas se voir délivrer des médicaments de contre façon. vacance thailande Vous serez également surpris de voir que la quasi-totalité des médicaments est en vente libre et nul besoin d’ordonnance. En fonction des médicaments que vous voulez il est préférable de connaitre la mollécule car les mêmes médicaments qu’en France auront ici un nom différent. Par exemple pour le Clamoxyl (antibiotique à large spectre) vous demanderez de l’amoxyciline qui est le nom de la mollécule. voyage organisé thailande Certains médicaments existent sous le nom que nous connaissons comme le daflon, la ventoline ou l’aspirine. Pour terminer sur la médecine de ville nous citerons les dentistes qui sont en règle générale très bon et équipés comme chez nous pour leur grande majorité. circuits thailande LES HÔPITAUX ET CLINIQUES sejours thailande Là encore nous aurons différentes structures et notamment 2 : -Les hôpitaux publiques -Les hôpitaux privés (cliniques) Les hôpitaux publics : Les hôpitaux publics sont présents dans toutes les villes et on en trouve même sur de petites communes ou de petites îles (comme à Koh Kood par exemple). voyagiste thailande Ils sont en général vieillissants et certains font penser à des hôpitaux de brousse, la plupart rappelant les hôpitaux des années 60 en France. Pour autant les médecins qui pratiquent sont très compétents et en fait ce sont les mêmes que ceux qui pratiquent dans les cliniques privées. La différence sera surtout dans les équipements médicaux et le confort car si ils possèdent des chambres individuelles il y en a peu et en cas d’hospitalisation d’urgence vous devrez souvent attendre qu’une chambre se libère et passer une nuit ou deux dans le « dortoir »… Circuit voyage thailande Ce que j’appelle le dortoir est en fait une grande salle où il peut y avoir 60 lits ou plus. Ceux-ci alignés par box de 12 ou plus sur 2 rangées par box. Entre les deux rangées il y a un espace de 2 à 3m, ce qui permet aux familles d’amener la nourriture, une natte et manger au pied du lit du malade en famille. L’ambiance est assez surprenante et bon enfant, tout le monde discutant avec tout le monde et échangeant la nourriture. C’est par contre très bruyant, pas climatisé et pour le male, si il l’est vraiment, cela ne confère pas à son rétablissement rapide surtout que la famille n’a pas souvent conscience de ce qu’il peut ou non manger. Il faut savoir qu’en Thaïlande, de jour comme de nuit il y a toujours un membre de la famille qui reste au chevet du malade, c’est à la fois une coutume mais aussi une demande de l’hôpital. Dans les dortoirs les accompagnants dorment sur une natte et dans les chambres individuelles il y a un canapé… Les cliniques privées : On passe là dans un autre monde où on a plus l’impression de pénétrer dans un hôtel 5 * que dans un hôpital. Ici tout est fait pour satisfaire le client et l’aspect commercial est réellement présent et même omni présent. On peut trouver dans le hall un pianiste qui joue de la musique douce ou même comme je l’ai vu au Bangkok hospital un quatuor à cordes. A votre arrivée en voiture juste devant la porte, on vous ouvre la porte de la voiture et on porte votre sac jusqu’à l’accueil. Pas d’attente ou très peu concernant les formalités administratives, la prise en charge du patient est immédiate. Les médecins et tout le personnel sont aux petits soins, vous êtes « le client ». Les équipements sont tous ultra moderne, tout est rutilant. Votre chambre fera souvent plus de 30m² et vous aurez la télévision grand écran avec toutes les chaînes satellite, la climatisation bien sûr, un lit pour l’accompagnant, souvent une terrasse, le téléphone etc… Dans certaines cliniques, selon votre état vous pourrez avoir une infirmière dédiée qui restera dans la chambre et même si ce n’est pas le cas il ne se passera jamais plus de deux heures sans être visité. Au niveau des repas ce sera très souvent « à la carte » et vous pourrez choisir selon un menu très bien élaboré. Au rez de chaussée, des boutiques, un restaurant, distributeur de billets bien sûr, coiffeur, salons de repos et autres commodités pour le malade et les accompagnants. Evidemment le prix n’est pas le même… Il serait trop de citer tous les établissements privés en sachant que le plus célèbre est le Bangkok Hospital présent dans toute la Thaïlande. A savoir également que la Thaïlande est une des destinations les plus prisées au monde en matière de tourisme médical. Si sa réputation en terme de chirurgie esthétique n’est plus à faire, c’est aussi de plus en plus une destination pour d’autres chirurgies et notamment orthopédique. Beaucoup d’européens et notamment de Français viennent de plus en plus nombreux chaque année se faire poser une prothèse de hanche ou de genoux. Ils sont pris en charge par leurs assurances, les soins sont parfaits et le confort inégalé par rapport à l’Europe avec le privilège de pouvoir se rééduquer au soleil….

  • LA PLONGEE ET LE SNORKELING EN THAÏLANDE...

    C’est un sujet qui intéresse beaucoup tant la réputation de la Thaïlande sur la beauté de ses fonds marins a fait le tour de la planète. LA PLONGEE Qui peut plonger en Thaïlande ? Tout le monde peut plonger et jusqu’à un âge avancé pourvu que l’on soit en bonne santé. Même si vous n’avez jamais plongé vous pourrez passer votre baptême et faire vos premiers pas dans ce monde merveilleux et parfois mystérieux. A quelle période peut-on plonger et où ? La meilleure période dépend de l’endroit où vous voulez plonger. Dans le golfe de Thaïlande (la partie entre la région de Phuket le Cambodge pour ceux qui ne situerait pas) on peut plonger toute l’année car le climat s’y prête et la mer est calme la plupart du temps. On citera parmi les plus beaux sites de plongée Koh Tao et Koh Phan Ngan qui sont réputés avec des spots mondialement connus. On n’oubliera pas non plus Koh Chang, moins connue avec pourtant de très beaux spots dans ses environs. A signaler toutefois qu’il est préférable d’éviter Koh Chang de Novembre à Mai à cause d’une mer très souvent agitée. Beaucoup cite Koh Samui mais il faut apporter une précision dans le sens où Koh Samui ne possède pas de spots de plongée , les fonds qui l’entourent sont très peu profonds mais est la base et le départ de journées de plongée sur notamment Koh Tao. Résider à Koh Samui permet en outre de résider sur une île avec de nombreuses infrastructures et animations ainsi que de belles plages ce qui peut donner un bon compromis entre ceux qui plongent et ceux qui ne plongent pas pour satisfaire l’ensemble d’un groupe d’amis ou famille. Si l’on veut plonger du côté Andaman (la mer à l’ouest de Phuket) la période de plongée se situe de décembre à avril. De juin à septembre c’est la période de mousso n et d’octobre à décembre on connait de très fréquentes et fortes pluies. Ces périodes ne sont pas favorables car vous risquez des tempêtes avec impossibilité de sortir en mer et entre deux la visibilité sous l’eau ne sera pas optimale. De ce côté Andaman, en choisissant la bonne saison vous aurez l’assurance de faire des plongées absolument merveilleuses parmi les plus connues et les plus réputées d’Asie du Sud Est. Comment plonger ? Pour plonger c’est très simple, il suffit juste de vous rendre soit à Phuket ou Khao Lak, Koh Samui, Koh Tao, Koh Phan Ngan, Koh Lanta ou Koh Chang et vous n’aurez que l’embarras du choix pour choisir votre club de plongée (il y a encore d’autres îles mais ce sont les principales). En règle générale vous n’aurez pas de problèmes de sérieux ou de sécurité car c’est une activité très contrôlée et technique de sorte que ceux qui dirigent ces clubs connaissent parfaitement les règles à appliquer. A signaler également qu’un gros pourcentage de ces clubs ont été créés et sont dirigés par des européens dont pas mal de Français ce qui peut être un avantage si on ne parle pas anglais. Les formules Vous trouverez de nombreuses formules pour plonger, bien moins chères qu’en Europe et allant de 7 à 12.000 bahts pour une formule 10 plongées (185 à 315 euros). A la journée vous trouverez des formules aux alentours de 2500 bahts (65 euros). Pour les débutants je conseillerais Koh Tao qui présente une variété de fonds permettant de s’initier facilement à la plongée tout en profitant dès la première fois d’un spectacle sous-marin intéressant. Il existe aussi à Khao Lak des formules croisières de plusieurs jours qui vous permettront d’être hébergés sur le bateau et plonger plus librement chaque jour (ces formules n’existent pas dans le golfe de Thaïlande). Ces croisières vous permettront notamment d’aller plonger vers des sites merveilleux dans les archipels de Surin et des îles Similan avec le fameux Richelieu Rock notamment, qui fut découvert à l’époque par le Commandant Cousteau. La sécurité La sécurité doit être totale car la plongée n’est pas un sport que l’on pratique sans être bien entouré. La sécurité passe par une grande écoute de celui qui va plonger auprès de son ou ses moniteurs, la sécurité du matériel bien sûr et également une grande humilité face à la mer entrainant une acceptation totale de ses caprices et de ne pas sortir quand la météo ne s’y prête pas. Un des problèmes majeurs en plongée est bien sûr l’accident de décompression. Celui-ci est traité dans des centres spécialisés qui possèdent un ou des caissons de recompression hyperbares. Ils sont peu nombreux en Thaïlande mais présents néanmoins à Bangkok, Koh Samui, Pattaya et Phuket avec une chambre d’urgence à Koh Tao. LE SNORKELING Le snorkeling peut se pratiquer là où l’on pratique la plongée mais également sur d’autres sites. Parmi les meilleurs (la liste n’est pas exhaustive) on peut citer Trang, Koh Tao, Koh Phan Ngan, Koh Phi Phi et Koh Chang (avec ma préférence pour Koh Phi Phi Don). Vous n’avez aucunement besoin d’apporter votre matériel, l’ensemble palmes, masque et tuba vous sera loué à la journée aux environ de 200 bahts (un peu plus de 5 euros). Le snorkeling, à quelques exceptions près, ne se pratiquant pas près des côtes vous devrez prendre un bateau. Vous avez le choix entre les sorties de groupes ou en individuel. En groupes vous serez souvent avec 30 ou 40 personnes et ce seront plutôt des tours des îles avec des arrêts snorkeling. Ce peut être une première façon de voir si l’activité vous plait mais ce n’est ni la meilleure ni la plus tranquille. Le mieux est soit de partir avec les plongeurs sur un bateau pour la journée et vous serez en petit groupe de personnes motivées et plus éloignés du tourisme de masse, soit en individuel en louant les services d’un bateau à longue queue (long tail boat) qui vous emmènera dans des endroits où vous serez seul ou presque. Outre une faune et une flore marine magnifique vous pourrez avoir la chance à Koh Lanta et Koh Phi Phi Don de croiser des raies manta ou des requins baleines. Quelques règles de bonne attitude La plongée comme le snorkeling sont des activités qui se font dans l’élément le plus en danger sur notre planète qu’est la mer. Il faut la respecter tout comme l’environnement en général et pour ce faire vous rapporterez vos déchets et ne les laisserez pas sur place. Vous prêterez également une grande attention à tout ce qui vous entoure sous l’eau et notamment le corail qui est très fragile. Ainsi vous éviterez de le toucher, de le piétiner ou de l’abîmer (on le fait souvent par mégarde avec les palmes quand on n’est pas habitué). Vous éviterez aussi la crème solaire dont les composants nuisent grandement notamment au corail et vous préférerez une combinaison ou tout simplement un t shirt si vous voulez vous protéger du soleil. Enfin, vous ne rapporterez pas de « souvenirs » tels que des coquillages par exemple, c’est totalement interdit et sévèrement puni. Organiser votre voyage « plongée & snorkeling » Si vous voulez nous confier votre voyage « plongée et snorkeling » vous pouvez voir des exemples de circuits combinant découverte de la Thaïlande et plongée-snorkeling : https://www.siam-holidays.com/circuits-plongee Nous réalisons aussi des voyages à la carte pour des groupes de plongeurs ou des circuits exclusivement dédiés plongée. Contactez-nous… Bonne plongée....

  • LES FOURMIS TISSERANDES DE THAÏLANDE...

    Son nom scientifique est « Oecophylla smaragdina » mais ici en Thaïlande on l’appelle « Mot daeng ». Cette espèce de fourmi est surtout présente en Inde, en Chine, au nord de l’Australie, aux Philippines, en Thaïlande, Indonésie, Malaisie. On la trouve également en Papouasie Nouvelle Guinée et en Afrique de l’est. Sa particularité est de faire son nid dans les arbres en cousant les feuilles entre elles au moyen du fil de soie que produisent les larves. Une colonie adulte qui est en générale âgée de 3 ans au moins contient environ 500.000 individus répartis en plusieurs nids et une reine (il peut y avoir plusieurs reines mais c’est assez rare). La fourmi est de couleur orangée et mesure entre 4 et 9 à 10mm pour les ouvrières, la reine est plus grosse (13 à 16mm) et de couleur verte alors que le mâle est noir et plus petit (autour de 6mm). Ici en Thaïlande (et surtout chez nous en Issan ), l’arbre de prédilection pour les fourmis tisserandes est le manguier. En effet ses feuilles assez grosses et assez souples offrent un bon compromis pour réaliser un nid. Comme vous vous en doutez et pour tous les travaux réalisés par les fourmis, c’est un vrai travail d’équipe. Les fourmis s’accrochent entre elles pour former un pont, parfois très long, ce qui permet de plier les feuilles, d’autres fourmis procédant au tissage pour souder les feuilles entre elles. Pour le tissage elles saisissent une larve entre leurs mandibules et laissent déposer une goutte secrétée par les glandes labiales de ces larves, goutte qui se transforme en fil de soie. Une nappe est ainsi réalisée qui relie les feuilles entre elles. Compte tenu que les fourmis doivent trouver de la nourriture et accessoirement de l’eau si l’hygrométrie est insuffisante, et compte tenu que leurs nids sont dans les arbres (et parfois très haut), elles parcourent d’assez grande distance chaque jour pour satisfaire leurs besoins. C’est ainsi qu’on peut les voir sur les murs, les portails et sur le sol, au gré de leurs déplacements. Généralement la fourmi n’a pas besoin de beaucoup d’eau et une hygrométrie ambiante de 80% ou une rosée du matin suffit à leur besoin en eau mais en saison sèche quand la température est très élevée, l’hygrométrie faible et peu ou pas de rosée, elles se déplacent alors pour tout simplement aller boire. Le travail de confection de ces nids est un travail perpétuel car une fois le nid terminé sa durée de vie est courte car les feuilles sèchent et deviennent cassantes et il est alors temps d’en reconstruire un nouveau. La consommation des œufs de fourmis En Thaïlande et surtout en région Issan les œufs de fourmis sont très prisés des populations locales qui raffolent de ce mets. La « récolte » n’est pas aisé car il faut tout d’abord aller chercher les œufs dans le nid et comme celui-ci est souvent haut perché on se sert d’un bambou avec au bout un petit panier pour récupérer les œufs après avoir percé le nid. Comme vous pouvez l’imaginer il y a dans le panier des œufs mais aussi des milliers de fourmis agressives… Une fois à terre on verse les œufs dans un seau d’eau pour éviter que les fourmis fuient avec les œufs. L’opération nécessite une certaine habitude pour éviter de se faire mordre (même si l’on ne peut pas éviter totalement). Les œufs de fourmis se mangent de différentes façons. Si l’on veut éviter le travail de la récolte on en trouve dans les marchés locaux pour un prix allant entre 50 et 100 bahts la portion. Beaucoup mangent les œufs tels que (caviar d’œufs de fourmis) avec simplement un peu de piment car le goût est un peu fade. On peut aussi les déguster en soupe et également en omelette. Si vous voulez en savoir plus sur cet insecte vous pouvez voir cette petite vidéo très intéressante : https://youtu.be/9pdAOS7Jr8s CONTACTEZ NOUS !

  • LE FRANGIPANIER ET SA FLEUR SYMBOLE DE LA THAÏLANDE…ET SURTOUT DU LAOS

    Peut-être n’en connaissez-vous pas le nom mais si vous êtes déjà venu en Thaïlande, nul doute que vous connaissez la fleur. La fleur est l’un des symboles nationaux du Laos et se nomme « Dok Champa » alors qu’en Thaïlande le nom est « Leelawadee » Cette arbuste qui peut avoir la taille d’un arbre est en fait originaire d’Amérique centrale et a été acclimaté en Asie et notamment en Thaïlande. Il ne supporte pas une température de moins de 5°c et est à feuilles caduques ou semi caduques. La fleur à 5 lobes est très parfumée et un Marquis au XVIe s nommé Frangipani en avait fait un parfum, donnant ainsi son nom à l’arbuste. On peut facilement bouturer le frangipanier et ici en Thaïlande, il suffit de couper une branche et la repiquer directement dans le sol pour avoir un nouvel arbuste. Par contre il faudra être patient avant de voir les premières fleurs après 4 à 5 ans. Le frangipanier nécessite un arrosage mais assez limité ce qui explique que ses feuilles peuvent jaunir et tomber durant la mousson par excès d’eau. Il existe 7 à 8 espèces différentes avec des fleurs de couleurs différentes également, allant du blanc au violacé en passant par des teintes rosées, le plus parfumé étant le frangipanier à fleurs blanches et centre jaune. Si l’on coupe une branche il s’en écoule une sève blanche qui est toxique alors que la fleur elle est utilisé en pâtisserie. La fleur est largement utilisée dans les temples à Bali, en offrandes aux Dieux. En Thaïlande on a coutume de mettre des fleurs dans les vasques remplies d’eau à l’entrée des maisons. Certaines femmes occidentales mettent une fleur à l’oreille sans connaitre la signification mais attention… sur l’oreille droite cela signifie que la femme cherche une relation alors que sur l’oreille gauche cela signifie qu’elle est prise. Ne vous trompez pas de côté mais rassurez-vous ce signe est surtout dans la culture polynésienne et non pas Thaï. Toujours est-il que la fleur et l’arbuste sont très beaux et le parfum ne vous laissera pas indifférent. Toutefois, si vous voulez cultiver le frangipanier en Europe sachez que ce n’est pas forcément simple, qu’il faudra le faire en bac en le rentrant en hiver et que la plante nécessite des soins car hors de ses contrées chaudes elle est sujette aux attaques d’insectes et aux variations brutales de température. Mieux vaut venir souvent en Thaïlande et en profiter sur place….

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